Le projet a été élaboré par une centaine de jeunes Polynésiens, étudiants ou jeunes actifs, dans le monde entier et sur le Fenua. Il a défrayé la chronique du Fenua la semaine dernière circulant sur les réseaux sociaux, suscitant pléthore de commentaires. Aujourd'hui le projet D se dévoile et révèle la candidature aux législatives d'un jeune homme de 24 ans, Taimana Ellacott qui décide de se lancer en politique pour représenter et défendre "la jeunesse polynésienne".
Il lance sa campagne de manière très originale, en créant le buzz tout d'abord avec les vidéos donnant la parole à de jeunes polynésiens répartis dans le monde entier sous le titre "la jeunesse polynésienne sort de son silence...", puis en adressant à la presse ce message:
MESSAGE DE TAIMANA ELLACOTT
Ia ora na, Mānava, E maeva, Ia outou pa’ato’a
Je vous écris pour vous parler d’un projet, un projet d’avenir qui commence aujourd’hui. Je voudrais parler d’une vision que nous avons eue en commun avec d’autres jeunes Polynésiens. Dans cette vision, ce rêve, nous avons vu une Polynésie Française digne, grande, belle, riche, et encore d’autres superlatifs la dépeignant à merveille. Pendant notre éveil, nous avons compris que notre Fenua ne méritait aucunement la situation qu’une minorité de politiciens a imposée à une majorité de Polynésiens. La Polynésie est compétente, les Polynésiens sont talentueux, mais depuis huit ans, nous sommes une chimère sans tête. De là, nous avons tous décidé de travailler pour notre pays, dès aujourd’hui, alors même que nous ne sommes censés n’arriver que demain. Oui, nous, la jeunesse polynésienne, nous, les jeunes de Polynésie Française…
La genèse du projet :
Pendant nos études, nous avons compris la force de la jeunesse dans un monde qui avance de plus en plus vite, avec des enjeux de plus en plus importants. Cette force de la jeunesse est encore plus grande en Polynésie Française, car les moins de 25 ans représentent plus de la moitié de la population. Nous représentons la majorité du peuple, oui, nous, la jeunesse polynésienne, nous, les jeunes de Polynésie Française…
Nous souhaitons aujourd’hui partager cette vision, ce rêve, à tous ceux qui accepteront de nous entendre et de nous écouter. Nous souhaitons que la jeunesse soit au cœur-même de toute action en faveur de la Polynésie de demain !
Candidature aux législatives :
Je m’appelle Taimana ELLACOTT. J’ai 24 ans et je me présente aux prochaines élections législatives de juin 2012, pour cette majorité de Polynésiens qui observe en silence mais avec tristesse, la déchéance de leur pays. Soutenu par ma suppléante Punareva BONNET, jeune professeur de 25 ans, je serai candidat dans la 3ème circonscription de Polynésie Française. Le choix de la 3ème circonscription est symbolique, à nouvelle circonscription, nouvelle ère polynésienne !
Cette candidature est une candidature citoyenne pour la jeunesse polynésienne. Je ne m’auto-proclame pas représentant de cette jeunesse, elle n’appartient à personne ! En revanche, j’en fais partie et je veux me battre pour elle ! Nous n’avons aucun lien, d’aucune forme avec aucun parti politique local. Nous n’en créons pas non plus de nouveau. Nous resterons autonomes et indépendants jusqu’à la fin des élections. Nous avons des diplômes, nous avons des compétences, nous avons des idées, nous avons une crédibilité au niveau national, il ne nous manque plus qu’une légitimité locale et ce sera à vous de nous la prêter, de nous la confier...
Le projet « u’i ‘āpī i mua »
Le projet a été élaboré par une centaine de jeunes Polynésiens, étudiants ou jeunes actifs, dans le monde entier et sur le Fenua. Il sera dévoilé petit à petit sur notre sitet www.taimana-ellacott.org:// www.taimana-ellacott.org. Nous l’avons nommé « u’i ‘āpī i mua ». Il va sans dire que ce projet est très axé sur la jeunesse, peut-être même un peu trop, mais vous devez comprendre que toutes les générations de Polynésiens seront gratifiées si la jeunesse polynésienne est favorisée par des politiques publiques. Les synergies économiques et sociales de ce projet permettront une croissance rapide de notre économie. La plupart des idées sont novatrices car nous sommes un pays unique, endémique.
Nous sommes à l’image de la Tiare apetahi, notre logo. Elle possède 5 pétales, c'est aussi le nombre d'archipels formant notre fenua, malgré que ce ne soit qu'une moitié de fleur, elle est un tout, elle est endémique et ne peut survivre ailleurs que dans son propre environnement.
