Tahiti, le 26 mai 2025 - Présenté en comparution immédiate ce lundi, un homme de 57 ans a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, ainsi qu’à 20 millions de francs d'amende douanière pour usage, transport, détention, acquisition et importation non autorisée de stupéfiants, ainsi que pour non-déclaration en douane de marchandises dangereuses pour la santé publique.
Barbe de trois jours, cheveux mi-longs, visage marqué, l’homme affiche l’allure d’un navigateur aguerri. “Bien connu à la marina Taina”, où il exerce depuis plusieurs années comme skipper, ce n’est pourtant pas pour une traversée banale qu’il comparaît devant le tribunal correctionnel de Papeete.
Engagé par la société Sails Tahiti pour convoyer un catamaran flambant neuf depuis les Sables d’Olonne, en métropole, jusqu’à Papeete, il profite d’une escale au Panama, en avril dernier, pour se procurer de la cocaïne, “pour son usage personnel, à raison de 2 à 3 grammes par semaine”, selon ses dires. Contre 500 dollars, il achète un pain d’un kilo de cocaïne. De retour à bord, il dissimule la drogue dans un oreiller, où elle sera retrouvée par les douaniers à l’arrivée du voilier à Papeete, le 21 mai, en même temps que quelques grammes de cannabis.
À l’audience, il qualifie son geste d’“achat compulsif”. Aucun élément de l’enquête – bouclée en trois jours – n’a permis d’établir un projet de revente. Les charges retenues portent donc uniquement sur l’importation, la détention, l’usage de stupéfiants et la non-déclaration douanière.
L’homme indique qu’il envisageait de quitter la Polynésie française dans les mois à venir avec sa conjointe. “Qu’auriez-vous fait du reste de la cocaïne non consommée ?”, interroge la présidente du tribunal, Florence Tessier. “J’aurais jeté ou donné”, répond timidement le prévenu.
Une amende de 20 millions de francs
Pour le ministère public, représenté par Élise Torabi, même une consommation strictement personnelle contribue à la banalisation et à la diffusion de la cocaïne en Polynésie. Pour l’avocat de la défense, Me Loris Peytavit, il ne fait aucun doute que son client “est un gars bien et digne de confiance”, selon les témoignages recueillis. “L’occasion fait le larron”, justifie-t-il à propos de cet achat “stupide” d’une telle quantité de drogue.
Le tribunal a finalement condamné le prévenu à trois ans d’emprisonnement, dont deux assortis d’un sursis avec suivi probatoire. La peine ferme d’un an sera aménagée sous forme de détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE). S’ajoute à cela une amende douanière de 20 millions de francs, correspondant à la valeur estimée du produit sur le marché local.
L’homme devra également travailler, suivre des soins et rembourser les sommes dues au Trésor public.
Barbe de trois jours, cheveux mi-longs, visage marqué, l’homme affiche l’allure d’un navigateur aguerri. “Bien connu à la marina Taina”, où il exerce depuis plusieurs années comme skipper, ce n’est pourtant pas pour une traversée banale qu’il comparaît devant le tribunal correctionnel de Papeete.
Engagé par la société Sails Tahiti pour convoyer un catamaran flambant neuf depuis les Sables d’Olonne, en métropole, jusqu’à Papeete, il profite d’une escale au Panama, en avril dernier, pour se procurer de la cocaïne, “pour son usage personnel, à raison de 2 à 3 grammes par semaine”, selon ses dires. Contre 500 dollars, il achète un pain d’un kilo de cocaïne. De retour à bord, il dissimule la drogue dans un oreiller, où elle sera retrouvée par les douaniers à l’arrivée du voilier à Papeete, le 21 mai, en même temps que quelques grammes de cannabis.
À l’audience, il qualifie son geste d’“achat compulsif”. Aucun élément de l’enquête – bouclée en trois jours – n’a permis d’établir un projet de revente. Les charges retenues portent donc uniquement sur l’importation, la détention, l’usage de stupéfiants et la non-déclaration douanière.
L’homme indique qu’il envisageait de quitter la Polynésie française dans les mois à venir avec sa conjointe. “Qu’auriez-vous fait du reste de la cocaïne non consommée ?”, interroge la présidente du tribunal, Florence Tessier. “J’aurais jeté ou donné”, répond timidement le prévenu.
Une amende de 20 millions de francs
Pour le ministère public, représenté par Élise Torabi, même une consommation strictement personnelle contribue à la banalisation et à la diffusion de la cocaïne en Polynésie. Pour l’avocat de la défense, Me Loris Peytavit, il ne fait aucun doute que son client “est un gars bien et digne de confiance”, selon les témoignages recueillis. “L’occasion fait le larron”, justifie-t-il à propos de cet achat “stupide” d’une telle quantité de drogue.
Le tribunal a finalement condamné le prévenu à trois ans d’emprisonnement, dont deux assortis d’un sursis avec suivi probatoire. La peine ferme d’un an sera aménagée sous forme de détention à domicile sous surveillance électronique (DDSE). S’ajoute à cela une amende douanière de 20 millions de francs, correspondant à la valeur estimée du produit sur le marché local.
L’homme devra également travailler, suivre des soins et rembourser les sommes dues au Trésor public.