Tahiti, le 13 décembre 2021 - La pièce de théâtre ‘O Morito ta’u vahine est de retour. Cette adaptation de la pièce de Raffy Shart écrite en 1997 et intitulée Ma Femme s’appelle Maurice a déjà été jouée dans plus de 50 pays en différentes langues. Montée par Raffy Shart lui-même, la version locale de la pièce sera sur la scène du Grand théâtre les 17 et 18 décembre.
"Chanter en reo et parler en reo sont deux choses très différents", rapporte le chanteur Rocky Gobrait. Il joue dans la pièce ‘O Morito ta’u vahine. Il s’agit d’une adaptation en tahitien –la traduction a été faite par Jacquot Tiatia– de la pièce Ma Femme s’appelle Maurice de Raffy Shart. Le chanteur est ravi de comprendre "de mieux en mieux la langue" grâce à cette pièce "vraiment hilarante", à découvrir ou re-découvrir les 17 et 18 décembre sur la scène du grand théâtre de la Maison de la culture.
À ses côtés, Christopher Prenat (découvrez aussi le portrait de l'acteur rappelle que les dernières pièces présentées en tahitien remontent à de nombreuses années. Il s'agissait de Te Manu tane, en 1992, et Papa Penu et Mama Roro de Maco Tevane, jouée pour la dernière fois en 2011 à l’occasion des 40 ans de la Maison de la culture. ’O Morito ta’u vahine a la même ambition que ces deux pièces cultes : faire vivre le reo Tahiti. "Le public nous confie être vraiment content de pouvoir, enfin, revoir une pièce en tahitien !", rapporte Christopher Prenat. Il se réjouit comme tous les autres membres de la jeune équipe de comédiens de se réapproprier sa langue et de pouvoir la "rendre cool".
Le reo, "une belle langue"
Christopher Prenat comprenait le reo tahiti avant de s’engager, "même si, d’origine marquisienne, je connaissais mieux le marquisien". Aujourd’hui, il ose parler cette langue. Il saisit la moindre occasion pour s’exprimer en reo tahiti dans son quotidien. "Je cherche à la développer et à susciter l’envie chez d’autres de l’apprendre. Je continue à l’apprendre en écoutant les informations notamment." Le reo tahiti est "une belle langue, elle est très imagée. Ce serait vraiment dommage de la laisser mourir". Lui ne s’y résout pas en tous les cas.
Sonia Gibson, animatrice radio sur Tiare FM, est ravie de vivre cette expérience. Elle n’était jamais montée sur les planches, mais parlait déjà tahitien. Quand la pièce est entrée dans sa vie –elle s’est présentée au casting sans croire à ses chances– elle prenait des cours de story telling en reo tahiti au Conservatoire artistique de Polynésie française. Elle voulait aller plus loin dans son apprentissage et sa maîtrise de la langue. Après deux mois de répétition, elle s’est découverte. Interpréter un rôle en tahitien a d’abord été un challenge. C’est devenu "kiffant" ! "Ça vient des tripes, c’est super fort". Elle aussi saisit toutes les opportunités pour parler en tahitien dans sa vie de tous les jours.
"Chanter en reo et parler en reo sont deux choses très différents", rapporte le chanteur Rocky Gobrait. Il joue dans la pièce ‘O Morito ta’u vahine. Il s’agit d’une adaptation en tahitien –la traduction a été faite par Jacquot Tiatia– de la pièce Ma Femme s’appelle Maurice de Raffy Shart. Le chanteur est ravi de comprendre "de mieux en mieux la langue" grâce à cette pièce "vraiment hilarante", à découvrir ou re-découvrir les 17 et 18 décembre sur la scène du grand théâtre de la Maison de la culture.
À ses côtés, Christopher Prenat (découvrez aussi le portrait de l'acteur rappelle que les dernières pièces présentées en tahitien remontent à de nombreuses années. Il s'agissait de Te Manu tane, en 1992, et Papa Penu et Mama Roro de Maco Tevane, jouée pour la dernière fois en 2011 à l’occasion des 40 ans de la Maison de la culture. ’O Morito ta’u vahine a la même ambition que ces deux pièces cultes : faire vivre le reo Tahiti. "Le public nous confie être vraiment content de pouvoir, enfin, revoir une pièce en tahitien !", rapporte Christopher Prenat. Il se réjouit comme tous les autres membres de la jeune équipe de comédiens de se réapproprier sa langue et de pouvoir la "rendre cool".
Le reo, "une belle langue"
Christopher Prenat comprenait le reo tahiti avant de s’engager, "même si, d’origine marquisienne, je connaissais mieux le marquisien". Aujourd’hui, il ose parler cette langue. Il saisit la moindre occasion pour s’exprimer en reo tahiti dans son quotidien. "Je cherche à la développer et à susciter l’envie chez d’autres de l’apprendre. Je continue à l’apprendre en écoutant les informations notamment." Le reo tahiti est "une belle langue, elle est très imagée. Ce serait vraiment dommage de la laisser mourir". Lui ne s’y résout pas en tous les cas.
