TAHITI, le 15 août 2022 - Organisée par l’Institut français du leadership positif et Anuanua formation, la semaine du leadership positif aura lieu du 19 au 21 septembre. Elle sera animée par le fondateur de l’institut, qui fera le déplacement à Tahiti.
Entrepreneur, chercheur associé à la Chaire Essec Change management, écrivain, conférencier, Yves Le Bihan se dit "explorateur de l’humain". Il est à l’origine du concept de leader positif en France. Il est aussi co-fondateur d’Initiative Mindfulness France et intervient à l’Assemblée nationale et au Sénat sur les bienfaits de l’entrainement mental sur la santé mentale et la société. Il a fondé́ l'Institut français du leadership positif, un lab de nouveaux modèles de leadership et de transformation des dirigeants et des organisations, regroupant plusieurs groupes du Cac40, des chercheurs français (CNRS, Essec) et anglo-saxons (Princeton, University of California Santa Barbara).
Avant toute chose, qu’est-ce que ce concept de leadership positif ?
"Nous avons créé le modèle du Leader positif en France sur une conviction : nous ne pouvons pas transformer efficacement son organisation si nous ne partons pas de notre propre transformation en tant que leader ou manager. Notre mission est d’étudier et cultiver les qualités fondamentales des leaders et leur impact sur leur écosystème pour transformer les organisations en agents d’impact sociétal positif. La qualité majeure du leader est la conscience et l’acceptation de soi. Toutes les autres en découlent. Le leadership positif consiste à diriger de l’intérieur vers l’extérieur de soi. Ce qui permet de développer le leadership de soi, le leadership auprès des équipes par, notamment, l’empathie, la gratitude, l’équité, l’optimisme, la responsabilité, l’exigence. L’idée étant d’impacter positivement le monde par une culture plus attentive et solidaire, enthousiaste et audacieuse, inclusive et reconnaissante, agile et responsable, les organisations deviennent les principaux agents d’impact sociétal positif dont notre planète a tant besoin."
Comment se distingue le leader positif ?
"Un leader positif se distingue d’abord par ses qualités humaines : conscience fine et acceptation de soi, empathie, optimisme lucide, flexibilité émotionnelle et cognitive, résilience, capacité à mobiliser son collectif et encourager les interactions positives pour viser une performance plus durable, respectueuse, solidaire, en conscience. "
Qu'est-ce qui vous a amené à créer ce modèle?
"Il y a deux raisons : l’une est intérieure, l’autre extérieure. Intérieure parce que j’ai pris conscience de ma propre transformation personnelle et que ma raison d’être est d’accompagner les dirigeants et les individus en général. Extérieure, parce qu’à force de coacher ou de former des centaines de dirigeants et managers, j’ai réalisé que les outils classiques ne marchaient plus. Pour adresser les grands défis du monde de demain, il fallait changer de logiciel interne pour les dirigeants et managers. Et pour cela, notre modèle de leader positif, basé sur 9 ans de recherche et trois piliers scientifiques (psychologie positive, neurosciences cognitives et sciences contemplatives), a montré ses bénéfices. On peut réellement transformer nos leaders dans la durée, pour que le meilleur advienne."
Est-ce possible d'être et de rester un "leader positif" en toutes circonstances?
"Oui et le choc sanitaire n’a pas changé la donne : il a révélé brutalement le champ des possibles. Il est devenu possible d’organiser le travail autrement et de changer de posture de leader. Je dirais que cette crise a accéléré la transformation nécessaire des modèles de leadership. On peut être leader positif dans la crise qui amène à encore plus de flexibilité, d’empathie, d’ouverture aux autres, d’optimisme lucide, d’interdépendance, d’apprendre à désapprendre pour mieux réapprendre. Cette crise est une aubaine pour accélérer les prises de conscience et changer de modèle (de société, d’organisation donc de leadership)."
