
"Le mieux, c’est la consultation populaire. Un référendum”, insiste le tāvana de Maupiti, Woullingson Raufauore.
Tahiti, le 2 juin 2025 - Près de vingt ans après un premier refus, la commune de Maupiti relance une consultation populaire sur un projet d'hôtel. Une série de réunions publiques a débuté le 19 mai afin de sonder l’avis des habitants, avant un possible référendum local.
La commune de Maupiti, a amorcé une série de consultations citoyennes sur un sujet aussi sensible que structurant : l’implantation d’un hôtel sur l’île. Près d vingt ans après un premier rejet, la question ressurgit, relancée cette fois par le comité du tourisme.
“C’est le comité qui a déclenché ça”, explique le maire de l’île, Woullingson Raufauore. La première réunion s’est tenue le 19 mai dernier, dans une atmosphère que le tāvana qualifie de “partagée”. “Il y avait des gens pour, d’autres contre”, résume-t-il laconique. Aucun calendrier précis n’a été communiqué, mais d’autres rencontres sont prévues, avec un objectif : sonder, au plus près, l’avis de la population avant de trancher.
Vers un référendum
Car à Maupiti, où l’économie touristique repose quasi exclusivement sur les pensions de famille, donc à taille humaine, l’arrivée d’un hôtel suscite autant d’espoirs que de craintes. L’espoir, pour certains, de voir se développer une offre plus large, susceptible d’attirer une clientèle nouvelle mais aussi de créer des emplois. La crainte, pour d’autres, de voir mis à mal l’équilibre fragile entre préservation de l’environnement, dénaturation de leur îles mais aussi de leur mode de vie actuel
Le tāvana, lui, se veut garant du processus démocratique. “Le mieux, c’est la consultation populaire. Un référendum”, insiste-t-il. À l’issue de cette phase exploratoire, un référendum local devrait être organisé. Et le maire l’affirme : “J’irai, comme toujours, dans le sens de la population.”
La commune de Maupiti, a amorcé une série de consultations citoyennes sur un sujet aussi sensible que structurant : l’implantation d’un hôtel sur l’île. Près d vingt ans après un premier rejet, la question ressurgit, relancée cette fois par le comité du tourisme.
“C’est le comité qui a déclenché ça”, explique le maire de l’île, Woullingson Raufauore. La première réunion s’est tenue le 19 mai dernier, dans une atmosphère que le tāvana qualifie de “partagée”. “Il y avait des gens pour, d’autres contre”, résume-t-il laconique. Aucun calendrier précis n’a été communiqué, mais d’autres rencontres sont prévues, avec un objectif : sonder, au plus près, l’avis de la population avant de trancher.
Vers un référendum
Car à Maupiti, où l’économie touristique repose quasi exclusivement sur les pensions de famille, donc à taille humaine, l’arrivée d’un hôtel suscite autant d’espoirs que de craintes. L’espoir, pour certains, de voir se développer une offre plus large, susceptible d’attirer une clientèle nouvelle mais aussi de créer des emplois. La crainte, pour d’autres, de voir mis à mal l’équilibre fragile entre préservation de l’environnement, dénaturation de leur îles mais aussi de leur mode de vie actuel
Le tāvana, lui, se veut garant du processus démocratique. “Le mieux, c’est la consultation populaire. Un référendum”, insiste-t-il. À l’issue de cette phase exploratoire, un référendum local devrait être organisé. Et le maire l’affirme : “J’irai, comme toujours, dans le sens de la population.”