Crédit photo : Archive TI.
Tahiti, le 18 juillet 2023 – La saison d’observation des baleines à bosse arrivant à grands pas, le Pays va, comme chaque année, distribuer à certains prestataires une dérogation pour pratiquer le “whale watching”. Le même nombre de passe-droits que l'année dernière sera distribué en 2023, malgré les fortes pressions qu'exerce cette activité sur les cétacés.
À l'orée de la très attendue saison d’observation des baleines à bosse (du 1er août au 11 novembre), le Pays a indiqué dans un communiqué qu'il allait renouveler la distribution de dérogations auprès “d'a minima, le même nombre de prestataires qu'en 2022”, concernant l'activité d'approche des baleines à bosse, aussi appelé “whale watching”. En effet, même si le code de l'environnement polynésien précise qu'il est “strictement interdit, en tout temps et en tout lieu, de perturber de manière intentionnelle le développement naturel des espèces sauvages et des écosystèmes qui leur sont associés”, le Pays, conscient de l'importance économique de cette activité, a mis en place une dérogation pour permettre à certains prestataires d'exercer ces sorties en mer. Pour obtenir le précieux sésame, décerné par la Direction de l'environnement, une réglementation stricte est imposée pour garantir “l'éco-responsabilité” de l'activité.
Réduire les pressions anthropiques
En Polynésie, chaque année, après plus de 7 000 km de voyage, les baleines à bosse viennent profiter des eaux chaudes du fenua pour mettre bas, se reposer et ainsi favoriser les chances de survie des baleineaux avant de repartir en Antarctique. “Les nouveau-nés consomment l’équivalent de 400 à 600 litres de lait par jour. Par conséquent, il est vital pour leur survie de limiter au maximum leurs déplacements notamment ceux induits par les activités anthropiques”, a d'ailleurs ajouté le Pays dans son communiqué. Le Pays qui, malgré la reconduction année après année de ces dérogations, est conscient de ces pressions qui sont “très importantes”, reconnaissant également le nombre trop important de prestataires autorisés à s'approcher des baleines. Si le nombre exact de sociétés possédant cette dérogation en 2022 n'a pas été révélé, il y avait l'an passé 29 prestataires basés à Moorea, soit un tous les deux kilomètres de côte. Un chiffre conséquent et qui n'est donc pas sans importance sur le bien-être des cétacés. À titre indicatif, l’île de La Réunion, qui compte 210 km de côtes, autorise en moyenne par saison cinq prestataires de “whale watching”. Idem pour Mayotte et ses 185 km de rivage. Soit une moyenne d'un tous les 35 km de côte pour ces deux îles.
À l'orée de la très attendue saison d’observation des baleines à bosse (du 1er août au 11 novembre), le Pays a indiqué dans un communiqué qu'il allait renouveler la distribution de dérogations auprès “d'a minima, le même nombre de prestataires qu'en 2022”, concernant l'activité d'approche des baleines à bosse, aussi appelé “whale watching”. En effet, même si le code de l'environnement polynésien précise qu'il est “strictement interdit, en tout temps et en tout lieu, de perturber de manière intentionnelle le développement naturel des espèces sauvages et des écosystèmes qui leur sont associés”, le Pays, conscient de l'importance économique de cette activité, a mis en place une dérogation pour permettre à certains prestataires d'exercer ces sorties en mer. Pour obtenir le précieux sésame, décerné par la Direction de l'environnement, une réglementation stricte est imposée pour garantir “l'éco-responsabilité” de l'activité.
Réduire les pressions anthropiques
En Polynésie, chaque année, après plus de 7 000 km de voyage, les baleines à bosse viennent profiter des eaux chaudes du fenua pour mettre bas, se reposer et ainsi favoriser les chances de survie des baleineaux avant de repartir en Antarctique. “Les nouveau-nés consomment l’équivalent de 400 à 600 litres de lait par jour. Par conséquent, il est vital pour leur survie de limiter au maximum leurs déplacements notamment ceux induits par les activités anthropiques”, a d'ailleurs ajouté le Pays dans son communiqué. Le Pays qui, malgré la reconduction année après année de ces dérogations, est conscient de ces pressions qui sont “très importantes”, reconnaissant également le nombre trop important de prestataires autorisés à s'approcher des baleines. Si le nombre exact de sociétés possédant cette dérogation en 2022 n'a pas été révélé, il y avait l'an passé 29 prestataires basés à Moorea, soit un tous les deux kilomètres de côte. Un chiffre conséquent et qui n'est donc pas sans importance sur le bien-être des cétacés. À titre indicatif, l’île de La Réunion, qui compte 210 km de côtes, autorise en moyenne par saison cinq prestataires de “whale watching”. Idem pour Mayotte et ses 185 km de rivage. Soit une moyenne d'un tous les 35 km de côte pour ces deux îles.