
Le haut-commissaire a tenu à cette occasion à rappeler les mauvais chiffres de ce début d’année sur les routes.
Tahiti, le 23 avril 2025 - L’opération Halte à la prise de risque sur les routes a fêté ses 20 ans mercredi. Une opération qui a contribué à faire baisser le nombre de victimes sur les routes par deux en Polynésie française et qui reste une contribution majeure alors que les drames sur les routes du Fenua repartent à la hausse depuis deux ans.
Depuis son lancement en avril 2005, l’opération “Halte à la prise de risque sur les routes” (HPRR), organisée chaque année par la gendarmerie de Polynésie française, poursuit un objectif clair : sensibiliser les jeunes aux dangers de la route. En 20 ans, cette initiative a touché des milliers de jeunes sur l’ensemble du territoire, leur offrant une prise de conscience précieuse face aux risques liés à la conduite. L’objectif est clair : enrayer l’augmentation de l’accidentologie et sauver des vies.
Chaque année, plus d’un millier de jeunes Polynésiens participent volontairement à cette journée de prévention. Les conditions d’inscription sont simples : avoir entre 17 et 25 ans et ne pas être titulaire du permis de conduire ni du BSR. L’objectif est d’atteindre une population particulièrement vulnérable sur les routes : les jeunes, les conducteurs de deux-roues et les usagers sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants.
Depuis son lancement en avril 2005, l’opération “Halte à la prise de risque sur les routes” (HPRR), organisée chaque année par la gendarmerie de Polynésie française, poursuit un objectif clair : sensibiliser les jeunes aux dangers de la route. En 20 ans, cette initiative a touché des milliers de jeunes sur l’ensemble du territoire, leur offrant une prise de conscience précieuse face aux risques liés à la conduite. L’objectif est clair : enrayer l’augmentation de l’accidentologie et sauver des vies.
Chaque année, plus d’un millier de jeunes Polynésiens participent volontairement à cette journée de prévention. Les conditions d’inscription sont simples : avoir entre 17 et 25 ans et ne pas être titulaire du permis de conduire ni du BSR. L’objectif est d’atteindre une population particulièrement vulnérable sur les routes : les jeunes, les conducteurs de deux-roues et les usagers sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants.
Des formations basées sur le réel
Chaque session propose un parcours qui confronte les participants aux conséquences humaines, sociales et juridiques d’un accident de la route avec des témoignages poignants, des interventions de professionnels et des mises en situation réalistes.
Afin de sensibiliser le plus de personnes, ces actions sont aussi couronnées par des lots à remporter chaque année. En 2025, pour ses 20 ans, l’opération HPRR met en jeu 48 formations complètes au permis de conduire, 24 brevets de sécurité routière (BSR), six smartphones et des bons d’achat (casques de protection, équipements, etc.).
Afin de sensibiliser le plus de personnes, ces actions sont aussi couronnées par des lots à remporter chaque année. En 2025, pour ses 20 ans, l’opération HPRR met en jeu 48 formations complètes au permis de conduire, 24 brevets de sécurité routière (BSR), six smartphones et des bons d’achat (casques de protection, équipements, etc.).
Sanction et éducation

Les autorités locales, toutes parties prenantes à cette opération Halte à la prise de risque sur les routes.
Acteur de la prévention, mais aussi de la répression sur les routes, l’État contribue pour un tiers au financement de l’opération (2,5 millions sur les 6,6 millions de francs engagés).
Au micro, mercredi, le haut-commissaire, Éric Spitz, a d’ailleurs rappelé les enjeux en Polynésie française sur les routes. “En 2023, 34 personnes ont perdu la vie sur nos routes (…). En 2024, ce bilan s’est aggravé avec 39 décès, et en ce début d’année 2025, seulement quatre mois ont suffit pour enregistrer 13 décès.”
Si les chiffres sont bien moindres que ceux d’il y a 20 ans, ils masquent aussi que derrière chaque décès se cachent jusqu’à quatre à cinq fois plus de blessés, dont certains très gravement.
Les causes sont connues depuis de nombreuses années. Non port d’équipement de sécurité, conduites addictives (alcool, drogues), dépassement dangereux et vitesse. La plupart des personnes touchées sont des jeunes, souvent alcoolisées, dans la majorité des cas en deux-roues.
