BORDEAUX, 7 janvier 2012 (AFP) - Léo, Rosa, Geapsy, Domino: tous ces chiens, chats et même biquettes sont inscrits sur Yummypets le premier réseau social français exclusivement dédié aux animaux de compagnies, lancé à la mi-novembre par une société bordelaise et qui compte déjà quelque 4.000 membres.
Matthieu Glayrouse, l'un des deux inventeurs du site, a expliqué à l'AFP comment Yummypets ("délicieux animaux" en anglais) est né du constat d'un manque sur internet "de tout ce qui concerne les problématiques d'animaux". "Et, pour toucher ce type de cible, il nous fallait un concept original, c'est comme ça que nous avons pensé à un réseau social qui leur soit dédié", ajoute-t-il.
En moins de deux mois, le succès du site étonne même ses concepteurs. "Nous comptons déjà quelque 4.000 membres et 150 nouveaux membres chaque jour", se félicite le cogérant de l'agence de communication bordelaise Octopepper, à l'origine du projet.
Les membres, qui sont pour le moment quasi exclusivement francophones, avant le lancement d'une version anglophone courant janvier, s'inscrivent sous le profil de leurs animaux, dont ils indiquent le nom, la race et le pedigree.
"On s'est dit que, comme ça, les gens allaient beaucoup plus se lâcher", explique le concepteur, qui recense sur le réseau environ 40% de chats, 35% de chiens, 12% de rongeurs, 8% de chevaux, 2% de reptiles, ainsi que des canaris, chèvres ou poissons.
Sur le site, les membres postent des photos aussi diverses que le classique cliché de leur chien Calinou sur la plage, les surprenants dix bébés de la rate Lilou, l'effrayant "petit bain entre filles" de deux serpents dans une baignoire ou les attendrissantes Câline et Jenna, un chien et une tortue posant côte à côte.
Ensuite, ils peuvent devenir "ami" avec les animaux qu'ils aiment bien, ou voter pour devenir "fan" de leurs préférés. Certains d'entre eux sont même déjà devenus des stars, à l'instar du chien Geapsy ou de Rosa la biquette qui fait un carton.
Léo, la mascotte incontestée du site
Le chat de l'agence, Léo, est la mascotte du site et l'animal emblématique du réseau sur lequel il veille. "Très rapidement, nous nous sommes aperçus que les gens lui parlaient", raconte M. Glayrouse, qui joue le rôle de modérateur du site en se faisant passer pour Léo.
"Nous recevons une cinquantaine de mails par jour", précise le gérant, parmi lesquels "beaucoup de mercis" et de nombreuses demandes de nouvelles fonctionnalités.
"Jeudi, nous avons lancé une sorte de classement +cute or not cute+ (mignon ou pas mignon) et, entre 15H00 et 20H00, nous avons eu quelque 20.000 participations", selon le cogérant de cette société qui travaille pour la France et l'Angleterre.
Parallèlement, la société travaille actuellement à la création, très demandée, d'une application pour smartphones qui devrait voir le jour à la fin février. Les membres pourront également, très vite, envoyer des vidéos sur le site.
Le modèle économique de Yummypets devrait à terme être basé sur la publicité, mais, "pour le moment, nous n'avons pas de contraintes financières et on ne veut pas monétiser très vite car on n'est pas des marchands d'animaux. On veut conserver l'affect", soutient le cofondateur d'Octopepper. Cette société compte une dizaine de salariés, qui consacrent 20% de leur temps aux activités incubation et développement de projets.
"Nous réfléchissons à la mise en place d'une boutique en ligne qui proposerait des objets personnalisés, comme par exemple des jeux et des gamelles pour animaux", indique M. Glayrouse.
juf/od/er
Matthieu Glayrouse, l'un des deux inventeurs du site, a expliqué à l'AFP comment Yummypets ("délicieux animaux" en anglais) est né du constat d'un manque sur internet "de tout ce qui concerne les problématiques d'animaux". "Et, pour toucher ce type de cible, il nous fallait un concept original, c'est comme ça que nous avons pensé à un réseau social qui leur soit dédié", ajoute-t-il.
En moins de deux mois, le succès du site étonne même ses concepteurs. "Nous comptons déjà quelque 4.000 membres et 150 nouveaux membres chaque jour", se félicite le cogérant de l'agence de communication bordelaise Octopepper, à l'origine du projet.
Les membres, qui sont pour le moment quasi exclusivement francophones, avant le lancement d'une version anglophone courant janvier, s'inscrivent sous le profil de leurs animaux, dont ils indiquent le nom, la race et le pedigree.
"On s'est dit que, comme ça, les gens allaient beaucoup plus se lâcher", explique le concepteur, qui recense sur le réseau environ 40% de chats, 35% de chiens, 12% de rongeurs, 8% de chevaux, 2% de reptiles, ainsi que des canaris, chèvres ou poissons.
Sur le site, les membres postent des photos aussi diverses que le classique cliché de leur chien Calinou sur la plage, les surprenants dix bébés de la rate Lilou, l'effrayant "petit bain entre filles" de deux serpents dans une baignoire ou les attendrissantes Câline et Jenna, un chien et une tortue posant côte à côte.
Ensuite, ils peuvent devenir "ami" avec les animaux qu'ils aiment bien, ou voter pour devenir "fan" de leurs préférés. Certains d'entre eux sont même déjà devenus des stars, à l'instar du chien Geapsy ou de Rosa la biquette qui fait un carton.
Léo, la mascotte incontestée du site
Le chat de l'agence, Léo, est la mascotte du site et l'animal emblématique du réseau sur lequel il veille. "Très rapidement, nous nous sommes aperçus que les gens lui parlaient", raconte M. Glayrouse, qui joue le rôle de modérateur du site en se faisant passer pour Léo.
"Nous recevons une cinquantaine de mails par jour", précise le gérant, parmi lesquels "beaucoup de mercis" et de nombreuses demandes de nouvelles fonctionnalités.
"Jeudi, nous avons lancé une sorte de classement +cute or not cute+ (mignon ou pas mignon) et, entre 15H00 et 20H00, nous avons eu quelque 20.000 participations", selon le cogérant de cette société qui travaille pour la France et l'Angleterre.
Parallèlement, la société travaille actuellement à la création, très demandée, d'une application pour smartphones qui devrait voir le jour à la fin février. Les membres pourront également, très vite, envoyer des vidéos sur le site.
Le modèle économique de Yummypets devrait à terme être basé sur la publicité, mais, "pour le moment, nous n'avons pas de contraintes financières et on ne veut pas monétiser très vite car on n'est pas des marchands d'animaux. On veut conserver l'affect", soutient le cofondateur d'Octopepper. Cette société compte une dizaine de salariés, qui consacrent 20% de leur temps aux activités incubation et développement de projets.
"Nous réfléchissons à la mise en place d'une boutique en ligne qui proposerait des objets personnalisés, comme par exemple des jeux et des gamelles pour animaux", indique M. Glayrouse.
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