TAHITI, le 22 août 2021 - L’artiste, chanteur et compositeur, a récemment dévoilé son dernier clip. Tourné aux Tuamotu avec les enfants de trois îles dans des paysages paradisiaques pour faire rêver, il insiste sur les problématiques environnementales.
“Au rythme actuel de pollution, il y aura d’ici 2050 plus de plastique que de poisson dans les océans”. C’est avec ces mots que démarre le dernier clip du chanteur et compositeur Eto. Il accompagne la chanson A Fa’atura i to ‘oe fenua née pendant le tour du monde de l’artiste. “Notre terre est un paradis, nous nous devons de la préserver pour nous et pour nos enfants”.
Réfléchir sur les impacts
Le clip, fruit d’une année de travail, a été réalisé à Rangiroa, Kauehi et Raraka aux Tuamotu. Il a été rendu possible grâce à des partenaires impliqués comme la Direction de l'environnement et TSP, ce qui a permis le déplacement. Il a été réalisé par Édouard Malakai qui a su matérialiser ce que Eto avait en tête. “J'ai préparé un scénario et il a tout de suite accepté. Je voulais un clip simple qui fasse rêver car les gens ont en besoin en ce moment. Mais un clip qui fasse réfléchir sur impact de la pollution sur la vie humaine et sur notre nature”.
À ce propos, Eto illustre : “on jette du plastique qui va atterrir dans les rivières puis dans les océans. Les poissons vont le manger puis nous allons manger le poisson. En gros, on se détruit tout seul. Le pire c'est que l'on emporte avec nous mère nature. Cette mère qui nous donne tout pour vivre sur cette planète”.
Les acteurs de ce projet ont été les enfants de chacune des îles visitées. Pour Eto, la jeunesse est l’espoir. Elle est celle qui “va réparer nos erreurs et trouver j'espère la solution pour qu'il n'y ait plus de pollution”.
Des déchets aux quatre coins du monde
La sensibilité de l’artiste aux problématiques de l’environnement a pris de l’ampleur lors de son tour du monde entre août 2018 et août 2019. “Il m’a véritablement ouvert les yeux.” Eto fait partie de la génération polynésienne qui a connu l'arrivé du bac vert et bac gris, qui a connu la prévention à l'école primaire jusqu'au lycée... “Malgré tout ça, je n'ai jamais autant pris conscience de la pollution dans le monde et de son impact écologique que pendant mon voyage.”
En Namibie, Eto a vu des déchets sous les arbres où vivaient les lions et girafes. Il en a trouvé au Machu Picchu au Pérou “et ce n'était vraiment pas beau de voir cela sur ce site sacré”. Il en a trouvé énormément en Asie du sud-est (Laos, Cambodge, Birmanie, Thaïlande et Vietnam). “La population utilisait du plastique pour tout. Je retrouvais du plastique dans les rivières, les jardins, dans la mer... ” Il en a vu en Italie, en France, en Belgique et cela lui a “brisé le cœur”. Il a pris conscience que partout où l'homme était, la pollution est aussi là.
En rentrant, il a pu apprécier une Polynésie française plutôt propre mais, en y regardant de plus près, des déchets venus d’autres nations avec les courants marins polluent mer et lagons tandis que des gestes d’incivismes perdurent. “La population locale aussi a une part de responsabilité.”
Devenir un colibri
Ceci étant dit, Eto reconnaît son propre impact. “Je ne suis pas tout à fait légitime car je pollue moi aussi en continuant à consommer.” Il essaie de changer ses habitudes pour gagner en exemplarité. Il évite les emballages par exemple en amenant ses contenants aux roulottes. Il essaie de ramasser des déchets avant d'aller surfer une fois par mois. “C'est ma contribution pour préserver notre paradis”. Aussi, voici son message, “si chacun faisait sa part chaque jour même un petit peu, cela ferait plus de 200 000 actions pour mère nature. Tu imagines ça à l'échelle planétaire ça ferait des millions de gestes écologiques !”
Selon lui, “nous perdons tous, moi compris, trop de notre temps sur des sujets futiles comme les vidéos sans intérêts sur internet. Le système de consommation actuel, alimenté par les publicités de masse, nous aveugle. Prenons du recul et observons autour de nous. Le plus important reste l'amour, le respect de l'environnement et des êtres vivants, l'entraide.”
Une tournée en 2022
Eto prépare maintenant un autre clip pour cette fin d'année qui sera lié à la culture māohi. La sortie est prévue début novembre 2021. Un autre clip suivra début d'année 2022, il sera lié au voyage entreprit par les ancêtres polynésiens. Ensuite ? “J'espère que les concerts seront possibles l'année prochaine. Je prévois un grand concert Eto sur Tahiti puis une tournée en métropole d'ici juillet 2022.”
