Tahiti le 6 novembre 2024. Cyclisme. C’est une sacrée surprise que l’ancien champion de cyclisme, Laurent Jalabert, a réservé aux amateurs de vélo en Polynésie française. Afin de pouvoir s’inscrire ponctuellement sur certaines courses en 2025, celui qu’on surnommait le Panda a décidé de prendre une licence de cycliste amateur au Fenua. Un choix du cœur pour le sportif qui roule encore environ 15 000 kilomètres par an, et qui a fait connaitre sa décision au lendemain de son départ de trois semaines de vacances aux Raromatai.
Dans une vidéo parue sur les réseaux sociaux, Laurent Jalabert explique qu’il a pris cette licence et qu’il « encourage tous les jeunes qui aiment ce sport à se licencier et à se mettre aux compétitions. J’espère avoir cette chance un jour avoir la chance de voir un coureur tahitien sur les routes du Tour de France. A vous de jouer », lance-t-il.
Contacté sur son lieu de vacances, où il enchaînait footing en montagne, VTT, kayak, plongée et même une rencontre impromptue avec une baleine et son baleineau, Laurent Jalabert nous confié les raisons de cette décision pour le moins insolite, alors qu’il réside dans le Tarn-et-Garonne.
« On a le droit de se licencier n’importe où », s’amuse le champion français. « Je ne fais plus de compétition, mais il m’arrive parfois de participer à des cyclosportives, ou des courses de gravel (pratique du vélo qui mélange des passages sur route ainsi que sur des sentiers, des pistes et des chemins, ndr.). Avoir une licence dans un club, c’est beaucoup plus facile pour s’inscrire ponctuellement à ces courses plutôt que de courir après les médecins pour avoir un certificat médical. »
Laurent Jalabert, ancien parrain de la Ronde Tahitienne en 2016, qu’il a d’ailleurs terminé à la 4e position, vient tout juste de finir 9e au scratch au récent triathlon X-terra à Moorea. C’était là sa toute première participation à ce type de course.
Une magnifique place alors que ce X-terra était finalement sa seule course avec dossard de 2024. « Oui, j’avais prévu de venir en Polynésie pendant 3 semaines, et en arrivant, Jean-Michel Monnot, qui organise ce triathlon, a eu écho de ma présence en Polynésie. Il m’a proposé d’y participer. J’ai pris mon VTT, et c’est d’ailleurs la seule fois que je m’en suis servi. C’était une course très sympa. C’est la première fois que je faisais un X-terra. J’ai trouvé ça super amusant. »
Dans une vidéo parue sur les réseaux sociaux, Laurent Jalabert explique qu’il a pris cette licence et qu’il « encourage tous les jeunes qui aiment ce sport à se licencier et à se mettre aux compétitions. J’espère avoir cette chance un jour avoir la chance de voir un coureur tahitien sur les routes du Tour de France. A vous de jouer », lance-t-il.
Contacté sur son lieu de vacances, où il enchaînait footing en montagne, VTT, kayak, plongée et même une rencontre impromptue avec une baleine et son baleineau, Laurent Jalabert nous confié les raisons de cette décision pour le moins insolite, alors qu’il réside dans le Tarn-et-Garonne.
« On a le droit de se licencier n’importe où », s’amuse le champion français. « Je ne fais plus de compétition, mais il m’arrive parfois de participer à des cyclosportives, ou des courses de gravel (pratique du vélo qui mélange des passages sur route ainsi que sur des sentiers, des pistes et des chemins, ndr.). Avoir une licence dans un club, c’est beaucoup plus facile pour s’inscrire ponctuellement à ces courses plutôt que de courir après les médecins pour avoir un certificat médical. »
Laurent Jalabert, ancien parrain de la Ronde Tahitienne en 2016, qu’il a d’ailleurs terminé à la 4e position, vient tout juste de finir 9e au scratch au récent triathlon X-terra à Moorea. C’était là sa toute première participation à ce type de course.
Une magnifique place alors que ce X-terra était finalement sa seule course avec dossard de 2024. « Oui, j’avais prévu de venir en Polynésie pendant 3 semaines, et en arrivant, Jean-Michel Monnot, qui organise ce triathlon, a eu écho de ma présence en Polynésie. Il m’a proposé d’y participer. J’ai pris mon VTT, et c’est d’ailleurs la seule fois que je m’en suis servi. C’était une course très sympa. C’est la première fois que je faisais un X-terra. J’ai trouvé ça super amusant. »
Du x-terra à la licence
Suite à sa participation, c’est un échange avec son ami, Benoit Rival, qui va ouvrir la porte à une prise de licence surprise.
« Je comptais prendre une licence cette année et comme on se connaît avec Benoît Rival (président du VCT, ndr.), je lui ai demandé si je pouvais prendre une licence ici. Je trouve ça rigolo quelque part. Moi, ça me rend service, et puis d’une certaine manière, cela peut aider le club. Je vais pouvoir en parler, courir sous leur nom, jouer de ma notoriété pour promouvoir le vélo en Polynésie. »
Laurent Jalabert, comme finalement de très nombreux touristes, a été « mordu » par la Polynésie. « Vous avez des paysages tellement magnifiques », explique-t-il, sans jamais perdre de vue le sport. « Je suis content de voir dans un territoire comme le votre qu’il y a une passion pour le vélo. Ce n’est pas facile de faire du vélo ici. Il fait très chaud. Il n’y a pas assez de compétitions organisées malgré la présence de clubs qui se démènent. Si ça pouvait se développer d’avantage, on aura peut-être la chance de voir un cycliste polynésien engagé dans le Tour de France. J’aimerai bien voir ça. »
Amateur de randonnées, Laurent Jalabert et sa compagne sont « rentrés dans les terres » pendant leur séjour, pour découvrir les beautés cachées des vallées de la Polynésie française. Mais le cycliste n’oublie jamais son premier instrument. « Si j’avais eu un vélo, j’en aurai fait avec plaisir parce que les routes sont très belles, il n’y a pas beaucoup de circulation. » Le champion fait surtout référence aux routes des Raromatai où il a séjourné. « Quand j’étais sur Raiatea et Huahine, je trouvais que les routes étaient vraiment superbes. Après, c’est répétitif », rie-t-il. « Le tour de l’île, il n’est pas long. »
S’il en avait eu l’occasion, il aurait bien aimé sortir le vélo tout terrain pour s’enfoncer dans les pistes de Moorea et Tahiti aussi.
