PAPEETE, le 19 juillet 2016. Le CESC a adopté ce mardi un vœu demandant de créer pour les "taties communales" un statut sur le modèle des agents territoriaux spécialisés des écoles maternelle (Atsem) qui existent en métropole.
Mi-juin, la fédération des associations de parents de l'élève des écoles publiques de Papeete (FAPEEP) avait tiré la sonnette d'alarme en cessant d'assurer la surveillance des élèves, durant les temps périscolaires, pour les écoles du premier degré de Papeete. Par cette mesure, la fédération souhaitait soulever la question de savoir quels sont les personnels qui devraient normalement être affectés à cette mission.
"A l'heure actuelle, hormis le personnel non formé, rémunéré par ces associations, les agents recrutés par les communes, en qualité de techniciens de surface dans les écoles, assurent également cette surveillance, ainsi que d'autres tâches qui ne relèvent, en principe pas, de leurs attributions", souligne le CESC dans son vœu. Ce texte a été examiné ce mardi et adopté par 28 voix pour et une abstention.
La quatrième institution du Pays s'est saisie du dossier. Pour elle, il faut que le statut des agents communaux assurant ces tâches soit "régularisé, dans un cadre d'emplois spécifique, tel qu'il existe en métropole".
Dans l'Hexagone, les personnels communaux affectés à ces fonctions sont les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem). Ceux-ci sont chargés d'accueillir les enfants dans la classe, les aider à s'habiller et se déshabiller, à préparer les activités récréatives avec l'enseignant, à accompagner les enfants aux toilettes, à la cantine…
"De toute évidence, les 'taties communales' exercent aujourd'hui, dans les écoles maternelles le métier d'Atsem", souligne le CESC dans son vœu. "Les taties exercent ces diverses fonctions sans qu'aucun statut juridique ne leur soit destiné."
La création d'un statut local des Atsem aurait des avantages selon le CESC. Cela leur donnerait accès "à des formations en relation avec la petite enfance (auxiliaire de puériculture, CAP Petite enfance) et ce serait aussi "une marque de reconnaissance pour le travail fourni depuis années par ces 'taties'".
Mi-juin, la fédération des associations de parents de l'élève des écoles publiques de Papeete (FAPEEP) avait tiré la sonnette d'alarme en cessant d'assurer la surveillance des élèves, durant les temps périscolaires, pour les écoles du premier degré de Papeete. Par cette mesure, la fédération souhaitait soulever la question de savoir quels sont les personnels qui devraient normalement être affectés à cette mission.
"A l'heure actuelle, hormis le personnel non formé, rémunéré par ces associations, les agents recrutés par les communes, en qualité de techniciens de surface dans les écoles, assurent également cette surveillance, ainsi que d'autres tâches qui ne relèvent, en principe pas, de leurs attributions", souligne le CESC dans son vœu. Ce texte a été examiné ce mardi et adopté par 28 voix pour et une abstention.
La quatrième institution du Pays s'est saisie du dossier. Pour elle, il faut que le statut des agents communaux assurant ces tâches soit "régularisé, dans un cadre d'emplois spécifique, tel qu'il existe en métropole".
Dans l'Hexagone, les personnels communaux affectés à ces fonctions sont les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem). Ceux-ci sont chargés d'accueillir les enfants dans la classe, les aider à s'habiller et se déshabiller, à préparer les activités récréatives avec l'enseignant, à accompagner les enfants aux toilettes, à la cantine…
"De toute évidence, les 'taties communales' exercent aujourd'hui, dans les écoles maternelles le métier d'Atsem", souligne le CESC dans son vœu. "Les taties exercent ces diverses fonctions sans qu'aucun statut juridique ne leur soit destiné."
La création d'un statut local des Atsem aurait des avantages selon le CESC. Cela leur donnerait accès "à des formations en relation avec la petite enfance (auxiliaire de puériculture, CAP Petite enfance) et ce serait aussi "une marque de reconnaissance pour le travail fourni depuis années par ces 'taties'".