Est-ce que toutes les entreprises, quels que soient le secteur, la taille, le lieu géographique, peuvent s'inspirer de ce modèle ?
"Je le crois. À partir du moment ou un dirigeant doit mobiliser une équipe, des partenaires vers un but et des étapes, quels que soient la taille et le secteur d’activité, je pense que l’on peut s’inspirer ou adopter ce modèle. Nous intervenons pour des PME ou de grands groupes dans des secteurs très différents (tourisme, banque, distribution, agro-alimentaire, énergie, santé...). "
Qu'espérez-vous apporter aux entreprises polynésiennes ?
"Je suis ravi d’intervenir personnellement pendant cette semaine polynésienne du leadership positif et aller au contact de dirigeants, managers du secteur public ou privé. L’humilité est l’une des qualités d’un leader positif alors je me garderai bien d’annoncer ce que cette semaine de conférences, ateliers, formation va apporter aux entreprises polynésiennes qui vont y participer. En revanche, mon intervention consiste à partager des outils simples et pratiques, des preuves notamment scientifiques et celles d’autres dirigeants que nous avons accompagnés, d’éveiller des prises de conscience et d’ouvrir le dialogue avec les dirigeants et managers présents pour comprendre les spécificités du management en Polynésie. Enfin, je dirais que mon espoir est aussi de me nourrir de votre culture et d’apprendre autant que j’aurais pu transmettre...D’ailleurs, j’ai le sentiment que plusieurs des outils du leader positif vont résonner avec ce que j’ai appris de votre culture lors mon premier séjour en août 2021 sur le Fenua .... "
Entrepreneur, chercheur associé à la Chaire Essec Change management, écrivain, conférencier, Yves Le Bihan se dit "explorateur de l’humain". Il est à l’origine du concept de leader positif en France. Il est aussi co-fondateur d’Initiative Mindfulness France et intervient à l’Assemblée nationale et au Sénat sur les bienfaits de l’entrainement mental sur la santé mentale et la société. Il a fondé́ l'Institut français du leadership positif, un lab de nouveaux modèles de leadership et de transformation des dirigeants et des organisations, regroupant plusieurs groupes du Cac40, des chercheurs français (CNRS, Essec) et anglo-saxons (Princeton, University of California Santa Barbara).
Avant toute chose, qu’est-ce que ce concept de leadership positif ?
"Nous avons créé le modèle du Leader positif en France sur une conviction : nous ne pouvons pas transformer efficacement son organisation si nous ne partons pas de notre propre transformation en tant que leader ou manager. Notre mission est d’étudier et cultiver les qualités fondamentales des leaders et leur impact sur leur écosystème pour transformer les organisations en agents d’impact sociétal positif. La qualité majeure du leader est la conscience et l’acceptation de soi. Toutes les autres en découlent. Le leadership positif consiste à diriger de l’intérieur vers l’extérieur de soi. Ce qui permet de développer le leadership de soi, le leadership auprès des équipes par, notamment, l’empathie, la gratitude, l’équité, l’optimisme, la responsabilité, l’exigence. L’idée étant d’impacter positivement le monde par une culture plus attentive et solidaire, enthousiaste et audacieuse, inclusive et reconnaissante, agile et responsable, les organisations deviennent les principaux agents d’impact sociétal positif dont notre planète a tant besoin."
Comment se distingue le leader positif ?
"Un leader positif se distingue d’abord par ses qualités humaines : conscience fine et acceptation de soi, empathie, optimisme lucide, flexibilité émotionnelle et cognitive, résilience, capacité à mobiliser son collectif et encourager les interactions positives pour viser une performance plus durable, respectueuse, solidaire, en conscience. "
Qu'est-ce qui vous a amené à créer ce modèle?
