Le leader 2014 a repris sa place mlagré son 'manque d'entraînement'.
PUNAAUIA, le 24 mai 2015. L’étape 2 de la 2e édition du Waterman Tahiti Tour s’est déroulée dimanche au pk 18 à Punaauia. Rappelons que cette activité relativement nouvelle regroupe plusieurs disciplines : La natation, le prone et le stand up paddle. L’événement est proposé par Stéphan Lambert et Kainalu XT, il est sponsorisé, entre autres, par la compagnie Air Tahiti Nui.
Lors de la 1re étape, c’est Teva Poulain qui avait réussi à s’imposer devant Bruno Tauhiro et le jeune Keahi Agnieray. Cette fois-ci, le champion 2014 et ancien champion de rame de Shell reprend sa place de leader en s’imposant sur le total des disciplines, devant Teva Poulain et Keahi Agnieray. Bruno termine 1er en SUP, 2e en prone, 6e en natation - son point ‘faible’ - et 2e en combo, qui réunit les trois disciplines.
Teva Poulain est régulier, il arrive 3e en SUP, 3e en prone, 4e en natation et 3e en combo. Keahi Agnieray, le champion de Polynésie de natation qui n’a que 14 ans, arrive 13e en SUP, son point faible, mais il arrive 3e en prone, 1er en natation et obtient une magnifique 1re place dans le combo.
On retrouve le champion de Va’a Steeve Teihotaata à la 4e place du général, il n’a apparemment pas eu assez des 166 km en trois jours de la Tahiti Nui Va’a. Tamarua Cowan, le gagnant de l’étape finale du Liquid Festival à Bora en 2014, forfait pour maladie lors de la 1re étape, est 5e au général de cette étape 2.
Lors de la 1re étape, c’est Teva Poulain qui avait réussi à s’imposer devant Bruno Tauhiro et le jeune Keahi Agnieray. Cette fois-ci, le champion 2014 et ancien champion de rame de Shell reprend sa place de leader en s’imposant sur le total des disciplines, devant Teva Poulain et Keahi Agnieray. Bruno termine 1er en SUP, 2e en prone, 6e en natation - son point ‘faible’ - et 2e en combo, qui réunit les trois disciplines.
Teva Poulain est régulier, il arrive 3e en SUP, 3e en prone, 4e en natation et 3e en combo. Keahi Agnieray, le champion de Polynésie de natation qui n’a que 14 ans, arrive 13e en SUP, son point faible, mais il arrive 3e en prone, 1er en natation et obtient une magnifique 1re place dans le combo.
On retrouve le champion de Va’a Steeve Teihotaata à la 4e place du général, il n’a apparemment pas eu assez des 166 km en trois jours de la Tahiti Nui Va’a. Tamarua Cowan, le gagnant de l’étape finale du Liquid Festival à Bora en 2014, forfait pour maladie lors de la 1re étape, est 5e au général de cette étape 2.
Il s'agit avant tout d'un combat contre soi même
Les athlètes qui font toutes les épreuves sont dans le classement Waterman. Georges Cronsteadt par exemple qui remporte le prone n’est pas dans le classement final car il n’a pas participé à la natation. C’est le team Swell qui gagne par équipe.
Il y a plusieurs variantes de la discipline Waterman. La formule à gros moyens ‘Ultimate Waterman’ que Tahiti Infos avait pu vous faire découvrir en suivant Manoa Drollet et Georges Cronsteadt en Nouvelle Zélande en mars dernier, tournait autour du surf avec seulement 2 épreuves d’endurance pour 4 liées au surf. La formule choisie par le WTT met en avant l’endurance à travers la natation, le SUP ou le prone. Dans les deux cas, le choses ne sont pas figées et évoluent au fil du temps.
Le Waterman Tour tahitien se porte bien avec presque 100 athlètes en SUP, plus de 80 en natation, 70 en prone et 50 dans l’épreuve combinée. 40 sont finalement dans le classement Waterman, 6 chez les femmes. C’est Vaimiti Maoni qui s’impose chez les femmes devant Grace Van der Byl venue exprès de Californie. Marguerite Temaiana, la championne de SUP, est 3e.
Plusieurs courses se sont faites contre la montre, Stéphan Lambert insiste toujours autant sur la prévalence du combat contre soi-même. On peut dire qu’il cherche à priver de repères le sportif qui doit faire face a de nouveaux parcours à chaque fois et souvent à l’absence de concurrent direct.
L’ambiance était réussie avec la présence de champions et de championnes de natation, de SUP, de prone mais également de nombreux champions de va’a. Le rendez vous est donné pour l’étape 2 du Waterman Tahiti Tour les 21 et 22 juin 2015 à Moorea.
Il y a plusieurs variantes de la discipline Waterman. La formule à gros moyens ‘Ultimate Waterman’ que Tahiti Infos avait pu vous faire découvrir en suivant Manoa Drollet et Georges Cronsteadt en Nouvelle Zélande en mars dernier, tournait autour du surf avec seulement 2 épreuves d’endurance pour 4 liées au surf. La formule choisie par le WTT met en avant l’endurance à travers la natation, le SUP ou le prone. Dans les deux cas, le choses ne sont pas figées et évoluent au fil du temps.
Le Waterman Tour tahitien se porte bien avec presque 100 athlètes en SUP, plus de 80 en natation, 70 en prone et 50 dans l’épreuve combinée. 40 sont finalement dans le classement Waterman, 6 chez les femmes. C’est Vaimiti Maoni qui s’impose chez les femmes devant Grace Van der Byl venue exprès de Californie. Marguerite Temaiana, la championne de SUP, est 3e.
