Monza, Italie | AFP | dimanche 06/12/2020 - Le Français Sébastien Ogier est à nouveau champion du monde des rallyes, pour la septième fois en huit saisons, et cela pour un troisième constructeur différent, Toyota, grâce à sa victoire dimanche au Rallye de Monza, la 49e de sa carrière en WRC.
"Je suis très heureux mais je ne saute pas en l'air, car il y a beaucoup de gens qui souffrent cette année, donc je veux rester décent", a dit Ogier au point stop de la dernière épreuve spéciale de 2020, un véritable champ de mines sur les pistes de service autour du légendaire circuit de Monza.
Après Volkswagen (2013-2016) et Ford (2017, 2018), deux autres géants de l'industrie automobile, Ogier apporte donc un titre au titan nippon. Il égale aussi, en F1, Lewis Hamilton et Michael Schumacher, et n'est plus qu'à deux unités de Sébastien Loeb, son ancien mentor.
Quant à Julien Ingrassia, son fidèle copilote, il n'est plus qu'à deux titres de Daniel Elena, l'infatigable compère monégasque de Loeb l'Alsacien.
Seul le Finlandais Juha Kankkunen avait jusqu'à présent été sacré avec trois constructeurs différents (Peugeot, Lancia et Toyota).
Pour coiffer cette septième couronne à la fin d'une demi-saison de WRC perturbée et suspendue pendant cinq mois par la pandémie de nouveau coronavirus, Ogier a dû batailler ferme. Il avait gagné au Mexique, avant le premier confinement, mais croyait tellement peu à ce septième sacre qu'il avait resigné pour un an avec Toyota, en plein milieu du deuxième confinement.
Il restait un rallye à disputer, son coéquipier Elfyn Evans avait 14 points d'avance sur lui au championnat, alors le Français a annoncé la couleur: "Je n'ai rien à perdre, je vais tenter le tout pour le tout", disait-il avant cette septième et ultime manche de la saison, inédite en WRC.
Les organisateurs de ce Rallye de Monza, nouvelle version du Monza Rally Show remporté plusieurs fois par Valentino Rossi, la légende du MotoGP, ont bien fait les choses. Toutes sortes de conditions ont été réunies dans ce dernier rallye de 2020, une saison vraiment pas comme les autres, avec l'aide d'une météo hivernale.
Loeb 9 - Ogier 7
Il y a eu de la pluie, du verglas, de la neige, des vraies routes de montagne comme au Rallye Monte-Carlo, samedi au nord de Bergame, et Evans a été piégé. Il y avait aussi des arbres, des pistes en terre et des flaques de boue, comme chaque automne en Grande-Bretagne, des virages à angle droit et des chicanes étroites vendredi et dimanche dans le parc de l'Autodrome National de Monza.
Les pilotes ont aussi emprunté plusieurs portions asphaltées ou bétonnées, comme le vieil anneau de vitesse, du circuit de F1 où Pierre Gasly s'était imposé en septembre. Il y avait beaucoup de portails, de balles de foin, de glissières, comme en Finlande ou en Nouvelle-Zélande, comme dans le fameux jeu vidéo du WRC, très populaire parmi les fans.
Ce dernier rallye de la saison s'est disputé à huis clos mais il a été très suivi en streaming et sur les réseaux sociaux. A la fin, c'est le meilleur pilote du monde qui a repris sa couronne, empruntée pendant un an par l'Estonien Ott Tänak.
Pour que tout le monde soit content, Hyundai a quand même conservé le titre mondial des constructeurs, avec une marge infime sur Toyota, grâce au double podium de Tänak et Dani Sordo, l'ancien lieutenant de Loeb, derrière l'intouchable Ogier.
On se souviendra plus tard que c'était une saison de WRC tronquée, mais intense jusqu'au bout, et qu'il y a eu du suspense à chaque manche. On se souviendra surtout qu'Ogier a gagné à la fin, apportant à la France un 16e titre mondial des pilotes... en 17 saisons: Loeb 9 - Ogier 7.
"Je suis très heureux mais je ne saute pas en l'air, car il y a beaucoup de gens qui souffrent cette année, donc je veux rester décent", a dit Ogier au point stop de la dernière épreuve spéciale de 2020, un véritable champ de mines sur les pistes de service autour du légendaire circuit de Monza.
Après Volkswagen (2013-2016) et Ford (2017, 2018), deux autres géants de l'industrie automobile, Ogier apporte donc un titre au titan nippon. Il égale aussi, en F1, Lewis Hamilton et Michael Schumacher, et n'est plus qu'à deux unités de Sébastien Loeb, son ancien mentor.
Quant à Julien Ingrassia, son fidèle copilote, il n'est plus qu'à deux titres de Daniel Elena, l'infatigable compère monégasque de Loeb l'Alsacien.
Seul le Finlandais Juha Kankkunen avait jusqu'à présent été sacré avec trois constructeurs différents (Peugeot, Lancia et Toyota).
Pour coiffer cette septième couronne à la fin d'une demi-saison de WRC perturbée et suspendue pendant cinq mois par la pandémie de nouveau coronavirus, Ogier a dû batailler ferme. Il avait gagné au Mexique, avant le premier confinement, mais croyait tellement peu à ce septième sacre qu'il avait resigné pour un an avec Toyota, en plein milieu du deuxième confinement.
Il restait un rallye à disputer, son coéquipier Elfyn Evans avait 14 points d'avance sur lui au championnat, alors le Français a annoncé la couleur: "Je n'ai rien à perdre, je vais tenter le tout pour le tout", disait-il avant cette septième et ultime manche de la saison, inédite en WRC.
Les organisateurs de ce Rallye de Monza, nouvelle version du Monza Rally Show remporté plusieurs fois par Valentino Rossi, la légende du MotoGP, ont bien fait les choses. Toutes sortes de conditions ont été réunies dans ce dernier rallye de 2020, une saison vraiment pas comme les autres, avec l'aide d'une météo hivernale.
Loeb 9 - Ogier 7
Il y a eu de la pluie, du verglas, de la neige, des vraies routes de montagne comme au Rallye Monte-Carlo, samedi au nord de Bergame, et Evans a été piégé. Il y avait aussi des arbres, des pistes en terre et des flaques de boue, comme chaque automne en Grande-Bretagne, des virages à angle droit et des chicanes étroites vendredi et dimanche dans le parc de l'Autodrome National de Monza.
Les pilotes ont aussi emprunté plusieurs portions asphaltées ou bétonnées, comme le vieil anneau de vitesse, du circuit de F1 où Pierre Gasly s'était imposé en septembre. Il y avait beaucoup de portails, de balles de foin, de glissières, comme en Finlande ou en Nouvelle-Zélande, comme dans le fameux jeu vidéo du WRC, très populaire parmi les fans.
Ce dernier rallye de la saison s'est disputé à huis clos mais il a été très suivi en streaming et sur les réseaux sociaux. A la fin, c'est le meilleur pilote du monde qui a repris sa couronne, empruntée pendant un an par l'Estonien Ott Tänak.
Pour que tout le monde soit content, Hyundai a quand même conservé le titre mondial des constructeurs, avec une marge infime sur Toyota, grâce au double podium de Tänak et Dani Sordo, l'ancien lieutenant de Loeb, derrière l'intouchable Ogier.
On se souviendra plus tard que c'était une saison de WRC tronquée, mais intense jusqu'au bout, et qu'il y a eu du suspense à chaque manche. On se souviendra surtout qu'Ogier a gagné à la fin, apportant à la France un 16e titre mondial des pilotes... en 17 saisons: Loeb 9 - Ogier 7.