C'est à 2h du matin cette nuit que les 35 collégiens de la classe de 3eH du collège catholique La Mennais sont partis à destination du Chili. Ils étaient accompagnés de cinq adultes, dont leur enseignante d'espagnol, madame Danchet,et du frère de l'instruction chrétienne du collège, le frère André Desilles.
Au programme : immersion au coeur de la culture et de la langue du pays. La première semaine au sein d'un établissement catholique de Vina del mar, la seconde auprès d'une famille d'accueil à Santiago, le tout ponctué de sorties culturelles et ludiques.
Une maman d'élève nous décrit ses impressions:
"Qui sont-ils ? Ce sont des adolescents du Collège LAMENNAIS, ils n’ont que 15 ans mais déjà beaucoup de volonté et de patience pour mener à bien ce projet linguistique qui a nécessité un an de travail intellectuel et aussi physique.
On peut les appeler nos Ambassadeurs de Tourisme car dans leurs valises, ils ont emporté des colliers de coquillages, des cartes postales, des cartes de nos îles et beaucoup de brochures.
Poeiti, Adrien, Kalani et tous leurs camarades seront dispatchés dans des classes de RELAND SCHOOL à Santiago, capitale du CHILI . Ils seront en immersion totale et doivent expliquer, plutôt promouvoir la Polynésie, et bien sûr en espagnol. On ne bégaie pas, on garde le sourire et on ne perd pas son sang froid devant 30 paires d’yeux qui vous observent. Et, on demande au cerveau de penser en espagnol !!!!! C’est ça le plus dur.
Que de chemin parcouru pour nos ados de la 3ème H. Ils se souviennent de cette rentrée d’Août 2012, de Mme DANCHET ( Professeur d’ Espagnol ) qui leur annonce ce projet CHILI. Chaque moment est gravé dans leur mémoire : de la joie et encore de la joie. Mais, ils avaient aussi comme mission de convaincre leurs parents d’adhérer à ce projet. Comment faire ?
C’est une classe de 3ème presque comme les autres, avec 3 langues étrangères à apprendre et un emploi de temps de 40 heures.
40 heures, C’est possible ? Et oui, il ne faut pas oublier la Confirmation à préparer et les danses à répéter tous les samedis matin car nos ados veulent être les vrais Ambassadeurs de tourisme.
Pour le HAKKA, Adam a été impitoyable avec ses copains, répétant et répétant les gestes et le chant jusqu’à la perfection, ignorant la douleur des coups sur les cuisses. Quant aux filles, on leur demande de la souplesse et de la grâce dans les aparimas. Dans cet univers, des timides sont devenus des hardis et des talents se sont révélés sous la surveillance bienveillante de Frère DESILLE qui n’oublie jamais d’apporter des gâteaux ou des biscuits pour le goûter. C’est son péché mignon !
Il n’y a pas assez d’argent pour financer ce projet !!! Alors, nos ados deviennent des artisans – commerçants. Sous la houlette de Mme Dumont, ils transforment des morceaux de tissus en cœur, des pâtes deviennent d’adorables petits anges, le riz se métamorphose en sushi. Leurs mains étaient devenues magiques.
Et ce soir, ils sont tous là, à l’Aéroport de Faa’a. Pas question de rater son avion. C’est le jour J. On pose quelques photos. On rigole, maman donne des derniers conseils … qu’on n’écoute pas ! On sort son torse et on va rejoindre ses copains.
L’adhésion des parents a été totale car chaque enfant a prouvé qu’il était capable de mener de front l’école et le projet Chili .
Chut, ils ne faudra pas leur dire : « On les admire ! »
Supporter un rythme de 40 heures /semaine, en plus assumer les activités extra-scolaires (Cindy arrivait toujours au conservatoire en paréo rouge car elle n’avait pas eu le temps de se changer). Supporter la mauvaise humeur de maman car elle trouve que la chambre n’est jamais rangée. Papa qui rouspète car 13/20 en Maths n’est pas suffisant. De plus, il y a l’Histoire des Arts à travailler et à présenter au DNP. Nos chers ados n’ont que 15 ans et, ils nous prouvé qu’ils étaient capables de faire tout cela comme des GRANDS et toujours dans la bonne humeur.
Ces 15 jours au Chili ne sont que l'un aboutissement d’un long travail .
