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Nations unies, États-Unis | AFP | mercredi 25/09/2024 - Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prend la parole mercredi devant l'ONU, cherchant à s'assurer le soutien continu de la communauté internationale, qui a les yeux rivés sur les craintes d'un embrasement au Proche-Orient.
Alors que la Russie poursuit ses bombardements quotidiens en Ukraine, le président Zelensky a exhorté mardi le Conseil de sécurité de l'ONU à forcer Moscou à faire la paix avec Kiev.
"La Russie ne peut qu'être contrainte à la paix et c'est exactement ce qu'il faut faire: contraindre la Russie à la paix", a-t-il dit.
Le Kremlin a rétorqué sèchement mercredi. "La position qui consiste à essayer de forcer la Russie à faire la paix est une erreur absolument fatale. Il est impossible de forcer la Russie à la paix", a balayé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un point-presse.
"La Russie est favorable à la paix", a-t-il affirmé, "mais à condition d'assurer les fondements de sa sécurité et de réaliser les objectifs" de l'offensive en Ukraine. "Sans atteindre ces objectifs, il est impossible de contraindre la Russie", a-t-il prévenu.
M. Zelensky est conscient qu'après plus de deux ans et demi de guerre, le soutien à son pays pourrait s'essouffler. En particulier aux Etats-Unis où une victoire éventuelle de Donald Trump à l'élection présidentielle du 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris pourrait signaler un changement de politique à Washington.
Jusqu'à présent, les Etats-Unis ont mené une vaste coalition de soutien militaire et financier à l'Ukraine.
Le président ukrainien, qui se trouve depuis dimanche soir aux Etats-Unis, doit également présenter jeudi à son homologue américain Joe Biden et au Congrès à Washington les détails de son "plan de la victoire" visant à mettre fin à l'invasion russe de son pays, commencée en février 2022.
- "Sérieux problèmes" -
Peu de détails ont été livrés sur ce plan mais, pour le président ukrainien, il s'agit avant tout de renforcer Kiev, de sorte qu'il puisse négocier la main forte. "Une Ukraine forte contraindra (le président russe Vladimir) Poutine à venir à la table de négociation", assurait M. Zelensky dans un entretien au magazine New Yorker publié dimanche.
Kiev réclame à ses alliés occidentaux davantage de systèmes de défense aérienne et de missiles longue portée afin de mieux défendre ses villes contre les attaques russes quotidiennes.
Dans son discours mardi à l'ONU, le président américain Joe Biden a déclaré que la Russie avait échoué dans son invasion de l'Ukraine et exhorté les Nations unies à maintenir leur soutien à Kiev jusqu'à ce qu'elle soit victorieuse.
L'objectif est de faire en sorte que "l'Ukraine soit dans la position la plus forte possible avant le printemps", a confié dans une interview à l'AFP le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy.
Un haut responsable américain s'exprimant sous couvert d'anonymat a assuré que d'intenses "discussions" étaient en cours sur la suite du soutien à l'Ukraine, dans l'objectif de s'assurer que le pays dispose de ce dont il a besoin.
- "Au bord du gouffre" -
Plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernement se succèdent à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU jusqu'à la fin de la semaine au moment où les conflits font rage à travers la planète, en particulier au Liban et dans la bande de Gaza.
Egalement attendu mercredi, le président français Emmanuel Macron, arrivé la veille et qui s'est entretenu mardi soir avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian, l'appelant à "soutenir une désescalade générale" au Proche-Orient, selon l'Elysée.
Car l'attention de cette grand-messe diplomatique annuelle se porte principalement sur la situation explosive au Proche-Orient, de nombreux dirigeants, à commencer par le président Biden, ayant appelé mardi à éviter à tout prix une "guerre généralisée" au Liban.
A la demande de la France, le Conseil de sécurité doit d'ailleurs se pencher en urgence mercredi soir sur cette crise, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ayant déclaré que le "Liban est au bord du gouffre".
"Une guerre généralisée n'est dans l'intérêt de personne. Même s'il y a une escalade de la situation, une solution diplomatique est toujours possible", a affirmé le président américain, premier soutien militaire d'Israël, tout en appelant à "finaliser" un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza.
Israël a mené de nouvelles frappes meurtrières au Liban contre le Hezbollah, qui a riposté avec des salves de tirs, après des bombardements lundi qui ont fait plus de 550 morts, attisant la crainte d'un embrasement régional, près d'un an après le début de la guerre à Gaza.
