Tahiti, le 9 octobre - Alors qu'une jeune baleine est décédée ce mardi, percutée par un gros bateau, le conseil des ministres a décidé de prendre un arrêté pour définir les conditions de retrait et d'autorisation concernant l'activité d'observation de mammifères marins.
Hasard du calendrier ou pas. Au lendemain de la mort d'une baleine juvénile percutée par un bateau, le conseil des ministres réuni ce mercredi, a adopté un arrêté venant définir une procédure de suspension et de retrait des autorisations octroyées aux prestataires qui ne respectent pas les règles d’approche et de sécurité fixées pour l’observation des baleines. Ces derniers pourront par la suite être sanctionnés s’ils persistent à enfreindre la réglementation.
L’arrêté fixe par ailleurs les modalités de délivrance de la certification exigée par la réglementation. Pourront ainsi être certifiées en vue d’obtenir l’autorisation d’approche des baleines les personnes présentant des titres ou diplômes en rapport avec cette activité, disposant d’une expérience et d’un examen. Ces conditions permettront de plus encadrer la profession et de mieux protéger les mammifères marins.
La Polynésie française abrite régulièrement des populations importantes de mammifères marins. Les baleines à bosse en particulier, parāoa tuapu'u, viennent chaque année dans les eaux polynésiennes, pour se reproduire, mettre bas et se reposer.
Sanctuaire de mammifères marins
Ces espèces emblématiques jouent un rôle crucial dans l'équilibre écologique des écosystèmes polynésiens, elles revêtent une dimension culturelle forte dans la région Pacifique et participent désormais au développement économique de notre pays.
Pour ces raisons, le Pays a choisi de créer un sanctuaire pour la protection et la sauvegarde des baleines et des autres mammifères marins. Dans ce cadre, afin de concilier les enjeux culturels, environnementaux, scientifiques et économiques, l’approche des baleines fait depuis 2002 l’objet d’une réglementation adaptée, intégrée dans le code de l’environnement en 2017 et 2018.
Cette réglementation a toutefois été adoptée dans un contexte où la pression anthropique était inférieure à celle connue aujourd’hui. En effet, il est constaté une forte augmentation des interactions entre les mammifères marins et l’Homme découlant notamment de la multiplication des prestataires touristiques proposant l’approche des baleines.
Plusieurs études scientifiques ont par ailleurs démontré que les règles en vigueur n’étaient pas suffisantes pour garantir l’absence d’atteintes à la protection des mammifères marins.
Hasard du calendrier ou pas. Au lendemain de la mort d'une baleine juvénile percutée par un bateau, le conseil des ministres réuni ce mercredi, a adopté un arrêté venant définir une procédure de suspension et de retrait des autorisations octroyées aux prestataires qui ne respectent pas les règles d’approche et de sécurité fixées pour l’observation des baleines. Ces derniers pourront par la suite être sanctionnés s’ils persistent à enfreindre la réglementation.
L’arrêté fixe par ailleurs les modalités de délivrance de la certification exigée par la réglementation. Pourront ainsi être certifiées en vue d’obtenir l’autorisation d’approche des baleines les personnes présentant des titres ou diplômes en rapport avec cette activité, disposant d’une expérience et d’un examen. Ces conditions permettront de plus encadrer la profession et de mieux protéger les mammifères marins.
La Polynésie française abrite régulièrement des populations importantes de mammifères marins. Les baleines à bosse en particulier, parāoa tuapu'u, viennent chaque année dans les eaux polynésiennes, pour se reproduire, mettre bas et se reposer.
Sanctuaire de mammifères marins
Ces espèces emblématiques jouent un rôle crucial dans l'équilibre écologique des écosystèmes polynésiens, elles revêtent une dimension culturelle forte dans la région Pacifique et participent désormais au développement économique de notre pays.
Pour ces raisons, le Pays a choisi de créer un sanctuaire pour la protection et la sauvegarde des baleines et des autres mammifères marins. Dans ce cadre, afin de concilier les enjeux culturels, environnementaux, scientifiques et économiques, l’approche des baleines fait depuis 2002 l’objet d’une réglementation adaptée, intégrée dans le code de l’environnement en 2017 et 2018.
Cette réglementation a toutefois été adoptée dans un contexte où la pression anthropique était inférieure à celle connue aujourd’hui. En effet, il est constaté une forte augmentation des interactions entre les mammifères marins et l’Homme découlant notamment de la multiplication des prestataires touristiques proposant l’approche des baleines.
Plusieurs études scientifiques ont par ailleurs démontré que les règles en vigueur n’étaient pas suffisantes pour garantir l’absence d’atteintes à la protection des mammifères marins.