TAHITI, le 26 juillet 2023 - Il a pris ses fonctions il y a quelques jours. Pierre Germon, cofondateur d’Invest in Pacific, vient d’être élu président de la French Tech Polynésie. Il envisage de poursuivre les dynamiques des mandatures précédentes mais également de renforcer les liens avec l’ensemble des territoires d’outre-mer pour donner du poids à leurs appels et problématiques communes.
Vous avez été élu avec votre bureau à la présidence de la French Tech. Pourquoi avoir soumis votre candidature ?
“J’ai intégré le bureau de la French Tech il y a quelque temps en tant que trésorier par intérim. Je me suis dit qu’il y avait vraiment quelque chose à faire. J’ai souhaité m’investir plus activement encore, sans pour autant penser à la présidence en premier lieu. Heiura Itea-Tetaa, qui a été la présidente de 2021 à 2023, a réussi à me donner envie malgré toute l’implication que cela demande.”
Comment vous sentez-vous à l’aube de cette mandature ?
“Le bureau a été élu pour deux ans, de 2023 à 2025. C’est vrai que cela demande du temps, de l’investissement, mais c’est une question d’organisation. J’ai déjà l’habitude d’être multicasquettes, je suis chef d’entreprise. J’ai cofondé Invest in Pacific qui est présent en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie, en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane à partir de septembre et à La Réunion d’ici quelques mois. Je n’ai pas de craintes particulières et j’ai une certaine liberté pour pouvoir me dégager du temps afin d’assurer la présidence, j’ai une certaine latitude quant à mon emploi du temps. Pour autant, je sais que cela sera prenant et qu’il faudra gérer ces nouvelles responsabilités en plus d’un planning déjà bien chargé. Il faut avoir conscience de cela avant de s’engager.”
Que souhaitez-vous pour la French Tech Polynésie ?
“Le fenua est une terre d’innovation, les Polynésiens innovent depuis toujours sans pour autant avoir désigné cela formellement. Il y a donc tout ici pour créer des filières, attirer des talents, les fidéliser, faire rester les talents pour ne pas qu’ils quittent le pays. Je vais chercher à rendre la French Tech et ses acteurs toujours plus accessibles au plus grand nombre. Cet objectif s’inscrit dans la dynamique des mandatures précédents, mais je veux faire encore plus, tout au moins faire aussi bien.”
Concrètement, comment cela va-t-il se traduire ?
“Plusieurs événements sont d’ores et déjà prévus comme ‘L’Innovation fait sa rentrée’ fin août ou bien la journée de la mobilité le 21 septembre. Nous allons également donner des rendez-vous mensuels de moins grande ampleur pour faire vivre la communauté, créer du lien entre les acteurs comme des ateliers de travail, conférences… Le rôle de la French Tech n’est pas de financer des projets, mais de donner accès à l’information. Nous continuerons à déployer des programmes comme la French Tech Tremplin, French Tech Central ou encore French Tech Rise. L’ensemble de nos projets et initiatives respectera les trois thèmes retenus.”
Quels sont ces trois thèmes ?
“Étant labelisée, la French Tech Polynésie se doit de rester en lien avec la vision de la French Tech à l’échelle nationale. Nous avons choisi de suivre les thématiques de parité, souveraineté et animation de la communauté.”
Comment envisagez-vous votre rôle de président ?
“Il n’est pas question de se mettre au-dessus des autres. Être président, c’est bien sûr faire de la représentation, mais je veux, en dehors de cela, privilégier le travail en collaboration. Il me paraît important de déléguer, d’accepter que les idées puissent venir de partout et que les bonnes pratiques soient partagées. Je veux encourager tout le monde à s’impliquer.”
Qu’en est-il de la French Tech dans le Pacifique ?
“Un accord a été signé lors de la dernière mandature entre la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, des liens privilégiés ont déjà été tissés, il faut les entretenir. Nous cherchons maintenant à nous rapprocher d’autres territoires d’outre-mer et notamment de La Réunion qui a été labélisée capitale. De ce fait, la French Tech Réunion aura plus de poids auprès de la French Tech nationale. C’est important car cette dernière reste une grosse machine, et il peut paraître difficile d’avoir de l’écho jusque là-bas. Nous avons, nous les territoires ultramarins, des problématiques semblables. Autant nous regrouper, partager nos solutions et bonnes pratiques et parler d’une voix."
Vous avez été élu avec votre bureau à la présidence de la French Tech. Pourquoi avoir soumis votre candidature ?
“J’ai intégré le bureau de la French Tech il y a quelque temps en tant que trésorier par intérim. Je me suis dit qu’il y avait vraiment quelque chose à faire. J’ai souhaité m’investir plus activement encore, sans pour autant penser à la présidence en premier lieu. Heiura Itea-Tetaa, qui a été la présidente de 2021 à 2023, a réussi à me donner envie malgré toute l’implication que cela demande.”
Comment vous sentez-vous à l’aube de cette mandature ?
