Le Fifo sera officiellement lancé le mardi 7 février à partir de 8 heures. Une cérémonie est prévue. La grande famille du festival était réunie lundi à l’occasion d’une conférence de presse sur le pae pae a Hiro de la Maison de la culture.
TAHITI, le 6 février 2023 - Réalisatrice, productrice, photographe, Marie-Hélène Villierme a accepté au pied levé d’assumer le rôle de présidente du jury international du Fifo. Elle prend le relai d’Alain Mabanckou qui n’a pas pu se déplacer et compte bien donner du sens à sa mission de la semaine.
Le jury professionnel du 20e Festival international du film documentaire océanien (Fifo) devait être présidé par Alain Mabanckou, écrivain, poète et professeur de littérature francophone à l’Université de Californie (Ucla). Mais ce dernier n’a pas pu prendre l’avion pour rejoindre la Polynésie. Les organisateurs du festival ont donc sollicité Marie-Hélène Villierme à la dernière minute. Elle devait être membre du jury, elle devient donc la présidente. Elle dit avoir été d’abord “très honorée” par cette proposition inattendue. Depuis, elle a pris la mesure et l’ampleur de ses responsabilités. Elle entend donner du sens à sa mission. “Je ne serai pas seulement là pour remplacer Alain Mabanckou.” Elle raconte : “Il y a deux jours, Mareva (déléguée générale de l’association du Fifo, ndlr) m’a appelée en me disant : ‘nous avons un problème’. Je lui ai répondu en lui disant : ‘qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ?’” Marie-Hélène Villierme ne se doutait pas alors de la requête qui allait suivre. “J’ai accepté sans hésiter et sans réfléchir. Il faut faire confiance en nos propres ressources.” Elle a, depuis, poser les contours de sa mission.
Une présidence sur le thème de la transmission
Réalisatrice, productrice, photographe, Marie-Hélène Villierme a obtenu le prix du public au Fifo en 2012 pour son film L’élu du peuple, Pouvana’a te metua. Elle est Polynésienne et connaît bien le festival qu’elle suit depuis vingt ans et la toute première édition. À ce titre, elle annonce qu’elle sera “une mémoire" et partagera ses connaissances. Elle place sa présidence sous le thème de la transmission. Elle sait que les autres membres du jury ont eux aussi une certaine connaissance du festival. “On va partager nos mémoires.”
Le jury professionnel du 20e Festival international du film documentaire océanien (Fifo) devait être présidé par Alain Mabanckou, écrivain, poète et professeur de littérature francophone à l’Université de Californie (Ucla). Mais ce dernier n’a pas pu prendre l’avion pour rejoindre la Polynésie. Les organisateurs du festival ont donc sollicité Marie-Hélène Villierme à la dernière minute. Elle devait être membre du jury, elle devient donc la présidente. Elle dit avoir été d’abord “très honorée” par cette proposition inattendue. Depuis, elle a pris la mesure et l’ampleur de ses responsabilités. Elle entend donner du sens à sa mission. “Je ne serai pas seulement là pour remplacer Alain Mabanckou.” Elle raconte : “Il y a deux jours, Mareva (déléguée générale de l’association du Fifo, ndlr) m’a appelée en me disant : ‘nous avons un problème’. Je lui ai répondu en lui disant : ‘qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ?’” Marie-Hélène Villierme ne se doutait pas alors de la requête qui allait suivre. “J’ai accepté sans hésiter et sans réfléchir. Il faut faire confiance en nos propres ressources.” Elle a, depuis, poser les contours de sa mission.
Une présidence sur le thème de la transmission
Réalisatrice, productrice, photographe, Marie-Hélène Villierme a obtenu le prix du public au Fifo en 2012 pour son film L’élu du peuple, Pouvana’a te metua. Elle est Polynésienne et connaît bien le festival qu’elle suit depuis vingt ans et la toute première édition. À ce titre, elle annonce qu’elle sera “une mémoire" et partagera ses connaissances. Elle place sa présidence sous le thème de la transmission. Elle sait que les autres membres du jury ont eux aussi une certaine connaissance du festival. “On va partager nos mémoires.”
Marie-Hélène Villierme avait été choisie pour être membre du jury de professionnels de la 20e édition du Fifo, elle prend la présidence car Alain Mabanckou n’a pu venir en Polynésie.
Elle dit qu’elle restera très attentive aux sujets, à la technique mais surtout à l’intention portée par les auteurs et les réalisateurs, car cette intention est la garante de la justesse des images et des propos.
Marie-Hélène Villierme a aussi la volonté de transmettre le flambeau. “C’est un moment important, il est temps de passer le bâton à ces jeunes qui ont grandi avec le festival. Nous ne sommes pas partis, mais la nouvelle génération est déjà là.” Avec ces mots, elle adresse un clin d’œil au second jury, composé de membres âgés de 20 ans et constitué spécialement pour les 20 ans du Fifo.
