Tahiti, le 27 décembre 2022 – Lancée le 17 octobre dernier par le ministère du Travail, des solidarités et de la formation, la campagne de stérilisation pour les chiens et chats à Moorea s'achève à la fin du mois. Alors que 500 animaux ont déjà été stérilisés, la cogérante des deux cliniques vétérinaires, Laura Antalovsky, dresse un bilan “positif” et explique que cette campagne aura notamment permis à des gens qui manquent de moyens financiers de faire stériliser leurs animaux.
Un peu plus de deux mois après le lancement par le Pays d'une campagne de stérilisation gratuite des chiens et des chats à Moorea, les deux cliniques vétérinaires de l'île sœur ont stérilisé pas moins de 500 animaux. Cette campagne, lancée le 17 octobre dernier par le ministère du Travail, des solidarités et de la formation en partenariat avec l'association Eimeo Animara, la commune de Moorea-Maio ainsi que les cliniques vétérinaires de Tema'e et Haapiti, avait été initiée afin d'améliorer la condition animale et d'éviter de nouveaux abandons. Pour financer le dispositif, le Pays avait attribué un budget de huit millions à l'association Eimeo Animara.
Pour accéder au dispositif, les familles devaient remplir plusieurs conditions. Elles devaient notamment résider à Moorea en permanence et être soit un foyer d’accueil pour animaux, soit un propriétaire d’un animal avec peu de revenus. Tel que l'explique la cogérante des deux cliniques vétérinaires de Moorea, Laura Antalovsky, l'opération s'est avérée très “positive” : “Nous avions un budget de huit millions de Fcfp et nous avons atteint sept millions de Fcfp. Au fur et à mesure, nous nous sommes aperçus que l'on n'arriverait pas à tout consommer, des chirurgies ont aussi été faites à Tahiti afin de ne pas perdre le budget. Sur deux mois et demi, nous avons fait 500 stérilisations, ce qui est énorme. Cela a été très positif car 85% des gens qui sont venus faire stériliser leurs animaux sont des personnes qui ne l'auraient pas fait en dehors de cette campagne. Cela démontre que certaines familles ne le font pas uniquement par manque de moyens.”
Succès
Outre ces 85%, la vétérinaire relève qu'il y a eu “10 ou 15% de profiteurs qui se sont faufilés dans le dispositif alors qu'ils avaient les moyens de faire stériliser leurs animaux et l'auraient fait dans tous les cas”. Autre bémol : un délai trop court. En effet, Laura Antalovsky, qui a dû engager un autre vétérinaire pour assurer le niveau “intense” de la campagne, explique qu'il faut “deux à trois ans” pour que ce dispositif ait un impact. Elle se félicite cependant du succès de cette campagne pilote puisque les gens “ont joué le jeu” et se sont, pour la plupart, montrés “sérieux” en suivant les recommandations qui leur avaient été faites.
Alors que les deux cliniques pratiquent environ 200 euthanasies par an et que les chiens et chats sont des “populations exponentielles”, la vétérinaire souhaiterait que ce type de campagne soit également appliquée aux chiens errants : "Les chiens errants ont été mis de côté mais il faudra s'en occuper à un moment donné même si c'est plus compliqué à mettre en place."
Un peu plus de deux mois après le lancement par le Pays d'une campagne de stérilisation gratuite des chiens et des chats à Moorea, les deux cliniques vétérinaires de l'île sœur ont stérilisé pas moins de 500 animaux. Cette campagne, lancée le 17 octobre dernier par le ministère du Travail, des solidarités et de la formation en partenariat avec l'association Eimeo Animara, la commune de Moorea-Maio ainsi que les cliniques vétérinaires de Tema'e et Haapiti, avait été initiée afin d'améliorer la condition animale et d'éviter de nouveaux abandons. Pour financer le dispositif, le Pays avait attribué un budget de huit millions à l'association Eimeo Animara.