Il s'agit du plus lourd bilan humain en une journée au Liban depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).
Alors que la Russie poursuit ses bombardements quotidiens en Ukraine, le président Zelensky a exhorté mardi le Conseil de sécurité de l'ONU à forcer Moscou à faire la paix avec Kiev.
"La Russie ne peut qu'être contrainte à la paix et c'est exactement ce qu'il faut faire: contraindre la Russie à la paix", a-t-il dit.
Le Kremlin a rétorqué sèchement mercredi. "La position qui consiste à essayer de forcer la Russie à faire la paix est une erreur absolument fatale. Il est impossible de forcer la Russie à la paix", a balayé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors d'un point-presse.
"La Russie est favorable à la paix", a-t-il affirmé, "mais à condition d'assurer les fondements de sa sécurité et de réaliser les objectifs" de l'offensive en Ukraine. "Sans atteindre ces objectifs, il est impossible de contraindre la Russie", a-t-il prévenu.
M. Zelensky est conscient qu'après plus de deux ans et demi de guerre, le soutien à son pays pourrait s'essouffler. En particulier aux Etats-Unis où une victoire éventuelle de Donald Trump à l'élection présidentielle du 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris pourrait signaler un changement de politique à Washington.
Jusqu'à présent, les Etats-Unis ont mené une vaste coalition de soutien militaire et financier à l'Ukraine.
Le président ukrainien, qui se trouve depuis dimanche soir aux Etats-Unis, doit également présenter jeudi à son homologue américain Joe Biden et au Congrès à Washington les détails de son "plan de la victoire" visant à mettre fin à l'invasion russe de son pays, commencée en février 2022.
- "Sérieux problèmes" -
Peu de détails ont été livrés sur ce plan mais, pour le président ukrainien, il s'agit avant tout de renforcer Kiev, de sorte qu'il puisse négocier la main forte. "Une Ukraine forte contraindra (le président russe Vladimir) Poutine à venir à la table de négociation", assurait M. Zelensky dans un entretien au magazine New Yorker publié dimanche.
Kiev réclame à ses alliés occidentaux davantage de systèmes de défense aérienne et de missiles longue portée afin de mieux défendre ses villes contre les attaques russes quotidiennes.
Dans son discours mardi à l'ONU, le président américain Joe Biden a déclaré que la Russie avait échoué dans son invasion de l'Ukraine et exhorté les Nations unies à maintenir leur soutien à Kiev jusqu'à ce qu'elle soit victorieuse.
L'objectif est de faire en sorte que "l'Ukraine soit dans la position la plus forte possible avant le printemps", a confié dans une interview à l'AFP le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy.
Un haut responsable américain s'exprimant sous couvert d'anonymat a assuré que d'intenses "discussions" étaient en cours sur la suite du soutien à l'Ukraine, dans l'objectif de s'assurer que le pays dispose de ce dont il a besoin.
- "Au bord du gouffre" -
Plus de 100 chefs d'Etat et de gouvernement se succèdent à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU jusqu'à la fin de la semaine au moment où les conflits font rage à travers la planète, en particulier au Liban et dans la bande de Gaza.
Egalement attendu mercredi, le président français Emmanuel Macron, arrivé la veille et qui s'est entretenu mardi soir avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian, l'appelant à "soutenir une désescalade générale" au Proche-Orient, selon l'Elysée.
Car l'attention de cette grand-messe diplomatique annuelle se porte principalement sur la situation explosive au Proche-Orient, de nombreux dirigeants, à commencer par le président Biden, ayant appelé mardi à éviter à tout prix une "guerre généralisée" au Liban.
A la demande de la France, le Conseil de sécurité doit d'ailleurs se pencher en urgence mercredi soir sur cette crise, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres ayant déclaré que le "Liban est au bord du gouffre".
"Une guerre généralisée n'est dans l'intérêt de personne. Même s'il y a une escalade de la situation, une solution diplomatique est toujours possible", a affirmé le président américain, premier soutien militaire d'Israël, tout en appelant à "finaliser" un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza.
Israël a mené de nouvelles frappes meurtrières au Liban contre le Hezbollah, qui a riposté avec des salves de tirs, après des bombardements lundi qui ont fait plus de 550 morts, attisant la crainte d'un embrasement régional, près d'un an après le début de la guerre à Gaza.
Il s'agit du plus lourd bilan humain en une journée au Liban depuis la fin de la guerre civile (1975-1990).