C'est parti pour le Waterman Tahiti Tour 2018 © Jérôme Brouillet
Le Waterman Tahiti Tour est proposé pour la 5e année consécutive par Stéphan Lambert. La première étape s’est déroulée les 17 et 18 mars au PK 18 de Punaauia, avec son lot de surprises. Au programme, toujours du Sup, du prone et de la natation, avec cette année un « Air Tahiti Warm Up » proposant des exercices physiques et de la course à pied. Une trentaine de candidats ont participé au championnat waterman comprenant toutes les épreuves.
Ceux qui le souhaitaient, plus nombreux, avaient la possibilité de participer à certaines épreuves de manière isolée. La course de Sup est par ailleurs la troisième course du championnat de Sup race géré par Alexy Berthet, président de la commission de Sup affiliée à la fédération tahitienne de surf. C’est Enzo Bennett qui s’est imposé devant Ricky Aitamai et Niuhiti Buillard, Enzo Bennett prenant ainsi la tête du championnat de Sup.
Ceux qui le souhaitaient, plus nombreux, avaient la possibilité de participer à certaines épreuves de manière isolée. La course de Sup est par ailleurs la troisième course du championnat de Sup race géré par Alexy Berthet, président de la commission de Sup affiliée à la fédération tahitienne de surf. C’est Enzo Bennett qui s’est imposé devant Ricky Aitamai et Niuhiti Buillard, Enzo Bennett prenant ainsi la tête du championnat de Sup.
Le concept waterman plait aussi aux jeunes © Jérôme Brouillet
Une découverte de soi-même
Mais pour Stéphan Lambert, le Waterman Tahiti Tour est bien plus qu’une des étapes du championnat de Sup race. Fidèle à ses devises, « Go deeper, together » (aller plus profond, ensemble) ou encore « ne vous attendez à rien, soyez prêts à tout », il a concocté un programme plus difficile que jamais permettant aux candidats d’aller au bout d’eux-mêmes. Pour Stéphan, les résultats sont secondaires, il s’agit avant tout d’une découverte de soi et de notre environnement.
Nous noterons malgré tout l’excellente performance du jeune Teavatea Wong qui s’impose au classement waterman, celui où il faut faire toutes les épreuves. Teavatea Wong est issu de la natation, il a pu profiter de l’absence d’un autre nageur émérite, Keahi Agnieray, qui se consacre cette année à la pirogue. A noter l’absence cette année de Bruno Tauhiro (champion 2014-2015-2016) et de Tamarua Cowan (champion 2017), ce qui va donc créer des ouvertures. Chez les « kids », Lizaic Boissière s’impose chez les filles et Keanalu Lambert chez les garçons. SB
Mais pour Stéphan Lambert, le Waterman Tahiti Tour est bien plus qu’une des étapes du championnat de Sup race. Fidèle à ses devises, « Go deeper, together » (aller plus profond, ensemble) ou encore « ne vous attendez à rien, soyez prêts à tout », il a concocté un programme plus difficile que jamais permettant aux candidats d’aller au bout d’eux-mêmes. Pour Stéphan, les résultats sont secondaires, il s’agit avant tout d’une découverte de soi et de notre environnement.
Nous noterons malgré tout l’excellente performance du jeune Teavatea Wong qui s’impose au classement waterman, celui où il faut faire toutes les épreuves. Teavatea Wong est issu de la natation, il a pu profiter de l’absence d’un autre nageur émérite, Keahi Agnieray, qui se consacre cette année à la pirogue. A noter l’absence cette année de Bruno Tauhiro (champion 2014-2015-2016) et de Tamarua Cowan (champion 2017), ce qui va donc créer des ouvertures. Chez les « kids », Lizaic Boissière s’impose chez les filles et Keanalu Lambert chez les garçons. SB
Stéphan Lambert, organisateur de l'évènement
Parole à Stéphan Lambert :
Des nouveautés cette année ?
