Crédit Sam Yeh / AFP
Pékin, Chine | AFP | mardi 15/01/2024 - Pékin a accusé mardi Washington d'avoir "sali" la Chine en jugeant "décevante" la décision de Nauru de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan après l'élection présidentielle dans ce territoire revendiqué par le pouvoir chinois.
Le gouvernement de Nauru, petit pays insulaire du Pacifique (12.500 habitants), a déclaré lundi qu'il ne reconnaîtrait plus Taïwan "comme un pays distinct" mais "plutôt comme une partie inaliénable du territoire chinois".
Cette décision est intervenue deux jours après la victoire à l'élection présidentielle de Lai Ching-te qui a promis de protéger Taïwan des "menaces et intimidations" de Pékin.
"Bien que l'action du gouvernement de Nauru de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan est une décision souveraine, elle n'en est pas moins décevante", a estimé le porte-parole du département d'Etat américain, Matthew Miller.
Invitée à réagir, une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning, a vivement condamné la déclaration américaine.
"Les États-Unis ont fait une remarque irresponsable à propos d'une décision prise indépendamment par un pays souverain et sali les efforts de la diplomatie chinoise", a affirmé Mao Ning.
"Cela constitue une grave violation du principe d'+Une seule Chine+", a fustigé la porte-parole.
La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
Elle dit privilégier une réunification "pacifique" avec l'île, où les quelque 23 millions d'habitants sont gouvernés par un système démocratique. Mais elle n'a jamais renoncé à employer la force militaire.
La Chine voit d'un mauvais œil la multiplication ces dernières années des contacts entre responsables politiques américains et taïwanais, qu'elle considère comme des entorses à l'engagement des États-Unis de ne pas avoir de relations officielles avec l'île.
Lundi une délégation américaine, présentée comme non officielle, a rencontré à Taïwan la présidente sortante Tsai Ing-wen et le président élu Lai Ching-te, qui a promis de protéger Taïwan des "menaces et intimidations" de Pékin.
Le gouvernement de Nauru, petit pays insulaire du Pacifique (12.500 habitants), a déclaré lundi qu'il ne reconnaîtrait plus Taïwan "comme un pays distinct" mais "plutôt comme une partie inaliénable du territoire chinois".
Cette décision est intervenue deux jours après la victoire à l'élection présidentielle de Lai Ching-te qui a promis de protéger Taïwan des "menaces et intimidations" de Pékin.
"Bien que l'action du gouvernement de Nauru de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan est une décision souveraine, elle n'en est pas moins décevante", a estimé le porte-parole du département d'Etat américain, Matthew Miller.
Invitée à réagir, une porte-parole de la diplomatie chinoise, Mao Ning, a vivement condamné la déclaration américaine.
"Les États-Unis ont fait une remarque irresponsable à propos d'une décision prise indépendamment par un pays souverain et sali les efforts de la diplomatie chinoise", a affirmé Mao Ning.
"Cela constitue une grave violation du principe d'+Une seule Chine+", a fustigé la porte-parole.
La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
Elle dit privilégier une réunification "pacifique" avec l'île, où les quelque 23 millions d'habitants sont gouvernés par un système démocratique. Mais elle n'a jamais renoncé à employer la force militaire.
La Chine voit d'un mauvais œil la multiplication ces dernières années des contacts entre responsables politiques américains et taïwanais, qu'elle considère comme des entorses à l'engagement des États-Unis de ne pas avoir de relations officielles avec l'île.
Lundi une délégation américaine, présentée comme non officielle, a rencontré à Taïwan la présidente sortante Tsai Ing-wen et le président élu Lai Ching-te, qui a promis de protéger Taïwan des "menaces et intimidations" de Pékin.