Benjamin Zorgnotti a ramené quatre médailles d'or des Jeux du Pacifique
PAPEETE, le 15 octobre 2019 - Benjamin Zorgnotti a remporté deux compétitions ce week-end. Le sportif a fait le choix de devenir triathlète professionnel.
Benjamin Zorgnotti a été l'un des athlètes qui a rapporté le plus de médailles d’or à la Polynésie française lors des Jeux du Pacifique aux Samoa, en juillet dernier. Il est revenu avec quatre médailles d’or, deux en individuel en triathlon et en aquathlon et deux par équipe dans ces mêmes disciplines.
Avec un diplôme d’ingénieur en poche, il a décidé de suivre sa passion pour le triathlon pour se lancer dans une carrière professionnelle. Alors que certains Polynésiens ont fait le choix du Xterra, le triathlon nature, lui met la barre plus haut en optant pour le triathlon qui est, rappelons-le, une discipline olympique.
Ce week-end, le jeune homme de 25 ans a remporté deux compétitions : le 5 et le 10 kilomètres de la Nuit de la course, en course à pied, samedi soir, et le triathlon de Tiarei, dimanche. Benjamin Zorgnotti suit également un gros programme d’entraînement pour pallier au manque de concurrence au niveau local.
Benjamin Zorgnotti a été l'un des athlètes qui a rapporté le plus de médailles d’or à la Polynésie française lors des Jeux du Pacifique aux Samoa, en juillet dernier. Il est revenu avec quatre médailles d’or, deux en individuel en triathlon et en aquathlon et deux par équipe dans ces mêmes disciplines.
Avec un diplôme d’ingénieur en poche, il a décidé de suivre sa passion pour le triathlon pour se lancer dans une carrière professionnelle. Alors que certains Polynésiens ont fait le choix du Xterra, le triathlon nature, lui met la barre plus haut en optant pour le triathlon qui est, rappelons-le, une discipline olympique.
Ce week-end, le jeune homme de 25 ans a remporté deux compétitions : le 5 et le 10 kilomètres de la Nuit de la course, en course à pied, samedi soir, et le triathlon de Tiarei, dimanche. Benjamin Zorgnotti suit également un gros programme d’entraînement pour pallier au manque de concurrence au niveau local.
"Il faut se fixer des objectifs"
Benjamin Zorgnotti est devenu triathlète professionnel
Benjamin Zorgnotti
Où en es-tu de ta carrière professionnelle ?
« J’ai commencé ma saison en mars. Je m’entraîne non-stop très dur depuis janvier. Tout triathlète a besoin de couper deux-trois semaines minimum. Pour moi, ça va arriver au mois de novembre. Je fais donc actuellement quelques compétitions locales, on fait aussi de gros blocs de travail avec mon coach. Il y aura quand même une compétition internationale avant la trêve mais rien de plus."
Quelle sera cette compétition internationale ?
"Ce sera le championnat des îles Pacifiques, le 10 novembre. L’année dernière, c’était à Samoa, en décembre. C’est une compétition que j’avais gagnée. Les Tahitiens avaient été bons sur ce triathlon donc j’espère que, cette année,bon sera encore au rendez-vous et qu’on gardera le titre, tout simplement. Cela risque d’être une belle compétition."
Le professionnel a été un choix difficile ?
« Oui, cela a été un choix difficile, il faut réunir des éléments, il faut être suivi. Aujourd’hui, je n’ai pas de rémunération comme un salarié, je vis grâce aux sponsors mais surtout grâce au salaire de ma copine. Il faut que ce soit clair dès le départ, il faut que ce soit un projet construit à deux. Il faut se fixer des objectifs. J’ai un diplôme d’ingénieur donc je mène mon projet de carrière sportive comme j’ai pu le faire sur mes projets d’ingénieur."
Quels sont les objectifs ?
"Cette année a été très dure, c’était une année pré-olympique. Je me suis retrouvé face à des mecs qui vont aller aux Jeux Olympiques. Cette situation va durer jusqu’à mi-mai, après le niveau risque de descendre un petit peu donc je pourrai aller m’essayer sur des compétitions un peu plus importantes, comme des World Cups. C’est ce que j’ai fait cette année avec la Continental Cup. Il y a les 100 premiers mondiaux au départ. Après, il y a les WTS [World Triathlon Series, ndlr] qui sont réservées aux 55 meilleurs mondiaux. On va essayer de passer sur de la World Cup en 2020 et on verra ce que ça donne."
Où en es-tu de ta carrière professionnelle ?
« J’ai commencé ma saison en mars. Je m’entraîne non-stop très dur depuis janvier. Tout triathlète a besoin de couper deux-trois semaines minimum. Pour moi, ça va arriver au mois de novembre. Je fais donc actuellement quelques compétitions locales, on fait aussi de gros blocs de travail avec mon coach. Il y aura quand même une compétition internationale avant la trêve mais rien de plus."
Quelle sera cette compétition internationale ?
"Ce sera le championnat des îles Pacifiques, le 10 novembre. L’année dernière, c’était à Samoa, en décembre. C’est une compétition que j’avais gagnée. Les Tahitiens avaient été bons sur ce triathlon donc j’espère que, cette année,bon sera encore au rendez-vous et qu’on gardera le titre, tout simplement. Cela risque d’être une belle compétition."
Le professionnel a été un choix difficile ?
« Oui, cela a été un choix difficile, il faut réunir des éléments, il faut être suivi. Aujourd’hui, je n’ai pas de rémunération comme un salarié, je vis grâce aux sponsors mais surtout grâce au salaire de ma copine. Il faut que ce soit clair dès le départ, il faut que ce soit un projet construit à deux. Il faut se fixer des objectifs. J’ai un diplôme d’ingénieur donc je mène mon projet de carrière sportive comme j’ai pu le faire sur mes projets d’ingénieur."
Quels sont les objectifs ?
"Cette année a été très dure, c’était une année pré-olympique. Je me suis retrouvé face à des mecs qui vont aller aux Jeux Olympiques. Cette situation va durer jusqu’à mi-mai, après le niveau risque de descendre un petit peu donc je pourrai aller m’essayer sur des compétitions un peu plus importantes, comme des World Cups. C’est ce que j’ai fait cette année avec la Continental Cup. Il y a les 100 premiers mondiaux au départ. Après, il y a les WTS [World Triathlon Series, ndlr] qui sont réservées aux 55 meilleurs mondiaux. On va essayer de passer sur de la World Cup en 2020 et on verra ce que ça donne."