PARIS, 31 oct 2012 (AFP) - Plus de 18.000 tonnes de thon rouge de Méditerranée, une espèce protégée et soumise à des quotas de pêche, ont été illégalement commercialisées via le Panama entre 2000 et 2010, rapporte mercredi l'organisation World Wildlife Fund (WWF).
"Sur la base de données commerciales, il a été établi que pendant plus d'une décennie, jusqu'à 14.300 tonnes de thon rouge en conserve, soit environ 18.000 tonnes de poisson vivant, ont été commercialisées via le Panama", indique WWF dans un communiqué.
Ces quantités de thon rouge ont été exportées par l'Espagne, l'Italie, le Maroc, la Tunisie et la Turquie, avant de repartir pour la plus grande partie vers le Japon, plus grand consommateur de ce poisson au monde, précise l'organisation écologiste.
L'ONG précise que le pic de ce trafic a été enregistré en 2003 et 2004 - avec quelque 3.000 à 4.000 tonnes de poissons écoulées par an - mais a perduré jusqu'en 2010.
"Pas une seule cargaison identifiée dans notre rapport n'a été répertoriée par la Cicta", l'association des pays en charge du contrôle de cette pêche, indique Sergi Tudela, responsable de WWF pour la Méditerranée.
Selon la Cicta (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, Iccat en anglais), la pêche illégale de thon rouge a culminé en 2007. Les prises globales avaient alors atteint plus de 60.000 tonnes, soit deux fois le volume permis par les quotas.
Depuis 2007, puis de manière plus drastique en 2010, de nouveaux quotas ont été décidés par la Cicta et des contrôles plus resserrés mis en place.
"Il y a un consensus selon lequel les prises récentes ont été réduites de manière significative, mais des doutes sérieux persistent sur la quantité de poissons réellement pêchée", note WWF.
Les 48 pays membres de la Cicta vont se réunir du 12 au 19 novembre à Agadir (Maroc) pour décider des prochains quotas de pêche des thonidés, et notamment du thon rouge.
Le comité scientifique de la Cicta a récemment indiqué avoir constaté un redressement des stocks de thon rouge dans la zone Méditerranée/Atlantique Nord, tout en appelant à un maintien en l'état des quotas, en raison des incertitudes concernant les données transmises par chaque Etat.
ces/dab/ed/dac
"Sur la base de données commerciales, il a été établi que pendant plus d'une décennie, jusqu'à 14.300 tonnes de thon rouge en conserve, soit environ 18.000 tonnes de poisson vivant, ont été commercialisées via le Panama", indique WWF dans un communiqué.
Ces quantités de thon rouge ont été exportées par l'Espagne, l'Italie, le Maroc, la Tunisie et la Turquie, avant de repartir pour la plus grande partie vers le Japon, plus grand consommateur de ce poisson au monde, précise l'organisation écologiste.
L'ONG précise que le pic de ce trafic a été enregistré en 2003 et 2004 - avec quelque 3.000 à 4.000 tonnes de poissons écoulées par an - mais a perduré jusqu'en 2010.
"Pas une seule cargaison identifiée dans notre rapport n'a été répertoriée par la Cicta", l'association des pays en charge du contrôle de cette pêche, indique Sergi Tudela, responsable de WWF pour la Méditerranée.
Selon la Cicta (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique, Iccat en anglais), la pêche illégale de thon rouge a culminé en 2007. Les prises globales avaient alors atteint plus de 60.000 tonnes, soit deux fois le volume permis par les quotas.
Depuis 2007, puis de manière plus drastique en 2010, de nouveaux quotas ont été décidés par la Cicta et des contrôles plus resserrés mis en place.
"Il y a un consensus selon lequel les prises récentes ont été réduites de manière significative, mais des doutes sérieux persistent sur la quantité de poissons réellement pêchée", note WWF.
Les 48 pays membres de la Cicta vont se réunir du 12 au 19 novembre à Agadir (Maroc) pour décider des prochains quotas de pêche des thonidés, et notamment du thon rouge.
Le comité scientifique de la Cicta a récemment indiqué avoir constaté un redressement des stocks de thon rouge dans la zone Méditerranée/Atlantique Nord, tout en appelant à un maintien en l'état des quotas, en raison des incertitudes concernant les données transmises par chaque Etat.
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