Nice, France | AFP | dimanche 18/08/2019 - Déjà la patte Fabien Galthié: les préceptes défensifs et offensifs prônés par le nouvel adjoint du XV de France ont été visibles dans la large victoire du XV de France contre l'Ecosse (32-3), samedi à Nice pour son premier match de préparation à la Coupe du monde.
La différence a sauté aux yeux dès l'échauffement, plus intense et conclu par une opposition à onze contre douze animée par Galthié, futur patron arrivé il y a un mois et demi comme adjoint pour permettre aux Bleus de faire bonne figure au Japon (20 septembre-2 novembre).
Les hymnes ont été suivis d'une petite remise en route musculaire avec boucliers d'opposition. A l'image des Irlandais en mars à Dublin, qui s'étaient échauffés pendant que les Français les attendaient et refroidissaient. Résultat: les Bleus avaient été submergés par les vagues vertes dès l'entame de match (défaite 26-14 au final).
Samedi, ce sont les Français qui sont entrés de plain-pied dans la rencontre, marquant dès la 2e minute par Alivereti Raka. En partie grâce à cet échauffement plus intense, selon le troisième ligne François Cros: "C'est nouveau, on ne l'a pas encore automatisé mais ça nous a permis de bien démarrer le match."
- Défense agressive -
La suite de la rencontre a confirmé cette première impression: Galthié a apporté aux Bleus sa rigueur et son souci du détail.
En défense, où ils n'ont pas encaissé d'essai pour la première fois depuis le 3 février 2018 (13-15 contre l'Irlande).
Parfois en rattrapant des coups individuellement, mais surtout par une bonne et nouvelle organisation collective, dite "défense inversée", où la ligne monte vite, notamment sur les extérieurs, afin de priver l'attaque adverse de temps et de solutions.
"On laisse quelques espaces, parfois c'est compliqué mais ils (les attaquants) ont moins de choix à faire. Irlandais, Anglais et Sud-Africains défendent comme ça, on s'inspire de ces équipes et on essaie de faire de notre mieux pour agresser un peu plus les équipes", abonde le centre Gaël Fickou.
Les sorties de camp, autre secteur dans lequel le XV de France avait considérablement péché dans le Tournoi, ont elles été bien négociées. Et plus structurées pour mettre le botteur dans les meilleures conditions.
"On a été propre. On a trouvé des belles touches (...) Il y a des sorties, des structures qui font qu'on met le neuf ou le dix qui tapent dans de bonnes conditions", souligne l'arrière Maxime Médard.
- "Tout est très clair" -
Les Bleus ont également été propres en attaque, où ils ont inscrit cinq essais pour la première fois depuis le 12 novembre 2016 (52-8 contre les Samoa). Sur des ballons de contre-attaque mais aussi des lancements placés, où le porteur de balle disposait souvent de deux solutions. Et où les ailiers, Raka et Damian Penaud, ont souvent dézoné pour intervenir au cœur du jeu pour au final deux essais.
"On a des ailiers de grande qualité et il faut les utiliser. Nous, les centres, on est plus des relais, on fait beaucoup de passes", analyse Fickou.
Courses avec ou sans ballon, placements: Galthié a apporté davantage de repères et de rigueur au XV de France, très souvent perdu lors du dernier Tournoi au-delà de deux ou trois temps de jeu.
"Les courses étaient bonnes, les appels étaient bons, apprécie Médard. Quand on jouait au large, ça marchait. Quand on revenait dans l'axe, ça marchait aussi." Notamment sur le premier essai, où Fofana a repiqué pour servir Raka.
"Tout est très clair (...) On a nos principes de jeu, notre système. Les avants savent où ils doivent être placés, n'ont pas le droit d'aller dans certains endroits, donc on s'économise", souligne Fickou.
Ces principes passeront samedi prochain au révélateur d'Edimbourg, face à des Ecossais revanchards et renforcés. Et qui auront certainement analysé les nouveaux systèmes mis en place par Galthié.
La différence a sauté aux yeux dès l'échauffement, plus intense et conclu par une opposition à onze contre douze animée par Galthié, futur patron arrivé il y a un mois et demi comme adjoint pour permettre aux Bleus de faire bonne figure au Japon (20 septembre-2 novembre).
Les hymnes ont été suivis d'une petite remise en route musculaire avec boucliers d'opposition. A l'image des Irlandais en mars à Dublin, qui s'étaient échauffés pendant que les Français les attendaient et refroidissaient. Résultat: les Bleus avaient été submergés par les vagues vertes dès l'entame de match (défaite 26-14 au final).
Samedi, ce sont les Français qui sont entrés de plain-pied dans la rencontre, marquant dès la 2e minute par Alivereti Raka. En partie grâce à cet échauffement plus intense, selon le troisième ligne François Cros: "C'est nouveau, on ne l'a pas encore automatisé mais ça nous a permis de bien démarrer le match."
- Défense agressive -
La suite de la rencontre a confirmé cette première impression: Galthié a apporté aux Bleus sa rigueur et son souci du détail.
En défense, où ils n'ont pas encaissé d'essai pour la première fois depuis le 3 février 2018 (13-15 contre l'Irlande).
Parfois en rattrapant des coups individuellement, mais surtout par une bonne et nouvelle organisation collective, dite "défense inversée", où la ligne monte vite, notamment sur les extérieurs, afin de priver l'attaque adverse de temps et de solutions.
"On laisse quelques espaces, parfois c'est compliqué mais ils (les attaquants) ont moins de choix à faire. Irlandais, Anglais et Sud-Africains défendent comme ça, on s'inspire de ces équipes et on essaie de faire de notre mieux pour agresser un peu plus les équipes", abonde le centre Gaël Fickou.
Les sorties de camp, autre secteur dans lequel le XV de France avait considérablement péché dans le Tournoi, ont elles été bien négociées. Et plus structurées pour mettre le botteur dans les meilleures conditions.
"On a été propre. On a trouvé des belles touches (...) Il y a des sorties, des structures qui font qu'on met le neuf ou le dix qui tapent dans de bonnes conditions", souligne l'arrière Maxime Médard.
- "Tout est très clair" -
Les Bleus ont également été propres en attaque, où ils ont inscrit cinq essais pour la première fois depuis le 12 novembre 2016 (52-8 contre les Samoa). Sur des ballons de contre-attaque mais aussi des lancements placés, où le porteur de balle disposait souvent de deux solutions. Et où les ailiers, Raka et Damian Penaud, ont souvent dézoné pour intervenir au cœur du jeu pour au final deux essais.
"On a des ailiers de grande qualité et il faut les utiliser. Nous, les centres, on est plus des relais, on fait beaucoup de passes", analyse Fickou.
Courses avec ou sans ballon, placements: Galthié a apporté davantage de repères et de rigueur au XV de France, très souvent perdu lors du dernier Tournoi au-delà de deux ou trois temps de jeu.
"Les courses étaient bonnes, les appels étaient bons, apprécie Médard. Quand on jouait au large, ça marchait. Quand on revenait dans l'axe, ça marchait aussi." Notamment sur le premier essai, où Fofana a repiqué pour servir Raka.
"Tout est très clair (...) On a nos principes de jeu, notre système. Les avants savent où ils doivent être placés, n'ont pas le droit d'aller dans certains endroits, donc on s'économise", souligne Fickou.
Ces principes passeront samedi prochain au révélateur d'Edimbourg, face à des Ecossais revanchards et renforcés. Et qui auront certainement analysé les nouveaux systèmes mis en place par Galthié.