Louis Devienne revient, comme à son habitude, à la galerie du Chevalet. Il est fidèle, assurant une exposition chaque année depuis plus de 20 ans.
TAHITI, le 23 avril 2023 - La galerie Au Chevalet consacre son nouvel espace d’exposition à Louis Devienne, jusqu’au 31 avril. Après une série de nuits réussies, le peintre tente cette année de retrouver la lumière qui émanait de ses paysages nocturnes en les transposant à la lumière du jour.
Chaque année, il se fixe un nouvel objectif, ou bien, il s’impose une contrainte. Louis Devienne tient à faire évoluer son art d’une année sur l’autre, même si ses œuvres restent reconnaissables entre toutes. En 2022, il avait présenté une série de nuits dans une exposition intitulée Te po e ta ao. La série a fait sensation auprès du public, lui-même en avait été très satisfait. “Cette année, j’ai cherché à retrouver la lumière qui se dégageait de la nuit, j’ai essayé de la transposer à des jours.”
Le sujet et les formes importent peu
Pour ce faire, l’artiste a travaillé de nouvelles couleurs : le jaune clair, le rose, le gris. Il a épaissi les nuages de certaines de ses toiles, s’est concentré sur les contrastes dans les eaux des lagons. Il n’a pas encore réussi à trouver l’harmonie parfaite. La quête se poursuit. Le peintre saisit l’occasion de cette tâche en cours pour rappeler que le sujet et les formes importent peu. Ce qui compte vraiment selon lui, c’est bien la lumière qui émane des œuvres.
Les tableaux de Louis Devienne témoignent de son histoire. Ils racontent les couleurs de l’Afrique. Ils décrivent des ambiances polynésiennes, tous construits avec une pensée européenne. Né en Afrique, dans un petit village du Gabon. Il y a vécu dix ans. Dix années dont il garde des couleurs, des teintes, des nuances. Son père l’imaginait ingénieur. Bachelier à 13 ans, il est entré à l’école des mines, sans conviction.
Tout a changé lors d’un passage à la Villa Arson, une école pilote internationale de beaux-arts située à Nice. Il y a accompagné une amie qui devait passer le concours d’entrée. “J’ai eu un coup de cœur.” Le jour-même, à l’improviste, il a demandé à passer le concours. “Il restait de la place, j’ai passé les épreuves écrites à la suite de quoi, j’ai été admis à l’oral. Là, je savais que c’était fait.” Ses études ont duré cinq ans. Depuis, selon Louis Devienne, son parcours comme est une suite de hasards. “Ce sont des rencontres et situations qui m’ont ramené à la peinture car j’ai essayé de la quitter à plusieurs reprises !”
Le peintre est arrivé à Tahiti en 1996, pour rendre visite à sa mère polynésienne. Cette dernière lui avait pris un aller simple. Pendant son séjour, auquel il voulait mettre fin après avoir gagné un peu d’argent, Louis Devienne a rencontré Patrick Van-Neuffelen. Croyant en ses talents, le galeriste lui a ouvert son espace d’exposition du centre Vaima et lui a appris le métier.
Depuis, le peintre raconte sa Polynésie. Il décrit les scènes et personnages du quotidien, celles et ceux qui l’entourent et “que malheureusement beaucoup ne voient plus”. Il peint les “invisibles”, leur donne corps sur ses toiles.
Un nouvel espace d’exposition au Chevalet
Pour la galerie Au Chevalet, cet événement autour du peintre Devienne est l’occasion d’inaugurer son tout nouvel espace d’exposition situé au rez-de-chaussée. C’est là que les événements temporaires qu’organise la galerie de Taunoa auront désormais lieu. La surface est d’environ 160 mètres carrés. L’étage est désormais consacré à l’atelier d’encadrement, tandis qu’un espace demeure disponible pour le dépôt et la présentation d’œuvres sur de très courtes périodes.
Chaque année, il se fixe un nouvel objectif, ou bien, il s’impose une contrainte. Louis Devienne tient à faire évoluer son art d’une année sur l’autre, même si ses œuvres restent reconnaissables entre toutes. En 2022, il avait présenté une série de nuits dans une exposition intitulée Te po e ta ao. La série a fait sensation auprès du public, lui-même en avait été très satisfait. “Cette année, j’ai cherché à retrouver la lumière qui se dégageait de la nuit, j’ai essayé de la transposer à des jours.”
