Le jeune Hugo Levert aura encore fait briller les couleurs du Fenua en remportant la deuxième place lors du championnat de France de Wakeboard qui s’est déroulé à Nancy samedi et dimanche. Il est battu par Tom Zwartjes le vice champion Europe/Afrique 2012.
Rappelons qu’il a déjà été deux fois champion de France et une fois champion d’Europe en 2009.
Ce jeune prodige est originaire de Tahiti et s’entraîne au Ski Nautique Club de Tahiti, situé près de la pointe Ta’at à Punaauia.
Hugo a commencé le ski nautique à 5 ans et suit un entrainement spécifique depuis l’âge de 7-8 ans. Lors des « petits princes de l’eau », une compétition de ski nautique et de wake, il s’était fait remarquer par Patrice Martin, le futur président de la Fédération Française, en concourant dans les deux disciplines.
Il s’entraîne régulièrement au Ski Nautique club de Tahiti, présidé par Patrick Pluviaud. Hugo est suivi par deux professionnels :
Kevin Liegard, également membre du club s’occupe de la partie entrainement et de la technique sur l’eau et Delphine Picoty, engagée par les parents, quant à elle s’occupe de la partie mental et coaching.
Tahiti Infos a contacté Patrick Puviaud :
« En raison de son jeune âge et de ses impératifs scolaires, il ne peut pas faire toutes les compétitions. Il a été sollicité pour intégrer l’équipe de France mais lorsque se présente la semaine de stage de formation en amont des compétitions comment faire ? »
« Il ne peut se permettre des allers-retours trop souvent pour ne pas que sa scolarité soit trop perturbée. Alors lorsqu’il part pour un championnat de France il faut financer les entrainements aussi sur place. De plus les subventions tendent à s’amenuiser avec la conjoncture. A son âge il doit être accompagné pour voyager. Ce n’est pas évident. »
« L’objectif est de le voir encore progresser jusqu’à 17-18 ans. C’est lui qui choisira s’il veut se diriger vers une carrière professionnelle, mais il ramène un titre pas an quasiment alors… »
« Je tiens à remercier ses sponsors qui lui permettent d’avoir du bon matériel performant. »
« La bataille entre le premier et le deuxième a été rude. Il y a eu une cinquantaine de participants. La compétition se déroule selon un schéma courant. Les participants doivent effectuer un parcours aller et retour délimité par des bouées. »
« Il doivent faire un maximum de figures, le mieux possible. Les figures sont libres mais déjà répertoriées. On va vers des figures de plus en plus complexes. »
« Il y a des notions d’intensité, de maîtrise technique mais également d’esthétique, un peu comme en patinage artistique. Le parcours est noté sur cent points, mais le deuxième est noté par rapport au concurrent précédent, donc les points en soi ne sont pas si importants. »
« Le parcours dure 30 secondes, c’est assez intense. Il s’agit bien d’un sport extrême. Il ont la possibilité de faire un « double up » à la fin en recoupant les propres vagues du bateau, ce qui permet au wakeboarder de faire un dernier saut très haut »
« Le tremplin est là également pour faire en sorte que le spectacle soit au rendez-vous. C’est un peu comme une rampe de skate, un module flottant qui permet la réalisation de figures pour que le « show » soit assuré. »
Les membres du Ski Nautique Club attendent leur champion de pied ferme à fin de le féliciter pour son excellent résultat, qui viendra s’ajouter aux précédents.
Article, ITW SB / Tahiti Infos
Rappelons qu’il a déjà été deux fois champion de France et une fois champion d’Europe en 2009.
Ce jeune prodige est originaire de Tahiti et s’entraîne au Ski Nautique Club de Tahiti, situé près de la pointe Ta’at à Punaauia.
Hugo a commencé le ski nautique à 5 ans et suit un entrainement spécifique depuis l’âge de 7-8 ans. Lors des « petits princes de l’eau », une compétition de ski nautique et de wake, il s’était fait remarquer par Patrice Martin, le futur président de la Fédération Française, en concourant dans les deux disciplines.
Il s’entraîne régulièrement au Ski Nautique club de Tahiti, présidé par Patrick Pluviaud. Hugo est suivi par deux professionnels :
Kevin Liegard, également membre du club s’occupe de la partie entrainement et de la technique sur l’eau et Delphine Picoty, engagée par les parents, quant à elle s’occupe de la partie mental et coaching.
Tahiti Infos a contacté Patrick Puviaud :
« En raison de son jeune âge et de ses impératifs scolaires, il ne peut pas faire toutes les compétitions. Il a été sollicité pour intégrer l’équipe de France mais lorsque se présente la semaine de stage de formation en amont des compétitions comment faire ? »
« Il ne peut se permettre des allers-retours trop souvent pour ne pas que sa scolarité soit trop perturbée. Alors lorsqu’il part pour un championnat de France il faut financer les entrainements aussi sur place. De plus les subventions tendent à s’amenuiser avec la conjoncture. A son âge il doit être accompagné pour voyager. Ce n’est pas évident. »
« L’objectif est de le voir encore progresser jusqu’à 17-18 ans. C’est lui qui choisira s’il veut se diriger vers une carrière professionnelle, mais il ramène un titre pas an quasiment alors… »
« Je tiens à remercier ses sponsors qui lui permettent d’avoir du bon matériel performant. »
« La bataille entre le premier et le deuxième a été rude. Il y a eu une cinquantaine de participants. La compétition se déroule selon un schéma courant. Les participants doivent effectuer un parcours aller et retour délimité par des bouées. »
« Il doivent faire un maximum de figures, le mieux possible. Les figures sont libres mais déjà répertoriées. On va vers des figures de plus en plus complexes. »
« Il y a des notions d’intensité, de maîtrise technique mais également d’esthétique, un peu comme en patinage artistique. Le parcours est noté sur cent points, mais le deuxième est noté par rapport au concurrent précédent, donc les points en soi ne sont pas si importants. »
« Le parcours dure 30 secondes, c’est assez intense. Il s’agit bien d’un sport extrême. Il ont la possibilité de faire un « double up » à la fin en recoupant les propres vagues du bateau, ce qui permet au wakeboarder de faire un dernier saut très haut »
« Le tremplin est là également pour faire en sorte que le spectacle soit au rendez-vous. C’est un peu comme une rampe de skate, un module flottant qui permet la réalisation de figures pour que le « show » soit assuré. »
Les membres du Ski Nautique Club attendent leur champion de pied ferme à fin de le féliciter pour son excellent résultat, qui viendra s’ajouter aux précédents.
Article, ITW SB / Tahiti Infos