Tahiti le 20 juin 2025.
« Oiseaux de la rue » pour le Père Christophe. « Les extraordinaires » pour la ministre des Solidarité, Chantal Galenon. A ce rythme, ce sera les « Avengers » dans trois semaines.
Qu’y a-t-il de si problématique avec les Sans Domicile Fixe pour qu’on veuille cacher à ce point leur dénomination ? Comment cette fuite en avant s’est-elle mise en place pour que l’on veuille masquer jusqu’à leur statut et les problèmes que les Sans Domicile Fixe représentent ?
Laissons d’abord le problème de sécurité aux rageux du web qui pourront déverser leur trop plein de haine sur les réseaux. Non, revenons au problème initial, sociétal. Celui qui conduit ces personnes dehors. Souvent exclus par leurs familles, en marge, nombreux sont ceux qui ont déjà connu les geôles de Nuutania ou Tatutu.
Le problème est à prendre à la racine. Ces personnes (et non oiseaux) ordinaires (et non extraordinaires) sont souvent les laissés pour compte d’une société qui ne parvient pas à les inclure. Echec scolaire, berceau familial livré sans le plan de montage, services sociaux débordés, services psychiatriques sous-développés, marché de l’emploi contraint.
Et il y a ces adjuvants de la misère… La drogue, l’alcool.
Il n’est pas là question de critiquer les actions mises en place par les gouvernements successifs, par les mairies ou encore les confessions religieuses. Tous ont le mérite d’essayer, à leur niveau, avec leurs moyens, de venir en aide à ces personnes que la vie elle-même semble avoir oubliée.
Il est là question du parler vrai et de ne pas masquer sous une épaisse couche de vocable la réalité du terrain, de ne pas exclure leur condition du lexique comme si une partie du problème était déjà réglé par l’ablation de son appellation.
Sans-abris, sans domicile fixe mais certainement pas oiseaux, ni extraordinaires, encore moins extraterrestres. Appelons un chat, un chat et cessons d’étaler la confiture de la condescendance sur la tartine de la réalité. L’antonomase a ses limites.
« Oiseaux de la rue » pour le Père Christophe. « Les extraordinaires » pour la ministre des Solidarité, Chantal Galenon. A ce rythme, ce sera les « Avengers » dans trois semaines.
Qu’y a-t-il de si problématique avec les Sans Domicile Fixe pour qu’on veuille cacher à ce point leur dénomination ? Comment cette fuite en avant s’est-elle mise en place pour que l’on veuille masquer jusqu’à leur statut et les problèmes que les Sans Domicile Fixe représentent ?
Laissons d’abord le problème de sécurité aux rageux du web qui pourront déverser leur trop plein de haine sur les réseaux. Non, revenons au problème initial, sociétal. Celui qui conduit ces personnes dehors. Souvent exclus par leurs familles, en marge, nombreux sont ceux qui ont déjà connu les geôles de Nuutania ou Tatutu.
Le problème est à prendre à la racine. Ces personnes (et non oiseaux) ordinaires (et non extraordinaires) sont souvent les laissés pour compte d’une société qui ne parvient pas à les inclure. Echec scolaire, berceau familial livré sans le plan de montage, services sociaux débordés, services psychiatriques sous-développés, marché de l’emploi contraint.
Et il y a ces adjuvants de la misère… La drogue, l’alcool.
Il n’est pas là question de critiquer les actions mises en place par les gouvernements successifs, par les mairies ou encore les confessions religieuses. Tous ont le mérite d’essayer, à leur niveau, avec leurs moyens, de venir en aide à ces personnes que la vie elle-même semble avoir oubliée.
Il est là question du parler vrai et de ne pas masquer sous une épaisse couche de vocable la réalité du terrain, de ne pas exclure leur condition du lexique comme si une partie du problème était déjà réglé par l’ablation de son appellation.
Sans-abris, sans domicile fixe mais certainement pas oiseaux, ni extraordinaires, encore moins extraterrestres. Appelons un chat, un chat et cessons d’étaler la confiture de la condescendance sur la tartine de la réalité. L’antonomase a ses limites.