"Il y a deux raisons : l’une est intérieure, l’autre extérieure. Intérieure parce que j’ai pris conscience de ma propre transformation personnelle et que ma raison d’être est d’accompagner les dirigeants et les individus en général. Extérieure, parce qu’à force de coacher ou de former des centaines de dirigeants et managers, j’ai réalisé que les outils classiques ne marchaient plus. Pour adresser les grands défis du monde de demain, il fallait changer de logiciel interne pour les dirigeants et managers. Et pour cela, notre modèle de leader positif, basé sur 9 ans de recherche et trois piliers scientifiques (psychologie positive, neurosciences cognitives et sciences contemplatives), a montré ses bénéfices. On peut réellement transformer nos leaders dans la durée, pour que le meilleur advienne."
Est-ce possible d'être et de rester un "leader positif" en toutes circonstances?
"Oui et le choc sanitaire n’a pas changé la donne : il a révélé brutalement le champ des possibles. Il est devenu possible d’organiser le travail autrement et de changer de posture de leader. Je dirais que cette crise a accéléré la transformation nécessaire des modèles de leadership. On peut être leader positif dans la crise qui amène à encore plus de flexibilité, d’empathie, d’ouverture aux autres, d’optimisme lucide, d’interdépendance, d’apprendre à désapprendre pour mieux réapprendre. Cette crise est une aubaine pour accélérer les prises de conscience et changer de modèle (de société, d’organisation donc de leadership)."
Est-ce que toutes les entreprises, quels que soient le secteur, la taille, le lieu géographique, peuvent s'inspirer de ce modèle ?
"Je le crois. À partir du moment ou un dirigeant doit mobiliser une équipe, des partenaires vers un but et des étapes, quels que soient la taille et le secteur d’activité, je pense que l’on peut s’inspirer ou adopter ce modèle. Nous intervenons pour des PME ou de grands groupes dans des secteurs très différents (tourisme, banque, distribution, agro-alimentaire, énergie, santé...). "
Qu'espérez-vous apporter aux entreprises polynésiennes ?
"Je suis ravi d’intervenir personnellement pendant cette semaine polynésienne du leadership positif et aller au contact de dirigeants, managers du secteur public ou privé. L’humilité est l’une des qualités d’un leader positif alors je me garderai bien d’annoncer ce que cette semaine de conférences, ateliers, formation va apporter aux entreprises polynésiennes qui vont y participer. En revanche, mon intervention consiste à partager des outils simples et pratiques, des preuves notamment scientifiques et celles d’autres dirigeants que nous avons accompagnés, d’éveiller des prises de conscience et d’ouvrir le dialogue avec les dirigeants et managers présents pour comprendre les spécificités du management en Polynésie. Enfin, je dirais que mon espoir est aussi de me nourrir de votre culture et d’apprendre autant que j’aurais pu transmettre...D’ailleurs, j’ai le sentiment que plusieurs des outils du leader positif vont résonner avec ce que j’ai appris de votre culture lors mon premier séjour en août 2021 sur le Fenua .... "
Pratique
Du 19 au 21 septembre avec atelier conférence : Introduction au leadership positif sur 1 matinée le lundi 19 septembre de 8h à 12h suivie d’un déjeuner à l’Intercontinental Tahiti. Tarif : 60 000 Fcfp par participant, déjeuner compris.
Une formation : le leadership positif ou comment développer la transformation et la performance durable de son organisation sur 2 journées mardi 20 septembre et mercredi 21 septembre de 8h à 16h30 à l’Intercontinental Tahiti. Tarif : 120 000 Fcfp par participant, déjeuner compris.
Contact : Alain Dusart au 87 78 34 46 ou par mail : [email protected].
Une formation : le leadership positif ou comment développer la transformation et la performance durable de son organisation sur 2 journées mardi 20 septembre et mercredi 21 septembre de 8h à 16h30 à l’Intercontinental Tahiti. Tarif : 120 000 Fcfp par participant, déjeuner compris.
Contact : Alain Dusart au 87 78 34 46 ou par mail : [email protected].