Cédric Wane passera pro en 2017
Cédric Wane aura réussi une belle année 2016. Georges Richmond avait pris une semi retraite en septembre 2015, c’est à partir de ce moment là que Cédric Wane a commencé à tout gagner en course à pied ou presque. Au bout d’un an, le jeune Samuel Aragaw a commencé lui aussi à remporter des courses, notamment sur courte distance. Ces dernières semaines, Samuel Aragaw s’est imposé lors de la ATN Urban Run ainsi que lors de la Corrida de Faa’a et d’Arue.
La priorité de Cédric Wane est ailleurs, même si son point fort est la course à pied, sa discipline de prédilection reste le triathlon qu’il avait pu pratiquer lors de ses études dans le Colorado, aux Etats Unis. Il apprécie particulièrement sa version nature, le « Xterra ». Cédric Wane est également connu pour allier sport de haut niveau et véganisme.
L’année 2017 devrait être tout aussi importante que l’année 2016 puisqu’il entre désormais dans le monde du sport professionnel, ce qui est relativement rare pour un polynésien. Actuellement au repos au Tuamotu, absent lors de la Corrida d’Arue samedi dernier, Cédric devrait être aligné au départ de la Corrida de Punaauia le samedi 17 décembre. Mettra-t-il un terme à cette série de trois victoires de Samuel Aragaw ? SB
La priorité de Cédric Wane est ailleurs, même si son point fort est la course à pied, sa discipline de prédilection reste le triathlon qu’il avait pu pratiquer lors de ses études dans le Colorado, aux Etats Unis. Il apprécie particulièrement sa version nature, le « Xterra ». Cédric Wane est également connu pour allier sport de haut niveau et véganisme.
L’année 2017 devrait être tout aussi importante que l’année 2016 puisqu’il entre désormais dans le monde du sport professionnel, ce qui est relativement rare pour un polynésien. Actuellement au repos au Tuamotu, absent lors de la Corrida d’Arue samedi dernier, Cédric devrait être aligné au départ de la Corrida de Punaauia le samedi 17 décembre. Mettra-t-il un terme à cette série de trois victoires de Samuel Aragaw ? SB
Cédric Wane aura marqué l'année 2016 par ses performances
Parole à Cédric Wane
Samuel Aragaw se fait de plus en plus présent ?
« On est souvent au coude à coude. Lors de notre dernière confrontation, il m’a battu de 30 secondes, son niveau a nettement progressé. Et je ne pense pas qu’il soit au maximum de son potentiel. Chapeau à lui. La course à pied, ce n’est pas comme les sports d’équipe, on gère comme on peut, on va à son allure, on essaie de ne pas trébucher et de prendre de bonnes trajectoires…Cela reste une course individuelle, c’est souvent la même tactique, on espère juste être dans un bon jour au niveau santé et performances. Cela me sourit depuis longtemps mais Samuel est clairement un niveau au dessus. Cela me motive pour m’entrainer encore mieux. »
Tu confirmes que tu passes professionnel en 2017 ?
« Oui et je dois dire qu’Air Tahiti Nui a été vraiment l’élément déclencheur. J’ai eu une étincelle en début d’année qui m’a poussé à y aller franchement, à mettre tout ce que j’avais. J’ai eu une opportunité inouïe avec ATN qui m’a motivé tout au long de l’année 2016 et qui a légitimé toutes mes performances. C’est vraiment grâce à eux, si ATN n’avait pas reconduit ma convention, je n’aurais pas pu passer pro en 2017. »
Cela va changer quoi pour toi ?
« Au niveau motivation, cela me force à être un peu plus méthodique, à avoir des objectifs clairs et précis pour chaque séance d’entrainement. Cela apporte un peu plus de sérieux dans mes entrainements. En tous cas, je suis vraiment heureux de passer pro, je n’ai pas à me plaindre, juste baisser la tête et m’entrainer comme il faut pour honorer ce titre d’ambassadeur. »
Tu as des objectifs de classement pour 2017 ?
« Je pense que pour la première année en pro, surtout pour le circuit panaméricain, si j’arrive à rentrer dans le Top 15 de ce circuit là, je serais alors quasiment sûr d’être dans le top 20 au niveau mondial, car ce Top 15 est dans le Top 20 mondial. C’est pour cette raison que je n’ai pas choisi le circuit Asie-Pacifique, parce que le niveau y est un peu moindre. Je préfère finir « dans les choux » parmi les meilleurs élite plutôt que devant les élite moins bons. »
Un dernier mot ?
« Je suis content de voir que les événements course à pied mobilisent autant de monde à Tahiti. C’est bien aussi de vivre la course à pied comme un loisir, pas forcément pour maigrir ou pour avoir une meilleure apparence, mais juste pour le fun, pour s’amuser. » Propos recueillis par SB
Samuel Aragaw se fait de plus en plus présent ?
« On est souvent au coude à coude. Lors de notre dernière confrontation, il m’a battu de 30 secondes, son niveau a nettement progressé. Et je ne pense pas qu’il soit au maximum de son potentiel. Chapeau à lui. La course à pied, ce n’est pas comme les sports d’équipe, on gère comme on peut, on va à son allure, on essaie de ne pas trébucher et de prendre de bonnes trajectoires…Cela reste une course individuelle, c’est souvent la même tactique, on espère juste être dans un bon jour au niveau santé et performances. Cela me sourit depuis longtemps mais Samuel est clairement un niveau au dessus. Cela me motive pour m’entrainer encore mieux. »
Tu confirmes que tu passes professionnel en 2017 ?
« Oui et je dois dire qu’Air Tahiti Nui a été vraiment l’élément déclencheur. J’ai eu une étincelle en début d’année qui m’a poussé à y aller franchement, à mettre tout ce que j’avais. J’ai eu une opportunité inouïe avec ATN qui m’a motivé tout au long de l’année 2016 et qui a légitimé toutes mes performances. C’est vraiment grâce à eux, si ATN n’avait pas reconduit ma convention, je n’aurais pas pu passer pro en 2017. »
Cela va changer quoi pour toi ?
« Au niveau motivation, cela me force à être un peu plus méthodique, à avoir des objectifs clairs et précis pour chaque séance d’entrainement. Cela apporte un peu plus de sérieux dans mes entrainements. En tous cas, je suis vraiment heureux de passer pro, je n’ai pas à me plaindre, juste baisser la tête et m’entrainer comme il faut pour honorer ce titre d’ambassadeur. »
Tu as des objectifs de classement pour 2017 ?
« Je pense que pour la première année en pro, surtout pour le circuit panaméricain, si j’arrive à rentrer dans le Top 15 de ce circuit là, je serais alors quasiment sûr d’être dans le top 20 au niveau mondial, car ce Top 15 est dans le Top 20 mondial. C’est pour cette raison que je n’ai pas choisi le circuit Asie-Pacifique, parce que le niveau y est un peu moindre. Je préfère finir « dans les choux » parmi les meilleurs élite plutôt que devant les élite moins bons. »
Un dernier mot ?
« Je suis content de voir que les événements course à pied mobilisent autant de monde à Tahiti. C’est bien aussi de vivre la course à pied comme un loisir, pas forcément pour maigrir ou pour avoir une meilleure apparence, mais juste pour le fun, pour s’amuser. » Propos recueillis par SB