Wallès Kotra, co-fondateur du festival, rappelle que la question de la présidence du Fifo est “un vrai sujet”. Le regard des autres a toujours été important. Choisir des présidentes et présidents venus d’ailleurs, c’est accepté d’être “bousculé”. Pour la première fois, c’est une Polynésienne qui présidera le jury, et c’est “une fierté” et “une joie”, pour Wallès Kotra. “Il est parfois important de revenir à l’essentiel.” Selon Miriama Bono, présidente de l’Afifo, “c’est dans l’ADN du Fifo que de rebon‹dir, de chercher et trouver des solutions”. Toutes les équipes restent mobilisées pour permettre la tenue du festival dans les meilleures conditions malgré les rebondissements.
Coups de cœur, coups de gueule et débats
Fidèle à ses objectifs, le festival va une fois de plus donner la parole “aux infiniment petits du monde” comme les désigne Wallès Kotra, il va faire rêver le public, susciter des coups de cœur et des coups de gueule, permettre la naissance de nouveaux projets. Il se tiendra en quatre espaces : dans les salles de projection où seront diffusés les 13 films en compétition et 12 films hors compétition ainsi que sur le pae pae. Lequel deviendra “comme une agora”, un espace de parole où les thèmes abordés dans les documentaires seront discutés. “Il est important que les citoyens s’emparent des sujets”, a insisté Wallès Kotra. Le Fifo sera également au sein des ateliers professionnels et sur la toile puisque les films sont accessibles en ligne.
Hinatea Ariiotima-Ahne, conseillère technique au ministère de la Culture a par ailleurs rappelé que le festival a permis “de faire émerger la filière de l’audiovisuel”. Elle a annoncé la concrétisation d’un projet plusieurs fois discuté, à savoir le lancement sous peu d’une plateforme de vidéos à la demande dédiée à la Polynésie.
Marie-Hélène Villierme a aussi la volonté de transmettre le flambeau. “C’est un moment important, il est temps de passer le bâton à ces jeunes qui ont grandi avec le festival. Nous ne sommes pas partis, mais la nouvelle génération est déjà là.” Avec ces mots, elle adresse un clin d’œil au second jury, composé de membres âgés de 20 ans et constitué spécialement pour les 20 ans du Fifo.
Wallès Kotra, co-fondateur du festival, rappelle que la question de la présidence du Fifo est “un vrai sujet”. Le regard des autres a toujours été important. Choisir des présidentes et présidents venus d’ailleurs, c’est accepté d’être “bousculé”. Pour la première fois, c’est une Polynésienne qui présidera le jury, et c’est “une fierté” et “une joie”, pour Wallès Kotra. “Il est parfois important de revenir à l’essentiel.” Selon Miriama Bono, présidente de l’Afifo, “c’est dans l’ADN du Fifo que de rebon‹dir, de chercher et trouver des solutions”. Toutes les équipes restent mobilisées pour permettre la tenue du festival dans les meilleures conditions malgré les rebondissements.
Coups de cœur, coups de gueule et débats
Fidèle à ses objectifs, le festival va une fois de plus donner la parole “aux infiniment petits du monde” comme les désigne Wallès Kotra, il va faire rêver le public, susciter des coups de cœur et des coups de gueule, permettre la naissance de nouveaux projets. Il se tiendra en quatre espaces : dans les salles de projection où seront diffusés les 13 films en compétition et 12 films hors compétition ainsi que sur le pae pae. Lequel deviendra “comme une agora”, un espace de parole où les thèmes abordés dans les documentaires seront discutés. “Il est important que les citoyens s’emparent des sujets”, a insisté Wallès Kotra. Le Fifo sera également au sein des ateliers professionnels et sur la toile puisque les films sont accessibles en ligne.
Hinatea Ariiotima-Ahne, conseillère technique au ministère de la Culture a par ailleurs rappelé que le festival a permis “de faire émerger la filière de l’audiovisuel”. Elle a annoncé la concrétisation d’un projet plusieurs fois discuté, à savoir le lancement sous peu d’une plateforme de vidéos à la demande dédiée à la Polynésie.
Pratique
Jusqu’au 12 février 2023 à la Maison de la culture.
Tarif : 1 000 Fcfp par jour, pass semaine à 3 500 Fcfp. Gratuit pour les jeunes âgés de 20 ans cette année.
Tarif en ligne : 300 Fcfp les 24 heures.
Jusqu’au 12 février 2023 à la Maison de la culture.
Tarif : 1 000 Fcfp par jour, pass semaine à 3 500 Fcfp. Gratuit pour les jeunes âgés de 20 ans cette année.
Tarif en ligne : 300 Fcfp les 24 heures.