
Au centre de détention de Tatutu, des membres du personnel se mobilisent depuis l’an dernier (Crédit : FO Justice).
Tahiti, le 18 avril 2025 – Les tensions s’accumulent entre une partie du personnel et la directrice du centre de détention de Papeari, depuis l’an dernier. Deux manifestations ont été organisées ce mois-ci pour dénoncer “un manque de respect” et solliciter “l’amélioration des conditions de travail”. Un nouveau rassemblement est fixé au jeudi 24 avril.
Depuis un an, une partie du personnel du centre de détention de Papeari fait part de son mécontentement à l’égard de la directrice de l’établissement, Virginie Tanquerel. À défaut de grève, deux manifestations ont été organisées le 25 avril et 23 octobre de l’année dernière. Deux autres rassemblements se sont déjà tenus cette année, le 7 avril, en marge de la journée des métiers pénitentiaires, et le 15 avril.
Selon Karl Manutahi, secrétaire territorial du syndicat FO Justice et ancien chef adjoint de la détention, plus de 80 membres du personnel, tous corps de métiers confondus, soutiendraient le mouvement sur un effectif total de plus de 210 personnes. “Beaucoup ont demandé leur mutation, dont plusieurs chefs de service et officiers, ou ont un suivi psychologique. Ce sont des curseurs alarmants. Le dialogue est très compliqué. C’est notre quatrième direction et c’est la première fois que ça nous arrive : elle veut tout révolutionner et on n’a aucune visibilité !” remarque le représentant, évoquant “un manque de respect” et “une attitude condescendante” de la part de la cheffe d’établissement.
Depuis un an, une partie du personnel du centre de détention de Papeari fait part de son mécontentement à l’égard de la directrice de l’établissement, Virginie Tanquerel. À défaut de grève, deux manifestations ont été organisées le 25 avril et 23 octobre de l’année dernière. Deux autres rassemblements se sont déjà tenus cette année, le 7 avril, en marge de la journée des métiers pénitentiaires, et le 15 avril.
Selon Karl Manutahi, secrétaire territorial du syndicat FO Justice et ancien chef adjoint de la détention, plus de 80 membres du personnel, tous corps de métiers confondus, soutiendraient le mouvement sur un effectif total de plus de 210 personnes. “Beaucoup ont demandé leur mutation, dont plusieurs chefs de service et officiers, ou ont un suivi psychologique. Ce sont des curseurs alarmants. Le dialogue est très compliqué. C’est notre quatrième direction et c’est la première fois que ça nous arrive : elle veut tout révolutionner et on n’a aucune visibilité !” remarque le représentant, évoquant “un manque de respect” et “une attitude condescendante” de la part de la cheffe d’établissement.
Des discussions, mais pas d’engagements
Sur leurs tracts, les manifestants dénoncent par ailleurs “un manque de réactivité dans la gestion des problèmes techniques”, citant plusieurs exemples, dont la station d’épuration saturée, des ascenseurs et monte-charge en panne, des serveurs obsolètes, ou encore un parc automobile vieillissant. Ils réclament également “le respect des engagements pris sur l’amélioration des conditions de travail”, soulignent “l’augmentation constante de la charge de travail” associée à un manque d’effectif et contestent “l’utilisation arbitraire du trentième [une retenue sur salaire, NDLR]”.
Si des discussions ont bien eu lieu, à ce stade, les manifestants restent en attente d’engagements écrits. “On veut préserver notre outil de travail. On est solidaires des enjeux actuels en métropole et de nos collègues polynésiens, mais on ne cache pas notre colère par rapport à notre situation”, conclut Karl Manutahi.
Une nouvelle mobilisation est fixée au jeudi 24 avril. Contactée, la direction n’aurait pas été autorisée à réagir dans l’immédiat.