Tahiti le 28 juin 2023. Mercredi, la Nouvelle-Zélande célébrait le 50e anniversaire de l'envoi par le gouvernement d'une frégate en Polynésie française pour protester contre les essais d'armes nucléaires sur l'atoll de Moruroa.
Le 28 juin 1973, le HMNZS Otago quittait Auckland, transportant un équipage de 242 personnes et le ministre de l'Immigration Fraser Colman pour s'opposer aux essais nucléaires atmosphériques dans le Pacifique. Cette action historique faisait suite à deux ans de manifestations à travers le Pays au long nuage blanc et dans le monde.
"L'Otago a rejoint des navires de Nouvelle-Zélande, d'Australie, de Tahiti, des Fidji, des Samoa et du Pérou qui avaient précédemment navigué vers la Polynésie française pour protester contre les essais nucléaires", a déclaré Glenis Philip-Barbara, directrice de la commission de la langue Ma'ori dans le magazine en ligne Stuff. Sur place, les navires ont assisté, au loin, aux deux premiers tirs atmosphériques sur Moruroa.
À la suite de ces protestations, les gouvernements néo-zélandais et australien, les Îles Salomon, les Îles Marshall, la Micronésie et les Samoa avaient traduit la France devant la Cour internationale de Justice, sans effet. Ces événements marquaient la volonté de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie de ne pas rentrer dans l'aire nucléaire et de refuser jusqu'au bâtiments militaires étrangers portant des charges nucléaires dans leurs eaux et leurs ports.
"Cet anniversaire est l'occasion de réfléchir à l'héritage de ces manifestations et à la façon dont elles ont façonné la nation du Pacifique dans laquelle nous vivons aujourd'hui", a poursuivi Glenis Philip-Barbara.
Le 28 juin 1973, le HMNZS Otago quittait Auckland, transportant un équipage de 242 personnes et le ministre de l'Immigration Fraser Colman pour s'opposer aux essais nucléaires atmosphériques dans le Pacifique. Cette action historique faisait suite à deux ans de manifestations à travers le Pays au long nuage blanc et dans le monde.
"L'Otago a rejoint des navires de Nouvelle-Zélande, d'Australie, de Tahiti, des Fidji, des Samoa et du Pérou qui avaient précédemment navigué vers la Polynésie française pour protester contre les essais nucléaires", a déclaré Glenis Philip-Barbara, directrice de la commission de la langue Ma'ori dans le magazine en ligne Stuff. Sur place, les navires ont assisté, au loin, aux deux premiers tirs atmosphériques sur Moruroa.
À la suite de ces protestations, les gouvernements néo-zélandais et australien, les Îles Salomon, les Îles Marshall, la Micronésie et les Samoa avaient traduit la France devant la Cour internationale de Justice, sans effet. Ces événements marquaient la volonté de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie de ne pas rentrer dans l'aire nucléaire et de refuser jusqu'au bâtiments militaires étrangers portant des charges nucléaires dans leurs eaux et leurs ports.
"Cet anniversaire est l'occasion de réfléchir à l'héritage de ces manifestations et à la façon dont elles ont façonné la nation du Pacifique dans laquelle nous vivons aujourd'hui", a poursuivi Glenis Philip-Barbara.