Le Dr Szym était employé depuis août au dispensaire d'Ouvéa par la Province des îles.
Tahiti, le 3 novembre 2022 – L'ancien président du syndicat des médecins libéraux de Polynésie française, le Dr Pascal Szym, fait la Une du quotidien Les Nouvelles Calédoniennes, accusé d'avoir "trompé la province des îles Loyautés" en exerçant comme médecin généraliste au dispensaire d'Ouvéa sans en avoir l'autorisation.
"Ouvéa : Le médecin exerçait illégalement", titrent en Une les Nouvelles Calédoniennes du vendredi 4 novembre. Le quotidien explique qu'un "chirurgien de Polynésie s'est improvisé généraliste" au dispensaire de l'île d'Ouvéa entre août et septembre, alors qu'il n'en avait pas l'autorisation. Bien connu au fenua, le praticien n'est autre que l'ancien président du syndicat des médecins libéraux de Polynésie française, le Dr Pascal Szym. Célèbre tant pour sa croisade pour le conventionnement des médecins à la CPS que plus tristement après sa condamnation pour l'homicide involontaire d'une patiente en 2016, le médecin a visiblement laissé un goût amer sur le territoire calédonien.
Embauché comme médecin généraliste pour le dispensaire d'Ouvéa par la Province des îles Loyauté, Pascal Szym ne pouvait exercer sur ce poste puisqu'il est chirurgien viscéral de formation. C'est le conseil de l'ordre qui a signalé la "fausse identité professionnelle" à la Province des îles. "Nous avons sursauté, cet homme est inscrit à l'ordre de Polynésie française comme chirurgien, il n'avait donc en aucun cas le droit d'exercer la médecine générale car il n'en avait pas les compétences", explique le président de l'ordre des médecins de Nouvelle-Calédonie, Bruno Calandreau, à nos confrères. La Province indique de son côté avoir réagi dès réception du signalement du conseil de l'ordre : "Dès que nous avons reçu l'information, il a immédiatement été mis fin à son contrat le 20 septembre au lieu du 30 septembre sans aucune indemnité, ni billet retour vers la Polynésie".
Selon Les Nouvelles Calédonienne, l'ordre des médecins en Nouvelle-Calédonie "envisage désormais de déposer une plainte à l'encontre du chirurgien" qui a usé selon eux d'une méthode "fallacieuse" pour être recruté. Confronté à une pénurie de médecins, le conseil de l'ordre a réagi à cet épisode en estimant qu'il devait conduire à "resserrer la procédure de recrutement afin de ne pas renouveler cette situation".
"Ouvéa : Le médecin exerçait illégalement", titrent en Une les Nouvelles Calédoniennes du vendredi 4 novembre. Le quotidien explique qu'un "chirurgien de Polynésie s'est improvisé généraliste" au dispensaire de l'île d'Ouvéa entre août et septembre, alors qu'il n'en avait pas l'autorisation. Bien connu au fenua, le praticien n'est autre que l'ancien président du syndicat des médecins libéraux de Polynésie française, le Dr Pascal Szym. Célèbre tant pour sa croisade pour le conventionnement des médecins à la CPS que plus tristement après sa condamnation pour l'homicide involontaire d'une patiente en 2016, le médecin a visiblement laissé un goût amer sur le territoire calédonien.
Embauché comme médecin généraliste pour le dispensaire d'Ouvéa par la Province des îles Loyauté, Pascal Szym ne pouvait exercer sur ce poste puisqu'il est chirurgien viscéral de formation. C'est le conseil de l'ordre qui a signalé la "fausse identité professionnelle" à la Province des îles. "Nous avons sursauté, cet homme est inscrit à l'ordre de Polynésie française comme chirurgien, il n'avait donc en aucun cas le droit d'exercer la médecine générale car il n'en avait pas les compétences", explique le président de l'ordre des médecins de Nouvelle-Calédonie, Bruno Calandreau, à nos confrères. La Province indique de son côté avoir réagi dès réception du signalement du conseil de l'ordre : "Dès que nous avons reçu l'information, il a immédiatement été mis fin à son contrat le 20 septembre au lieu du 30 septembre sans aucune indemnité, ni billet retour vers la Polynésie".
Selon Les Nouvelles Calédonienne, l'ordre des médecins en Nouvelle-Calédonie "envisage désormais de déposer une plainte à l'encontre du chirurgien" qui a usé selon eux d'une méthode "fallacieuse" pour être recruté. Confronté à une pénurie de médecins, le conseil de l'ordre a réagi à cet épisode en estimant qu'il devait conduire à "resserrer la procédure de recrutement afin de ne pas renouveler cette situation".