« La saison 2 était plus dure que la saison 1 etc donc cette saison 5 commence très fort avec ce qu’on appelle le « Air Tahiti Warm Up » qui implique plus de disciplines au sol. Ils ont fait du gainage, du saut à la corde, des pompes, tout ça entrecoupé de course à pied sur le sable. Ils ont ensuite enchainé avec du prone, du « life saving » avec un mannequin. Cela a mis tout le monde dans le rouge dès le début. »
Belle affluence chez les plus jeunes ?
« On avait trois enfants l’année dernière et là on en a eu presqu’une quinzaine. On s’est associés avec le club de natation de l’Olympique de Pirae et cela se développe bien. On ne les a pas ménagés. Ils ont eu aussi du gainage, de la corde à sauter, ils ont fait un grand parcours de natation. Après le repos, ils ont enchainé avec un parcours de prone, de stand up paddle, cela nous a permis de faire un classement. On est très fiers d’eux, autant que des adultes. »
Des nouveautés cette année ?
« La saison 2 était plus dure que la saison 1 etc donc cette saison 5 commence très fort avec ce qu’on appelle le « Air Tahiti Warm Up » qui implique plus de disciplines au sol. Ils ont fait du gainage, du saut à la corde, des pompes, tout ça entrecoupé de course à pied sur le sable. Ils ont ensuite enchainé avec du prone, du « life saving » avec un mannequin. Cela a mis tout le monde dans le rouge dès le début. »
Belle affluence chez les plus jeunes ?
« On avait trois enfants l’année dernière et là on en a eu presqu’une quinzaine. On s’est associés avec le club de natation de l’Olympique de Pirae et cela se développe bien. On ne les a pas ménagés. Ils ont eu aussi du gainage, de la corde à sauter, ils ont fait un grand parcours de natation. Après le repos, ils ont enchainé avec un parcours de prone, de stand up paddle, cela nous a permis de faire un classement. On est très fiers d’eux, autant que des adultes. »
Teavatea Wong, premier du championnat waterman © Jérôme Brouillet
Au niveau organisation ?
« Notre partenariat avec Air Tahiti, c’est pour renforcer les déplacements dans les îles, notamment par rapport à ce « Waterman Explorer » de Huahine qui est notre cible cette année, avec quatre jours en autonomie en extérieur, à dormir sur les motu où on pourra faire notre campement et chercher notre nourriture, contrairement à l’année dernière où on était en mode rationnement. »
Le concept est toujours en perpétuelle évolution ?
« Dans le concept « explorer », on se rapproche de la nature pour la « prendre dans ses bras », en touchant les arbres, en étant pied nus. Au départ des parcours waterman, les participants se serrent dans les bras les uns les autres, pas à la fin mais au début. Ils prennent de l’énergie comme ça. C’est un plaisir d’avoir fait ces expériences tout seul pendant des années et de voir avec le temps que cela inspire de plus en plus de monde. La Polynésie est tellement variée, elle nous offre un terrain de jeu tellement beau qu’avant qu’on s’en lasse, il va se passer du temps. » Propos recueillis par SB
« Notre partenariat avec Air Tahiti, c’est pour renforcer les déplacements dans les îles, notamment par rapport à ce « Waterman Explorer » de Huahine qui est notre cible cette année, avec quatre jours en autonomie en extérieur, à dormir sur les motu où on pourra faire notre campement et chercher notre nourriture, contrairement à l’année dernière où on était en mode rationnement. »
Le concept est toujours en perpétuelle évolution ?
« Dans le concept « explorer », on se rapproche de la nature pour la « prendre dans ses bras », en touchant les arbres, en étant pied nus. Au départ des parcours waterman, les participants se serrent dans les bras les uns les autres, pas à la fin mais au début. Ils prennent de l’énergie comme ça. C’est un plaisir d’avoir fait ces expériences tout seul pendant des années et de voir avec le temps que cela inspire de plus en plus de monde. La Polynésie est tellement variée, elle nous offre un terrain de jeu tellement beau qu’avant qu’on s’en lasse, il va se passer du temps. » Propos recueillis par SB
C'est Enzo Bennett qui s'impose dans la course de Sup © Jérôme Brouillet