TAHITI, le 1er mars 2023 - Le chanteur est arrivé sur le territoire ce début de semaine. Il a rencontré les musiciens avec qui il partagera la scène le 11 et 12 mars prochain. Le courant est bien passé, trois répétitions sont encore prévues. Ensemble, ils interprèteront des titres bien connus de l’artiste ainsi que quelques chansons de son nouvel album.
Vous avez rencontré les musiciens qui vous accompagneront sur scène, comment s’est passée la première répétition ?
“Dans un premier temps et avant que j’arrive, on a échangé par téléphone. J’ai envoyé des titres de chansons que je pensais travailler et leur ai demandé qu’ils m’envoient leurs idées et envies. On a arrêté une liste ensemble ce mardi, le jour de notre première rencontre. Ils ont déjà bien travaillé et tout s’est très bien passé. Ils sont souriants, funs, c’était comme si on avait toujours joué ensemble. On va se revoir encore à trois reprises pour apprendre à se connaître et pouvoir un peu improviser le jour J.”
Qu’allez-vous jouer sur scène, des anciens titres ou plutôt des nouveaux ?
“Quand je vais au concert, j’aime que l’artiste reprenne ses tubes plutôt qu’il ne propose tous ses nouveaux titres. Un bon concert c’est un concert au cours duquel tu as pu chanter et danser, qui rappelle des souvenirs, qui permette à chacun d’entonner des chansons qu’il connaît. On va par exemple reprendre Les Lionnes, Aux Arbres citoyens, Métis(se), Simon papa tara… Il y aura également des titres du nouvel album sorti en août 2022.”
Vous avez rencontré les musiciens qui vous accompagneront sur scène, comment s’est passée la première répétition ?
“Dans un premier temps et avant que j’arrive, on a échangé par téléphone. J’ai envoyé des titres de chansons que je pensais travailler et leur ai demandé qu’ils m’envoient leurs idées et envies. On a arrêté une liste ensemble ce mardi, le jour de notre première rencontre. Ils ont déjà bien travaillé et tout s’est très bien passé. Ils sont souriants, funs, c’était comme si on avait toujours joué ensemble. On va se revoir encore à trois reprises pour apprendre à se connaître et pouvoir un peu improviser le jour J.”
Qu’allez-vous jouer sur scène, des anciens titres ou plutôt des nouveaux ?
“Quand je vais au concert, j’aime que l’artiste reprenne ses tubes plutôt qu’il ne propose tous ses nouveaux titres. Un bon concert c’est un concert au cours duquel tu as pu chanter et danser, qui rappelle des souvenirs, qui permette à chacun d’entonner des chansons qu’il connaît. On va par exemple reprendre Les Lionnes, Aux Arbres citoyens, Métis(se), Simon papa tara… Il y aura également des titres du nouvel album sorti en août 2022.”
Yannick Noah sera accompagné sur scène par Heremoana au clavier, Adrien à la batterie, Tuhiva à la guitare et Fariki à la basse. La répétition mardi a eu lieu dans le studio d’Armonie prod à Papeete.
Ce nouvel album justement comment le décririez-vous ?
“C’est le 12e. Dans chaque album, j’essaie de raconter quelque chose de mon vécu. Ce nouvel album revient sur ma décision de rentrer au Cameroun. C’était il y a trois ans. Tu fais plusieurs fois le tour du monde et, finalement, tu te rends compte que tu as besoin de retourner chez toi, c’est puissant, et cela recouvre plusieurs dimensions.”
Comme quoi par exemple ?
“J’avoue que j’ai aimé le Cameroun grâce à mère qui était… française. C’est comme un clin d’œil du destin. C’est elle qui a fait aimer son pays à mon père alors qu’il avait plutôt pris la direction de l’Europe. J’ai moi-même aujourd’hui des enfants et petits-enfants métis à qui je souhaite donner un repère, une attache. Ce retour au Cameroun fait sens, notamment, pour tout cela. De mon côté, j’ai passé 50 ans de ma vie en France ainsi qu’aux États-Unis, je ne connaissais pas la partie africaine de mon être. Lorsque je séjournais au Cameron en vacances, je ne me sentais pas chez moi. Je suis rentré pour redécouvrir ma langue, l’ewondo, ma culture, pour découvrir cette partie de moi.”
Comment tout cela se concrétise-t-il sur place ?