Une fleur fragile et belle, qui a besoin de l’aurore pour éclore. L’analogie n’est pas innocente, nous sommes l’aurore, et la Polynésie a besoin de nous pour éclore, nous, la jeunesse polynésienne, nous les jeunes de Polynésie Française…
Nos soutiens :
Malgré notre autonomie d’esprit et notre indépendance de cœur, certains groupes de citoyens, ou même certains groupes politiques, nous font déjà confiance et nous soutiennent moralement dans cette démarche citoyenne. D’autres essayent tant bien que mal de nous faire fléchir ou taire. Nous accepterons tous les soutiens locaux, s’ils ne demandent aucune contrepartie en retour, simplement s’ils partagent cette conviction en la jeunesse polynésienne.
Notre soutien officiel et national est l’AJF (l’Association des Jeunes de France), présidée par Maxime VERNER, 22 ans, ex-candidat à l’élection présidentielle ayant obtenu 340 parrainages d’élus. Maxime VERNER a soutenu Nicolas SARKOZY par la suite, qui a accepté d’appliquer une grande partie de son programme pour la jeunesse française s’il était élu. Il est également candidat aux élections législatives dans la 7ème circonscription du Rhône. ( www.maximeverner.fr)
Le Project D :
Règle N°1 : Il était interdit de parler du Project D
Règle N°2 : Il était interdit de parler du Project D
Project D = Projet Députation. C'est avant tout une manière de communiquer. Nous avons voulu donner la parole à des membres de cette jeunesse polynésienne, peu importe leur origine ou leur niveau social : des étudiants, des jeunes actifs, ou encore des jeunes entrepreneurs à travers le monde. Aucun d’entre eux n’a hésité à prêter son image pour cette cause qu’ils considèrent tous comme juste. D’ailleurs je ne connais pas personnellement la plupart d’entre eux… Vous pouvez constater leur conviction dans cette vidéo de 3min30 qui reflète extrêmement bien leurs idées, leurs inquiétudes, mais aussi et surtout leur espoir en l’avenir.
Pour visionner la vidéo, cliquez ici : http://www.youtube.com/watch?v=2Ji1y1bhXI4
Conclusion :
Cette candidature est sérieuse, je souhaite être député pour la fonction de député. Ce n’est pas un comptage de voix comme tant d’autres l’ont ouvertement dit, ce n’est pas un test du feu pour voir s’il faut créer un parti, ce n’est pas le premier tour des élections territoriales. C’est un combat pour une légitimité, des idées, un rêve, notre rêve polynésien. C’est un combat pour être le Représentant de la Polynésie au sein de l’organe législatif de la Nation, et être ce représentant, c’est aussi être la petite voix qui murmure à l’oreille de l’État… Vous penserez peut-être que c’est un combat vain, ou encore que je suis trop jeune pour le mener, mais sachez que ce combat est sain, juste et légitime. J’espère vous en convaincre pendant le prochain mois. A travers cette légitimité, à travers ce mandat national, nous pourrons ainsi défendre notre projet pour la Polynésie Française !
Taimana Ellacott
Il lance sa campagne de manière très originale, en créant le buzz tout d'abord avec les vidéos donnant la parole à de jeunes polynésiens répartis dans le monde entier sous le titre "la jeunesse polynésienne sort de son silence...", puis en adressant à la presse ce message:
MESSAGE DE TAIMANA ELLACOTT
Ia ora na, Mānava, E maeva, Ia outou pa’ato’a
Je vous écris pour vous parler d’un projet, un projet d’avenir qui commence aujourd’hui. Je voudrais parler d’une vision que nous avons eue en commun avec d’autres jeunes Polynésiens. Dans cette vision, ce rêve, nous avons vu une Polynésie Française digne, grande, belle, riche, et encore d’autres superlatifs la dépeignant à merveille. Pendant notre éveil, nous avons compris que notre Fenua ne méritait aucunement la situation qu’une minorité de politiciens a imposée à une majorité de Polynésiens. La Polynésie est compétente, les Polynésiens sont talentueux, mais depuis huit ans, nous sommes une chimère sans tête. De là, nous avons tous décidé de travailler pour notre pays, dès aujourd’hui, alors même que nous ne sommes censés n’arriver que demain. Oui, nous, la jeunesse polynésienne, nous, les jeunes de Polynésie Française…
La genèse du projet :
Pendant nos études, nous avons compris la force de la jeunesse dans un monde qui avance de plus en plus vite, avec des enjeux de plus en plus importants. Cette force de la jeunesse est encore plus grande en Polynésie Française, car les moins de 25 ans représentent plus de la moitié de la population. Nous représentons la majorité du peuple, oui, nous, la jeunesse polynésienne, nous, les jeunes de Polynésie Française…
Nous souhaitons aujourd’hui partager cette vision, ce rêve, à tous ceux qui accepteront de nous entendre et de nous écouter. Nous souhaitons que la jeunesse soit au cœur-même de toute action en faveur de la Polynésie de demain !
Candidature aux législatives :
Je m’appelle Taimana ELLACOTT. J’ai 24 ans et je me présente aux prochaines élections législatives de juin 2012, pour cette majorité de Polynésiens qui observe en silence mais avec tristesse, la déchéance de leur pays. Soutenu par ma suppléante Punareva BONNET, jeune professeur de 25 ans, je serai candidat dans la 3ème circonscription de Polynésie Française. Le choix de la 3ème circonscription est symbolique, à nouvelle circonscription, nouvelle ère polynésienne !