Si aucune annonce n’a été faite mercredi soir au haut-commissariat sur un durcissement des contrôles, des pistes ont cependant déjà été évoquées lors des derniers séminaires sur les violences routières. “Lors d’un séminaire, des propositions concrètes ont émergé”, rappelait mercredi soir le haut-commissaire : “Amélioration des infrastructures routières, amélioration du recouvrement des amendes, création d’une fourrière, encadrement des activités professionnelles, création d’un PV électronique, etc.”
Mais pour que tout ne soit pas que sanctions, des actes de prévention comme ceux pilotés dans le cadre de l’opération HPRR sont nécessaires. “Sanction et éducation sont les deux faces d’une même médaille”, a tenu à rappeler Éric Spitz.
Seulement, l’État ne peut pas tout. “Ces idées doivent alimenter une feuille de route pour la déclinaison des politiques publiques en matière de sécurité routière sur le Fenua. Il en va de notre responsabilité collective”, a rappelé le haut-commissaire. Un appel du pied vers le Pays, finalement seul ordonnateur dans sa compétence sur le code de la route en Polynésie française, pour que les choses avancent. Jordy Chan, ministre de l’Équipement, s’occupe des routes, mais un jour devra peut-être se poser la question de la mise en place d’un contrôle technique des véhicules pour vérifier leur fiabilité et la pollution qu’il émettent, ou encore trouver un terrain pour y créer une vraie fourrière.
Au micro, mercredi, le haut-commissaire, Éric Spitz, a d’ailleurs rappelé les enjeux en Polynésie française sur les routes. “En 2023, 34 personnes ont perdu la vie sur nos routes (…). En 2024, ce bilan s’est aggravé avec 39 décès, et en ce début d’année 2025, seulement quatre mois ont suffit pour enregistrer 13 décès.”
Si les chiffres sont bien moindres que ceux d’il y a 20 ans, ils masquent aussi que derrière chaque décès se cachent jusqu’à quatre à cinq fois plus de blessés, dont certains très gravement.
Les causes sont connues depuis de nombreuses années. Non port d’équipement de sécurité, conduites addictives (alcool, drogues), dépassement dangereux et vitesse. La plupart des personnes touchées sont des jeunes, souvent alcoolisées, dans la majorité des cas en deux-roues.
Si aucune annonce n’a été faite mercredi soir au haut-commissariat sur un durcissement des contrôles, des pistes ont cependant déjà été évoquées lors des derniers séminaires sur les violences routières. “Lors d’un séminaire, des propositions concrètes ont émergé”, rappelait mercredi soir le haut-commissaire : “Amélioration des infrastructures routières, amélioration du recouvrement des amendes, création d’une fourrière, encadrement des activités professionnelles, création d’un PV électronique, etc.”
Mais pour que tout ne soit pas que sanctions, des actes de prévention comme ceux pilotés dans le cadre de l’opération HPRR sont nécessaires. “Sanction et éducation sont les deux faces d’une même médaille”, a tenu à rappeler Éric Spitz.
Seulement, l’État ne peut pas tout. “Ces idées doivent alimenter une feuille de route pour la déclinaison des politiques publiques en matière de sécurité routière sur le Fenua. Il en va de notre responsabilité collective”, a rappelé le haut-commissaire. Un appel du pied vers le Pays, finalement seul ordonnateur dans sa compétence sur le code de la route en Polynésie française, pour que les choses avancent. Jordy Chan, ministre de l’Équipement, s’occupe des routes, mais un jour devra peut-être se poser la question de la mise en place d’un contrôle technique des véhicules pour vérifier leur fiabilité et la pollution qu’il émettent, ou encore trouver un terrain pour y créer une vraie fourrière.
Trois sessions encore en 2025
Dans le cadre de l’opération HPRR, six journées de sensibilisation ont été programmées en 2025, dont cinq à Tahiti et une à Moorea. Après quatre sessions déjà réalisées, trois journées restent à venir, toutes organisées à l’Université de la Polynésie française à Punaauia : Samedi 26 avril, samedi 17 mai, samedi 14 juin.