“Par tradition, je suis devenu le chef d’Etoudi où je vis, c’est l’équivalent d’un grand quartier. De ce fait, la responsabilité de préserver la culture locale me revient. Elle est, petit à petit, étouffée par la ville proche. On monte des projets pour protéger la langue, la danse et les chants, le rapport avec les ancêtres… Tout ce qui en somme est en train de se perdre, on organise des expositions, événements, on aide à l’ouverture d’école de danse traditionnelle, l’enseignement de l’ewondo à l’école… J’ai également le projet d’agrandir l’école fondée par ma maman.”
Pour revenir à votre album, comment est-il perçu par le public ?
“On a fait une première partie de tournée de septembre à décembre, et nous reprendrons en juin pour faire les festivals cet été pendant trois mois. Deux singles de cet album fonctionnent bien, je m’en rends compte parce que les gens se mettent à chanter quand on les reprend sur scène, il s’agit de Back to Africa et La vie c’est maintenant que nous jouerons à l’Intercontinental.”
Vous êtes déjà venu en Polynésie, quel souvenir gardez-vous du public ?
“C’était il y a longtemps…. Je crois que je n’invente rien en disant qu’ici il y a un accueil très chaleureux. J’éprouve le sentiment très agréable de me sentir chez moi. Je retrouve la culture métissée, la culture tout court. La Polynésie est magnifique, en plus elle est empreinte d’une culture très forte que l’on ressent. C’est très enrichissant, je me sens vraiment comme chez moi et c’est très apaisant.”
“C’est le 12e. Dans chaque album, j’essaie de raconter quelque chose de mon vécu. Ce nouvel album revient sur ma décision de rentrer au Cameroun. C’était il y a trois ans. Tu fais plusieurs fois le tour du monde et, finalement, tu te rends compte que tu as besoin de retourner chez toi, c’est puissant, et cela recouvre plusieurs dimensions.”
Comme quoi par exemple ?
“J’avoue que j’ai aimé le Cameroun grâce à mère qui était… française. C’est comme un clin d’œil du destin. C’est elle qui a fait aimer son pays à mon père alors qu’il avait plutôt pris la direction de l’Europe. J’ai moi-même aujourd’hui des enfants et petits-enfants métis à qui je souhaite donner un repère, une attache. Ce retour au Cameroun fait sens, notamment, pour tout cela. De mon côté, j’ai passé 50 ans de ma vie en France ainsi qu’aux États-Unis, je ne connaissais pas la partie africaine de mon être. Lorsque je séjournais au Cameron en vacances, je ne me sentais pas chez moi. Je suis rentré pour redécouvrir ma langue, l’ewondo, ma culture, pour découvrir cette partie de moi.”
Comment tout cela se concrétise-t-il sur place ?
“Par tradition, je suis devenu le chef d’Etoudi où je vis, c’est l’équivalent d’un grand quartier. De ce fait, la responsabilité de préserver la culture locale me revient. Elle est, petit à petit, étouffée par la ville proche. On monte des projets pour protéger la langue, la danse et les chants, le rapport avec les ancêtres… Tout ce qui en somme est en train de se perdre, on organise des expositions, événements, on aide à l’ouverture d’école de danse traditionnelle, l’enseignement de l’ewondo à l’école… J’ai également le projet d’agrandir l’école fondée par ma maman.”
Pour revenir à votre album, comment est-il perçu par le public ?
“On a fait une première partie de tournée de septembre à décembre, et nous reprendrons en juin pour faire les festivals cet été pendant trois mois. Deux singles de cet album fonctionnent bien, je m’en rends compte parce que les gens se mettent à chanter quand on les reprend sur scène, il s’agit de Back to Africa et La vie c’est maintenant que nous jouerons à l’Intercontinental.”
Vous êtes déjà venu en Polynésie, quel souvenir gardez-vous du public ?
“C’était il y a longtemps…. Je crois que je n’invente rien en disant qu’ici il y a un accueil très chaleureux. J’éprouve le sentiment très agréable de me sentir chez moi. Je retrouve la culture métissée, la culture tout court. La Polynésie est magnifique, en plus elle est empreinte d’une culture très forte que l’on ressent. C’est très enrichissant, je me sens vraiment comme chez moi et c’est très apaisant.”
Pratique
Le 11 et 12 mars à l’Intercontinental.
Tarif : 6 000 Fcfp.
Billetterie : iStore (Carrefour Faa’a) et Lucky Store (Champion Mahina).
Le 11 et 12 mars à l’Intercontinental.
Tarif : 6 000 Fcfp.
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Contact
L.A Production Tahiti
Tél. : 89 48 48 08
Mail : laproductiontahiti.com
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