Cette candidature est une candidature citoyenne pour la jeunesse polynésienne. Je ne m’auto-proclame pas représentant de cette jeunesse, elle n’appartient à personne ! En revanche, j’en fais partie et je veux me battre pour elle ! Nous n’avons aucun lien, d’aucune forme avec aucun parti politique local. Nous n’en créons pas non plus de nouveau. Nous resterons autonomes et indépendants jusqu’à la fin des élections. Nous avons des diplômes, nous avons des compétences, nous avons des idées, nous avons une crédibilité au niveau national, il ne nous manque plus qu’une légitimité locale et ce sera à vous de nous la prêter, de nous la confier...
Le projet « u’i ‘āpī i mua »
Le projet a été élaboré par une centaine de jeunes Polynésiens, étudiants ou jeunes actifs, dans le monde entier et sur le Fenua. Il sera dévoilé petit à petit sur notre sitet www.taimana-ellacott.org:// www.taimana-ellacott.org. Nous l’avons nommé « u’i ‘āpī i mua ». Il va sans dire que ce projet est très axé sur la jeunesse, peut-être même un peu trop, mais vous devez comprendre que toutes les générations de Polynésiens seront gratifiées si la jeunesse polynésienne est favorisée par des politiques publiques. Les synergies économiques et sociales de ce projet permettront une croissance rapide de notre économie. La plupart des idées sont novatrices car nous sommes un pays unique, endémique.
Nous sommes à l’image de la Tiare apetahi, notre logo. Elle possède 5 pétales, c'est aussi le nombre d'archipels formant notre fenua, malgré que ce ne soit qu'une moitié de fleur, elle est un tout, elle est endémique et ne peut survivre ailleurs que dans son propre environnement.
Une fleur fragile et belle, qui a besoin de l’aurore pour éclore. L’analogie n’est pas innocente, nous sommes l’aurore, et la Polynésie a besoin de nous pour éclore, nous, la jeunesse polynésienne, nous les jeunes de Polynésie Française…
Nos soutiens :
Malgré notre autonomie d’esprit et notre indépendance de cœur, certains groupes de citoyens, ou même certains groupes politiques, nous font déjà confiance et nous soutiennent moralement dans cette démarche citoyenne. D’autres essayent tant bien que mal de nous faire fléchir ou taire. Nous accepterons tous les soutiens locaux, s’ils ne demandent aucune contrepartie en retour, simplement s’ils partagent cette conviction en la jeunesse polynésienne.
Notre soutien officiel et national est l’AJF (l’Association des Jeunes de France), présidée par Maxime VERNER, 22 ans, ex-candidat à l’élection présidentielle ayant obtenu 340 parrainages d’élus. Maxime VERNER a soutenu Nicolas SARKOZY par la suite, qui a accepté d’appliquer une grande partie de son programme pour la jeunesse française s’il était élu. Il est également candidat aux élections législatives dans la 7ème circonscription du Rhône. ( www.maximeverner.fr)
Le Project D :
Règle N°1 : Il était interdit de parler du Project D
Règle N°2 : Il était interdit de parler du Project D
Project D = Projet Députation. C'est avant tout une manière de communiquer. Nous avons voulu donner la parole à des membres de cette jeunesse polynésienne, peu importe leur origine ou leur niveau social : des étudiants, des jeunes actifs, ou encore des jeunes entrepreneurs à travers le monde. Aucun d’entre eux n’a hésité à prêter son image pour cette cause qu’ils considèrent tous comme juste. D’ailleurs je ne connais pas personnellement la plupart d’entre eux… Vous pouvez constater leur conviction dans cette vidéo de 3min30 qui reflète extrêmement bien leurs idées, leurs inquiétudes, mais aussi et surtout leur espoir en l’avenir.
Pour visionner la vidéo, cliquez ici : http://www.youtube.com/watch?v=2Ji1y1bhXI4
Conclusion :
Cette candidature est sérieuse, je souhaite être député pour la fonction de député. Ce n’est pas un comptage de voix comme tant d’autres l’ont ouvertement dit, ce n’est pas un test du feu pour voir s’il faut créer un parti, ce n’est pas le premier tour des élections territoriales. C’est un combat pour une légitimité, des idées, un rêve, notre rêve polynésien. C’est un combat pour être le Représentant de la Polynésie au sein de l’organe législatif de la Nation, et être ce représentant, c’est aussi être la petite voix qui murmure à l’oreille de l’État… Vous penserez peut-être que c’est un combat vain, ou encore que je suis trop jeune pour le mener, mais sachez que ce combat est sain, juste et légitime. J’espère vous en convaincre pendant le prochain mois. A travers cette légitimité, à travers ce mandat national, nous pourrons ainsi défendre notre projet pour la Polynésie Française !
Taimana Ellacott