Le sujet et les formes importent peu
Pour ce faire, l’artiste a travaillé de nouvelles couleurs : le jaune clair, le rose, le gris. Il a épaissi les nuages de certaines de ses toiles, s’est concentré sur les contrastes dans les eaux des lagons. Il n’a pas encore réussi à trouver l’harmonie parfaite. La quête se poursuit. Le peintre saisit l’occasion de cette tâche en cours pour rappeler que le sujet et les formes importent peu. Ce qui compte vraiment selon lui, c’est bien la lumière qui émane des œuvres.
Les tableaux de Louis Devienne témoignent de son histoire. Ils racontent les couleurs de l’Afrique. Ils décrivent des ambiances polynésiennes, tous construits avec une pensée européenne. Né en Afrique, dans un petit village du Gabon. Il y a vécu dix ans. Dix années dont il garde des couleurs, des teintes, des nuances. Son père l’imaginait ingénieur. Bachelier à 13 ans, il est entré à l’école des mines, sans conviction.
Tout a changé lors d’un passage à la Villa Arson, une école pilote internationale de beaux-arts située à Nice. Il y a accompagné une amie qui devait passer le concours d’entrée. “J’ai eu un coup de cœur.” Le jour-même, à l’improviste, il a demandé à passer le concours. “Il restait de la place, j’ai passé les épreuves écrites à la suite de quoi, j’ai été admis à l’oral. Là, je savais que c’était fait.” Ses études ont duré cinq ans. Depuis, selon Louis Devienne, son parcours comme est une suite de hasards. “Ce sont des rencontres et situations qui m’ont ramené à la peinture car j’ai essayé de la quitter à plusieurs reprises !”
Le peintre est arrivé à Tahiti en 1996, pour rendre visite à sa mère polynésienne. Cette dernière lui avait pris un aller simple. Pendant son séjour, auquel il voulait mettre fin après avoir gagné un peu d’argent, Louis Devienne a rencontré Patrick Van-Neuffelen. Croyant en ses talents, le galeriste lui a ouvert son espace d’exposition du centre Vaima et lui a appris le métier.
Depuis, le peintre raconte sa Polynésie. Il décrit les scènes et personnages du quotidien, celles et ceux qui l’entourent et “que malheureusement beaucoup ne voient plus”. Il peint les “invisibles”, leur donne corps sur ses toiles.
Un nouvel espace d’exposition au Chevalet
Pour la galerie Au Chevalet, cet événement autour du peintre Devienne est l’occasion d’inaugurer son tout nouvel espace d’exposition situé au rez-de-chaussée. C’est là que les événements temporaires qu’organise la galerie de Taunoa auront désormais lieu. La surface est d’environ 160 mètres carrés. L’étage est désormais consacré à l’atelier d’encadrement, tandis qu’un espace demeure disponible pour le dépôt et la présentation d’œuvres sur de très courtes périodes.
Peintre “au chiffon”
Louis Devienne a une manière très personnelle de créer. Il commence par des croquis et esquisse (pour les grands formats). Il superpose plusieurs couches de peinture sur sa toile : une blanche d’abord et ensuite une rouge, une marron et une jaune. Puis, avec des morceaux de chiffons, il applique, enlève, estompe des couleurs. Il manipule la matière. Lorsqu’il a besoin de traits plus fin, il peut se servir d’une pointe. Il réalise ses toiles en quelques heures tout au plus, car la peinture sèche au fil du temps.
Louis Devienne a une manière très personnelle de créer. Il commence par des croquis et esquisse (pour les grands formats). Il superpose plusieurs couches de peinture sur sa toile : une blanche d’abord et ensuite une rouge, une marron et une jaune. Puis, avec des morceaux de chiffons, il applique, enlève, estompe des couleurs. Il manipule la matière. Lorsqu’il a besoin de traits plus fin, il peut se servir d’une pointe. Il réalise ses toiles en quelques heures tout au plus, car la peinture sèche au fil du temps.
Pratique
Mahana ma'a i to tatou fenua, jusqu’au 31 avril à la galerie du Chevalet.
Entrée libre.
Horaires : le lundi de 13h30 à 17h30, le mardi, mercredi, jeudi, de 8 heures à midi, de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.
Mahana ma'a i to tatou fenua, jusqu’au 31 avril à la galerie du Chevalet.
Entrée libre.
Horaires : le lundi de 13h30 à 17h30, le mardi, mercredi, jeudi, de 8 heures à midi, de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.