Plusieurs courses se sont faites contre la montre, Stéphan Lambert insiste toujours autant sur la prévalence du combat contre soi-même. On peut dire qu’il cherche à priver de repères le sportif qui doit faire face a de nouveaux parcours à chaque fois et souvent à l’absence de concurrent direct.
L’ambiance était réussie avec la présence de champions et de championnes de natation, de SUP, de prone mais également de nombreux champions de va’a. Le rendez vous est donné pour l’étape 2 du Waterman Tahiti Tour les 21 et 22 juin 2015 à Moorea.
Un chiropracteur était à disposition entre les épreuves
Bruno Tauhiro, 1er au classement général :
Tu travailles ton point faible, la natation ?
« Voilà, c’est mon inconvénient, je nage rarement et je fais très peu de prone. Je viens d’avoir un petit garçon il y a deux semaines donc je ne me suis pas bien préparé physiquement pour le Waterman. Pour la prochaine étape je vais essayer de faire au moins quelques heures de nage pour améliorer ma technique à ce niveau. »
Bonne ambiance aujourd’hui ?
« Oui, c’et très convivial, tout le monde est à la plage, tu rencontre du monde, tu vois tout les participants souffrir comme toi. Avec les courses contre la montre c’est fun. Je suis venu en famille, tout le monde assiste aux arrivées c’est convivial. Le Waterman devient comme une grande famille, c’est top. »
Tu travailles ton point faible, la natation ?
« Voilà, c’est mon inconvénient, je nage rarement et je fais très peu de prone. Je viens d’avoir un petit garçon il y a deux semaines donc je ne me suis pas bien préparé physiquement pour le Waterman. Pour la prochaine étape je vais essayer de faire au moins quelques heures de nage pour améliorer ma technique à ce niveau. »
Bonne ambiance aujourd’hui ?
« Oui, c’et très convivial, tout le monde est à la plage, tu rencontre du monde, tu vois tout les participants souffrir comme toi. Avec les courses contre la montre c’est fun. Je suis venu en famille, tout le monde assiste aux arrivées c’est convivial. Le Waterman devient comme une grande famille, c’est top. »
Teva Poulain est régulier dans ses classements
Teva Poulain, le n°2 de l’étape :
Comment as-tu abordé la journée ?
« C’est sûr qu’aujourd’hui j’étais l’homme à abattre ! Tout le monde m’a jaugé, évalué. Chaque étape est différente par la distance, la difficulté, donc les compteurs sont remis à 0 à chaque épreuve. C’est le plus fort qui a gagné aujourd’hui. »
Stéphan cherche à vous déstabiliser ?
« Pour les épreuves contre la montre, on a pas de repères par rapport à nos concurrents directs, tu es face à toi même, tu te donnes à fond, c’est face aux sensations personnelles que tu dois gérer ton effort. »
C’est ça l’essence du Waterman ?
« Pour Steph l’objectif c’est de se surpasser soi même, pas forcément par rapport aux autres. Cela dure toute la journée, on ne sait pas du tout comment on est classé, tu dois être à 300%, c’est de l’endurance pour soi, celui qui finit la journée il est satisfait, il est content, il est ‘mort’ et c’est top. »
Il y a de plus en plus de monde ?
« L’année dernière il y a avait un grand groupe, on se connaissait tous visuellement. Je pense que cela a fait de la pub pour cette année. Il y a de nouvelles têtes, les gens qui n’osaient pas l’année dernière car spécialistes d’une seule discipline sont venus cette année. C’est bien, plus on est et mieux c’est. Merci à tous, quand tu vois un bel événement comme ça, cela vaut le coup de s’entraîner. » SB
Comment as-tu abordé la journée ?
« C’est sûr qu’aujourd’hui j’étais l’homme à abattre ! Tout le monde m’a jaugé, évalué. Chaque étape est différente par la distance, la difficulté, donc les compteurs sont remis à 0 à chaque épreuve. C’est le plus fort qui a gagné aujourd’hui. »
Stéphan cherche à vous déstabiliser ?
« Pour les épreuves contre la montre, on a pas de repères par rapport à nos concurrents directs, tu es face à toi même, tu te donnes à fond, c’est face aux sensations personnelles que tu dois gérer ton effort. »
C’est ça l’essence du Waterman ?
« Pour Steph l’objectif c’est de se surpasser soi même, pas forcément par rapport aux autres. Cela dure toute la journée, on ne sait pas du tout comment on est classé, tu dois être à 300%, c’est de l’endurance pour soi, celui qui finit la journée il est satisfait, il est content, il est ‘mort’ et c’est top. »
Il y a de plus en plus de monde ?
« L’année dernière il y a avait un grand groupe, on se connaissait tous visuellement. Je pense que cela a fait de la pub pour cette année. Il y a de nouvelles têtes, les gens qui n’osaient pas l’année dernière car spécialistes d’une seule discipline sont venus cette année. C’est bien, plus on est et mieux c’est. Merci à tous, quand tu vois un bel événement comme ça, cela vaut le coup de s’entraîner. » SB
Thierry Tching, Alexys Berthet et Georges Cronsteadt, les 'boss' du prone.
Les championnes de natation sont là aussi.
Poenaiki Raioha, Lorenzo Bennett et Erc Léou On