Et là-bas, ils seront fiers de représenter la culture polynésienne. Ils mettront tout leur cœur dans leurs danses et leurs exposés et donner l’envie à nos amis chiliens de venir visiter nos îles. Le tourisme commence par un partage de culture. "
Siu Ling CHAN
Au programme : immersion au coeur de la culture et de la langue du pays. La première semaine au sein d'un établissement catholique de Vina del mar, la seconde auprès d'une famille d'accueil à Santiago, le tout ponctué de sorties culturelles et ludiques.
Une maman d'élève nous décrit ses impressions:
"Qui sont-ils ? Ce sont des adolescents du Collège LAMENNAIS, ils n’ont que 15 ans mais déjà beaucoup de volonté et de patience pour mener à bien ce projet linguistique qui a nécessité un an de travail intellectuel et aussi physique.
On peut les appeler nos Ambassadeurs de Tourisme car dans leurs valises, ils ont emporté des colliers de coquillages, des cartes postales, des cartes de nos îles et beaucoup de brochures.
Poeiti, Adrien, Kalani et tous leurs camarades seront dispatchés dans des classes de RELAND SCHOOL à Santiago, capitale du CHILI . Ils seront en immersion totale et doivent expliquer, plutôt promouvoir la Polynésie, et bien sûr en espagnol. On ne bégaie pas, on garde le sourire et on ne perd pas son sang froid devant 30 paires d’yeux qui vous observent. Et, on demande au cerveau de penser en espagnol !!!!! C’est ça le plus dur.
Que de chemin parcouru pour nos ados de la 3ème H. Ils se souviennent de cette rentrée d’Août 2012, de Mme DANCHET ( Professeur d’ Espagnol ) qui leur annonce ce projet CHILI. Chaque moment est gravé dans leur mémoire : de la joie et encore de la joie. Mais, ils avaient aussi comme mission de convaincre leurs parents d’adhérer à ce projet. Comment faire ?
C’est une classe de 3ème presque comme les autres, avec 3 langues étrangères à apprendre et un emploi de temps de 40 heures.
40 heures, C’est possible ? Et oui, il ne faut pas oublier la Confirmation à préparer et les danses à répéter tous les samedis matin car nos ados veulent être les vrais Ambassadeurs de tourisme.
Pour le HAKKA, Adam a été impitoyable avec ses copains, répétant et répétant les gestes et le chant jusqu’à la perfection, ignorant la douleur des coups sur les cuisses. Quant aux filles, on leur demande de la souplesse et de la grâce dans les aparimas. Dans cet univers, des timides sont devenus des hardis et des talents se sont révélés sous la surveillance bienveillante de Frère DESILLE qui n’oublie jamais d’apporter des gâteaux ou des biscuits pour le goûter. C’est son péché mignon !
Il n’y a pas assez d’argent pour financer ce projet !!! Alors, nos ados deviennent des artisans – commerçants. Sous la houlette de Mme Dumont, ils transforment des morceaux de tissus en cœur, des pâtes deviennent d’adorables petits anges, le riz se métamorphose en sushi. Leurs mains étaient devenues magiques.
Et ce soir, ils sont tous là, à l’Aéroport de Faa’a. Pas question de rater son avion. C’est le jour J. On pose quelques photos. On rigole, maman donne des derniers conseils … qu’on n’écoute pas ! On sort son torse et on va rejoindre ses copains.
L’adhésion des parents a été totale car chaque enfant a prouvé qu’il était capable de mener de front l’école et le projet Chili .
Chut, ils ne faudra pas leur dire : « On les admire ! »
Supporter un rythme de 40 heures /semaine, en plus assumer les activités extra-scolaires (Cindy arrivait toujours au conservatoire en paréo rouge car elle n’avait pas eu le temps de se changer). Supporter la mauvaise humeur de maman car elle trouve que la chambre n’est jamais rangée. Papa qui rouspète car 13/20 en Maths n’est pas suffisant. De plus, il y a l’Histoire des Arts à travailler et à présenter au DNP. Nos chers ados n’ont que 15 ans et, ils nous prouvé qu’ils étaient capables de faire tout cela comme des GRANDS et toujours dans la bonne humeur.
Ces 15 jours au Chili ne sont que l'un aboutissement d’un long travail .
Et là-bas, ils seront fiers de représenter la culture polynésienne. Ils mettront tout leur cœur dans leurs danses et leurs exposés et donner l’envie à nos amis chiliens de venir visiter nos îles. Le tourisme commence par un partage de culture. "
Siu Ling CHAN