“Le bureau a été élu pour deux ans, de 2023 à 2025. C’est vrai que cela demande du temps, de l’investissement, mais c’est une question d’organisation. J’ai déjà l’habitude d’être multicasquettes, je suis chef d’entreprise. J’ai cofondé Invest in Pacific qui est présent en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie, en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane à partir de septembre et à La Réunion d’ici quelques mois. Je n’ai pas de craintes particulières et j’ai une certaine liberté pour pouvoir me dégager du temps afin d’assurer la présidence, j’ai une certaine latitude quant à mon emploi du temps. Pour autant, je sais que cela sera prenant et qu’il faudra gérer ces nouvelles responsabilités en plus d’un planning déjà bien chargé. Il faut avoir conscience de cela avant de s’engager.”
Que souhaitez-vous pour la French Tech Polynésie ?
“Le fenua est une terre d’innovation, les Polynésiens innovent depuis toujours sans pour autant avoir désigné cela formellement. Il y a donc tout ici pour créer des filières, attirer des talents, les fidéliser, faire rester les talents pour ne pas qu’ils quittent le pays. Je vais chercher à rendre la French Tech et ses acteurs toujours plus accessibles au plus grand nombre. Cet objectif s’inscrit dans la dynamique des mandatures précédents, mais je veux faire encore plus, tout au moins faire aussi bien.”
Concrètement, comment cela va-t-il se traduire ?
“Plusieurs événements sont d’ores et déjà prévus comme ‘L’Innovation fait sa rentrée’ fin août ou bien la journée de la mobilité le 21 septembre. Nous allons également donner des rendez-vous mensuels de moins grande ampleur pour faire vivre la communauté, créer du lien entre les acteurs comme des ateliers de travail, conférences… Le rôle de la French Tech n’est pas de financer des projets, mais de donner accès à l’information. Nous continuerons à déployer des programmes comme la French Tech Tremplin, French Tech Central ou encore French Tech Rise. L’ensemble de nos projets et initiatives respectera les trois thèmes retenus.”
Quels sont ces trois thèmes ?
“Étant labelisée, la French Tech Polynésie se doit de rester en lien avec la vision de la French Tech à l’échelle nationale. Nous avons choisi de suivre les thématiques de parité, souveraineté et animation de la communauté.”
Comment envisagez-vous votre rôle de président ?
“Il n’est pas question de se mettre au-dessus des autres. Être président, c’est bien sûr faire de la représentation, mais je veux, en dehors de cela, privilégier le travail en collaboration. Il me paraît important de déléguer, d’accepter que les idées puissent venir de partout et que les bonnes pratiques soient partagées. Je veux encourager tout le monde à s’impliquer.”
Qu’en est-il de la French Tech dans le Pacifique ?
“Un accord a été signé lors de la dernière mandature entre la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, des liens privilégiés ont déjà été tissés, il faut les entretenir. Nous cherchons maintenant à nous rapprocher d’autres territoires d’outre-mer et notamment de La Réunion qui a été labélisée capitale. De ce fait, la French Tech Réunion aura plus de poids auprès de la French Tech nationale. C’est important car cette dernière reste une grosse machine, et il peut paraître difficile d’avoir de l’écho jusque là-bas. Nous avons, nous les territoires ultramarins, des problématiques semblables. Autant nous regrouper, partager nos solutions et bonnes pratiques et parler d’une voix."
Le nouveau bureau de la French Tech Polynésie (de gauche à droite) : Arthur Ceccaldi, trésorier, Heiura Itae-Tetaa, 2e vice-présidente, Hivanui Malet, 1re vice-présidente, Pierre Germon, président, Thibaut Desemberg, trésorier adjoint, et Élodie Lansun, secrétaire.
Une cinquantaine de membres
La French Tech est le mouvement français des start-ups. Un écosystème unique qui réunit des start-ups mais aussi des investisseurs, des décideurs et des community builders. Sa mission ? Faire de la France un des pays les plus attractifs au monde pour les start-ups qui veulent se lancer, partir à la conquête des marchés internationaux et bâtir un avenir qui ait du sens. La Polynesian Tech, Communauté French Tech Polynésie, se positionne comme le hub de la Tech4Islands qu’elle a initiée pour faire émerger, accompagner et propulser à l’international, sur l’axe Indo-Pacifique, des solutions innovantes Tech For Good plus écologiques pour la planète. Elle a été labellisée en 2019. La French Tech Polynésie compte une cinquantaine de membres actifs. Le bureau compte six membres dont le président, tous bénévoles.
La French Tech est le mouvement français des start-ups. Un écosystème unique qui réunit des start-ups mais aussi des investisseurs, des décideurs et des community builders. Sa mission ? Faire de la France un des pays les plus attractifs au monde pour les start-ups qui veulent se lancer, partir à la conquête des marchés internationaux et bâtir un avenir qui ait du sens. La Polynesian Tech, Communauté French Tech Polynésie, se positionne comme le hub de la Tech4Islands qu’elle a initiée pour faire émerger, accompagner et propulser à l’international, sur l’axe Indo-Pacifique, des solutions innovantes Tech For Good plus écologiques pour la planète. Elle a été labellisée en 2019. La French Tech Polynésie compte une cinquantaine de membres actifs. Le bureau compte six membres dont le président, tous bénévoles.