“Au rythme actuel de pollution, il y aura d’ici 2050 plus de plastique que de poisson dans les océans”. C’est avec ces mots que démarre le dernier clip du chanteur et compositeur Eto. Il accompagne la chanson A Fa’atura i to ‘oe fenua née pendant le tour du monde de l’artiste. “Notre terre est un paradis, nous nous devons de la préserver pour nous et pour nos enfants”.
Réfléchir sur les impacts
Le clip, fruit d’une année de travail, a été réalisé à Rangiroa, Kauehi et Raraka aux Tuamotu. Il a été rendu possible grâce à des partenaires impliqués comme la Direction de l'environnement et TSP, ce qui a permis le déplacement. Il a été réalisé par Édouard Malakai qui a su matérialiser ce que Eto avait en tête. “J'ai préparé un scénario et il a tout de suite accepté. Je voulais un clip simple qui fasse rêver car les gens ont en besoin en ce moment. Mais un clip qui fasse réfléchir sur impact de la pollution sur la vie humaine et sur notre nature”.
À ce propos, Eto illustre : “on jette du plastique qui va atterrir dans les rivières puis dans les océans. Les poissons vont le manger puis nous allons manger le poisson. En gros, on se détruit tout seul. Le pire c'est que l'on emporte avec nous mère nature. Cette mère qui nous donne tout pour vivre sur cette planète”.
Les acteurs de ce projet ont été les enfants de chacune des îles visitées. Pour Eto, la jeunesse est l’espoir. Elle est celle qui “va réparer nos erreurs et trouver j'espère la solution pour qu'il n'y ait plus de pollution”.
Des déchets aux quatre coins du monde
La sensibilité de l’artiste aux problématiques de l’environnement a pris de l’ampleur lors de son tour du monde entre août 2018 et août 2019. “Il m’a véritablement ouvert les yeux.” Eto fait partie de la génération polynésienne qui a connu l'arrivé du bac vert et bac gris, qui a connu la prévention à l'école primaire jusqu'au lycée... “Malgré tout ça, je n'ai jamais autant pris conscience de la pollution dans le monde et de son impact écologique que pendant mon voyage.”
En Namibie, Eto a vu des déchets sous les arbres où vivaient les lions et girafes. Il en a trouvé au Machu Picchu au Pérou “et ce n'était vraiment pas beau de voir cela sur ce site sacré”. Il en a trouvé énormément en Asie du sud-est (Laos, Cambodge, Birmanie, Thaïlande et Vietnam). “La population utilisait du plastique pour tout. Je retrouvais du plastique dans les rivières, les jardins, dans la mer... ” Il en a vu en Italie, en France, en Belgique et cela lui a “brisé le cœur”. Il a pris conscience que partout où l'homme était, la pollution est aussi là.
En rentrant, il a pu apprécier une Polynésie française plutôt propre mais, en y regardant de plus près, des déchets venus d’autres nations avec les courants marins polluent mer et lagons tandis que des gestes d’incivismes perdurent. “La population locale aussi a une part de responsabilité.”
Devenir un colibri
Ceci étant dit, Eto reconnaît son propre impact. “Je ne suis pas tout à fait légitime car je pollue moi aussi en continuant à consommer.” Il essaie de changer ses habitudes pour gagner en exemplarité. Il évite les emballages par exemple en amenant ses contenants aux roulottes. Il essaie de ramasser des déchets avant d'aller surfer une fois par mois. “C'est ma contribution pour préserver notre paradis”. Aussi, voici son message, “si chacun faisait sa part chaque jour même un petit peu, cela ferait plus de 200 000 actions pour mère nature. Tu imagines ça à l'échelle planétaire ça ferait des millions de gestes écologiques !”
Selon lui, “nous perdons tous, moi compris, trop de notre temps sur des sujets futiles comme les vidéos sans intérêts sur internet. Le système de consommation actuel, alimenté par les publicités de masse, nous aveugle. Prenons du recul et observons autour de nous. Le plus important reste l'amour, le respect de l'environnement et des êtres vivants, l'entraide.”
Une tournée en 2022
Eto prépare maintenant un autre clip pour cette fin d'année qui sera lié à la culture māohi. La sortie est prévue début novembre 2021. Un autre clip suivra début d'année 2022, il sera lié au voyage entreprit par les ancêtres polynésiens. Ensuite ? “J'espère que les concerts seront possibles l'année prochaine. Je prévois un grand concert Eto sur Tahiti puis une tournée en métropole d'ici juillet 2022.”