Hitihiti Hiro, responsable du département des activités permanentes à la Maison de la culture.
Tahiti, le 3 septembre 2023 – La première édition du festival linguistique et culturel Parau Ti'amā s'est déroulée ce week-end à la Maison de la culture en présence de nombreux curieux venus assister aux différents ateliers. Une occasion pour Te Fare Tauhiti Nui de d'œuvrer à la “promotion des langues autochtones”.
Le festival Parau Ti'amā, dédié à la promotion et à la valorisation des langues autochtones existantes et parlées en Polynésie, a eu lieu ce week-end à la Maison de la culture. Pour sa première édition, les visiteurs ont pu participer à des animations telles que des ateliers de percussion, de chant ou de tressage ou bien encore des animations organisées sur le thème de la navigation traditionnelle. Un concours d'écriture avec pour sujet “ode à mon pays”, intégrant aussi les jeunes, a également été organisé.
Tel que l'explique Hitihiti Hiro, responsable du département des activités permanentes à la Maison de la culture, avec cet événement, Te Fare Tauhiti Nui souhaitait “produire quelque chose de nouveau autour des langues” : “Nous voulions participer au mouvement de promotion des langues autochtones et s'est ensuite développée l'idée de l'agrandir à tous les archipels. Nous voulions entendre toutes les langues.” Avec l'organisation de ce festival, la maison de la culture souhaitait rappeler l'importance de la langue dans la culture comme le précise Hitihiti Hiro : “La langue, c'est le peuple. S'il n'y a pas de langue, il n'y a pas de peuple. Nous nous manifestons avec ce festival pour dire que l'on aime nos langues et que nous voulons en prendre soin.”
Le festival Parau Ti'amā, dédié à la promotion et à la valorisation des langues autochtones existantes et parlées en Polynésie, a eu lieu ce week-end à la Maison de la culture. Pour sa première édition, les visiteurs ont pu participer à des animations telles que des ateliers de percussion, de chant ou de tressage ou bien encore des animations organisées sur le thème de la navigation traditionnelle. Un concours d'écriture avec pour sujet “ode à mon pays”, intégrant aussi les jeunes, a également été organisé.
Tel que l'explique Hitihiti Hiro, responsable du département des activités permanentes à la Maison de la culture, avec cet événement, Te Fare Tauhiti Nui souhaitait “produire quelque chose de nouveau autour des langues” : “Nous voulions participer au mouvement de promotion des langues autochtones et s'est ensuite développée l'idée de l'agrandir à tous les archipels. Nous voulions entendre toutes les langues.” Avec l'organisation de ce festival, la maison de la culture souhaitait rappeler l'importance de la langue dans la culture comme le précise Hitihiti Hiro : “La langue, c'est le peuple. S'il n'y a pas de langue, il n'y a pas de peuple. Nous nous manifestons avec ce festival pour dire que l'on aime nos langues et que nous voulons en prendre soin.”
“Dimension sacrée”
Lors de l'inauguration du festival vendredi, la ministre de la culture et vice-présidente du Pays, Éliane Tevahitua, accompagnée du président Moetai Brotherson, avait affirmé qu'il fallait “mettre tout en œuvre, mobiliser tout ce qui est en notre pouvoir, toutes les ressources dont nous disposons en nous et autour de nous, pour affirmer l'existence immuable et inaliénable d'une chose ou d'un être” auxquels elle confère “une dimension sacrée : “l'existence de nos langues”.
La ministre a également affirmé qu'elle visait trois objectifs : l'obtention de la coefficialité des langues polynésiennes au travers du vote d'une résolution à l'assemblée de Polynésie française ; la mise en place d'un office public des langues polynésiennes au sein du bâtiment de la culture ; et, la généralisation et la valorisation des langues polynésiennes et notamment du tahitien dans les espaces publics.
La ministre a également affirmé qu'elle visait trois objectifs : l'obtention de la coefficialité des langues polynésiennes au travers du vote d'une résolution à l'assemblée de Polynésie française ; la mise en place d'un office public des langues polynésiennes au sein du bâtiment de la culture ; et, la généralisation et la valorisation des langues polynésiennes et notamment du tahitien dans les espaces publics.