Pour accéder au dispositif, les familles devaient remplir plusieurs conditions. Elles devaient notamment résider à Moorea en permanence et être soit un foyer d’accueil pour animaux, soit un propriétaire d’un animal avec peu de revenus. Tel que l'explique la cogérante des deux cliniques vétérinaires de Moorea, Laura Antalovsky, l'opération s'est avérée très “positive” : “Nous avions un budget de huit millions de Fcfp et nous avons atteint sept millions de Fcfp. Au fur et à mesure, nous nous sommes aperçus que l'on n'arriverait pas à tout consommer, des chirurgies ont aussi été faites à Tahiti afin de ne pas perdre le budget. Sur deux mois et demi, nous avons fait 500 stérilisations, ce qui est énorme. Cela a été très positif car 85% des gens qui sont venus faire stériliser leurs animaux sont des personnes qui ne l'auraient pas fait en dehors de cette campagne. Cela démontre que certaines familles ne le font pas uniquement par manque de moyens.”
Succès
Outre ces 85%, la vétérinaire relève qu'il y a eu “10 ou 15% de profiteurs qui se sont faufilés dans le dispositif alors qu'ils avaient les moyens de faire stériliser leurs animaux et l'auraient fait dans tous les cas”. Autre bémol : un délai trop court. En effet, Laura Antalovsky, qui a dû engager un autre vétérinaire pour assurer le niveau “intense” de la campagne, explique qu'il faut “deux à trois ans” pour que ce dispositif ait un impact. Elle se félicite cependant du succès de cette campagne pilote puisque les gens “ont joué le jeu” et se sont, pour la plupart, montrés “sérieux” en suivant les recommandations qui leur avaient été faites.
Alors que les deux cliniques pratiquent environ 200 euthanasies par an et que les chiens et chats sont des “populations exponentielles”, la vétérinaire souhaiterait que ce type de campagne soit également appliquée aux chiens errants : "Les chiens errants ont été mis de côté mais il faudra s'en occuper à un moment donné même si c'est plus compliqué à mettre en place."
“C'est un très bon bilan”
Virginie Bruant, ministre du Travail et des Solidarités
Pouvez-vous rappeler quel était le but de cette campagne ? Alors qu'elle va s'achever à la fin du mois, quel bilan dressez-vous ?
“Cette campagne de stérilisation s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle politique de gestion canine et féline que nous avons commencé à mettre en place en septembre 2022. C'est une campagne de communication, de sensibilisation, de prévention mais aussi d'accompagnement. Pour ce premier projet pilote organisé à Moorea, trois conditions étaient nécessaires et obligatoirement cumulables. De plus l'équipe municipale était sensibilisée à la cause et nous avons obtenu un très bon bilan puisque 500 animaux ont été stérilisés en trois mois.”
Ce projet sera-t-il étendu à d'autres communes ?
“Oui, ce projet a pour but de s’étendre petit à petit à toutes les communes ayant la volonté de s’inscrire dans cette politique publique. Je note que certaines communes ne nous ont pas attendus pour lancer des campagnes de stérilisation à l'image de Bora Bora”.
Pouvez-vous rappeler quel était le but de cette campagne ? Alors qu'elle va s'achever à la fin du mois, quel bilan dressez-vous ?
“Cette campagne de stérilisation s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle politique de gestion canine et féline que nous avons commencé à mettre en place en septembre 2022. C'est une campagne de communication, de sensibilisation, de prévention mais aussi d'accompagnement. Pour ce premier projet pilote organisé à Moorea, trois conditions étaient nécessaires et obligatoirement cumulables. De plus l'équipe municipale était sensibilisée à la cause et nous avons obtenu un très bon bilan puisque 500 animaux ont été stérilisés en trois mois.”
Ce projet sera-t-il étendu à d'autres communes ?
“Oui, ce projet a pour but de s’étendre petit à petit à toutes les communes ayant la volonté de s’inscrire dans cette politique publique. Je note que certaines communes ne nous ont pas attendus pour lancer des campagnes de stérilisation à l'image de Bora Bora”.