Sonia Gibson, animatrice radio sur Tiare FM, est ravie de vivre cette expérience. Elle n’était jamais montée sur les planches, mais parlait déjà tahitien. Quand la pièce est entrée dans sa vie –elle s’est présentée au casting sans croire à ses chances– elle prenait des cours de story telling en reo tahiti au Conservatoire artistique de Polynésie française. Elle voulait aller plus loin dans son apprentissage et sa maîtrise de la langue. Après deux mois de répétition, elle s’est découverte. Interpréter un rôle en tahitien a d’abord été un challenge. C’est devenu "kiffant" ! "Ça vient des tripes, c’est super fort". Elle aussi saisit toutes les opportunités pour parler en tahitien dans sa vie de tous les jours.
"Remettre la machine en route"
Ma femme s’appelle Maurice a déjà été jouée dans plus de 50 pays en différentes langues aux quatre coins du monde. La pièce a même été reprise au cinéma. Elle été écrite par Raffy Shart en 1997 et interprétée à Paris par les deux humoristes Régis Laspalès et Philippe Chevallier. L’auteur, qui est également metteur en scène, s’occupe de l’adaptation locale et des répétitions à Tahiti. Rien n’est laissé au hasard pour ce professionnel exigent, mais "respectueux de chacun" à en croire les interprètes.
Les répétitions ont repris il y a plusieurs jours déjà. "Il faut remettre la machine en route", explique Rocky, "on a eu pas mal de travail pour se remettre tout le texte en mémoire". Pour ceux qui ont déjà vu la pièce, jouée en juillet dernier à Paea, quelques nouveautés sont à attendre, "des détails", précise Rocky Gobrait, "dans le texte et dans le jeu".
Ma femme s’appelle Maurice a déjà été jouée dans plus de 50 pays en différentes langues aux quatre coins du monde. La pièce a même été reprise au cinéma. Elle été écrite par Raffy Shart en 1997 et interprétée à Paris par les deux humoristes Régis Laspalès et Philippe Chevallier. L’auteur, qui est également metteur en scène, s’occupe de l’adaptation locale et des répétitions à Tahiti. Rien n’est laissé au hasard pour ce professionnel exigent, mais "respectueux de chacun" à en croire les interprètes.
Les répétitions ont repris il y a plusieurs jours déjà. "Il faut remettre la machine en route", explique Rocky, "on a eu pas mal de travail pour se remettre tout le texte en mémoire". Pour ceux qui ont déjà vu la pièce, jouée en juillet dernier à Paea, quelques nouveautés sont à attendre, "des détails", précise Rocky Gobrait, "dans le texte et dans le jeu".
L’histoire
Tihoti est un mari volage. Il vit aux crochets de sa femme Marina issue d'une famille aisée. Excédée par les promesses non tenues de Tihoti, Katia, sa maitresse, veut révéler à Marina qu'elle est la maîtresse de son mari, afin de la pousser au divorce. Sur ces entre-faits, Tihoti essaie d'enrôler Morito, le bénévole d'une association caritative de passage dans l'immeuble, pour qu'il prenne le rôle de sa femme afin de chasser sa maitresse. Malheureusement pour Tihoti, Morito ne sera pas la femme qu'il espérait. Un couple de retraités et le mari de Katia achèveront la confusion de Tihoti qui ne sortira pas indemne du chaos.
Tihoti est un mari volage. Il vit aux crochets de sa femme Marina issue d'une famille aisée. Excédée par les promesses non tenues de Tihoti, Katia, sa maitresse, veut révéler à Marina qu'elle est la maîtresse de son mari, afin de la pousser au divorce. Sur ces entre-faits, Tihoti essaie d'enrôler Morito, le bénévole d'une association caritative de passage dans l'immeuble, pour qu'il prenne le rôle de sa femme afin de chasser sa maitresse. Malheureusement pour Tihoti, Morito ne sera pas la femme qu'il espérait. Un couple de retraités et le mari de Katia achèveront la confusion de Tihoti qui ne sortira pas indemne du chaos.
Pratique
17 et 18 décembre au grand théâtre de la Maison de la culture.
Tickets à partir de 3 300 Fcfp pour les moins de 12 ans.
En vente en ligne, dans les magasins Carrefour et à Radio 1/Tiare FM Fare Ute.
17 et 18 décembre au grand théâtre de la Maison de la culture.
Tickets à partir de 3 300 Fcfp pour les moins de 12 ans.
En vente en ligne, dans les magasins Carrefour et à Radio 1/Tiare FM Fare Ute.