Désormais, c’est en fonction de son emploi du temps que Laurent Jalabert utilisera cette licence. Son agenda 2025 est déjà très chargé professionnellement, et ce sera à lui de voir s’il peut s’offrir quelques courses dans l’année. « Ce n’est pas l’envie qui manque, c’est surtout le temps », poursuit-il. Quant à participer à une course locale, « ce n’est pas vraiment sur ma route », explique-t-il en riant. « Mais on ne sait jamais. La Polynésie est une destination où j’ai pas mal de connaissance, des gens que j’apprécie bien, des îles magnifiques… Si l’occasion se présente de passer par ici et de soutenir le vélo, je le ferai avec plaisir. »
« Je comptais prendre une licence cette année et comme on se connaît avec Benoît Rival (président du VCT, ndr.), je lui ai demandé si je pouvais prendre une licence ici. Je trouve ça rigolo quelque part. Moi, ça me rend service, et puis d’une certaine manière, cela peut aider le club. Je vais pouvoir en parler, courir sous leur nom, jouer de ma notoriété pour promouvoir le vélo en Polynésie. »
Laurent Jalabert, comme finalement de très nombreux touristes, a été « mordu » par la Polynésie. « Vous avez des paysages tellement magnifiques », explique-t-il, sans jamais perdre de vue le sport. « Je suis content de voir dans un territoire comme le votre qu’il y a une passion pour le vélo. Ce n’est pas facile de faire du vélo ici. Il fait très chaud. Il n’y a pas assez de compétitions organisées malgré la présence de clubs qui se démènent. Si ça pouvait se développer d’avantage, on aura peut-être la chance de voir un cycliste polynésien engagé dans le Tour de France. J’aimerai bien voir ça. »
Amateur de randonnées, Laurent Jalabert et sa compagne sont « rentrés dans les terres » pendant leur séjour, pour découvrir les beautés cachées des vallées de la Polynésie française. Mais le cycliste n’oublie jamais son premier instrument. « Si j’avais eu un vélo, j’en aurai fait avec plaisir parce que les routes sont très belles, il n’y a pas beaucoup de circulation. » Le champion fait surtout référence aux routes des Raromatai où il a séjourné. « Quand j’étais sur Raiatea et Huahine, je trouvais que les routes étaient vraiment superbes. Après, c’est répétitif », rie-t-il. « Le tour de l’île, il n’est pas long. »
S’il en avait eu l’occasion, il aurait bien aimé sortir le vélo tout terrain pour s’enfoncer dans les pistes de Moorea et Tahiti aussi.
Désormais, c’est en fonction de son emploi du temps que Laurent Jalabert utilisera cette licence. Son agenda 2025 est déjà très chargé professionnellement, et ce sera à lui de voir s’il peut s’offrir quelques courses dans l’année. « Ce n’est pas l’envie qui manque, c’est surtout le temps », poursuit-il. Quant à participer à une course locale, « ce n’est pas vraiment sur ma route », explique-t-il en riant. « Mais on ne sait jamais. La Polynésie est une destination où j’ai pas mal de connaissance, des gens que j’apprécie bien, des îles magnifiques… Si l’occasion se présente de passer par ici et de soutenir le vélo, je le ferai avec plaisir. »
Palmarès professionnel de Laurent Jalabert
Champion du monde contre-la-montre 1997
Champion de France sur route 1998
Tour d'Espagne 1995
Maillot vert Tour de France 1992 et 1995
Maillot vert Tour d'Italie 1999
Maillot vert Tour d'Espagne 1994, 1995, 1996 et 1997
Maillot à pois Tour de France 2001 et 2002
Maillot à pois Tour d'Espagne 1995
Tour de France (4 étapes)
Tour d'Espagne (18 étapes)
Tour d'Italie (3 étapes)
Clasica San Sebastian : 2 (2001, 2002)
Milan-San Remo : 1995
Tour de Lombardie : 1997
Flèche Wallonne : 2 (1995, 1997)
Tour de Catalogne : 1995
GP du Midi Libre : 1996
Paris-Nice : 3 (1995, 1996, 1997)
Tour de Romandie : 1999
Classique des Alpes : 2 (1996, 1998)
Tour du Pays-Basque : 1999
Coppa Agostoni : 2002
Classic Haribo : 1996
Critérium international : 1995
GP de Villafranca de Ordizia : 1999
Montjuich : 1997
Milan-Turin : 1997
Paris-Bourges : 1990
Trofeo Luis Puig : 1993
Route Adélie : 1997
Semaine Catalane : 2 (1999, 2000)
Route du Sud : 1996
Tour des Asturies : 1998
Tour de Burgos : 1997
Tour du Haut-Var : 2 (1998, 2002)
Tour Méditerranéen : 2000