Le mont sous-marin en question est situé au Sud de la petite île de Sarigan.
Il est entré vendredi dans une phase d’activité intense caractérisée par une éruption, rapporte lundi le quotidien local Saipan Tribune.
Le gouverneur des Marianne a donc estimé nécessaire de déclarer un état d’urgence pour toute l’île et ses environs, qui sont désormais réputées impropres à l’habitation humaine.
Tous les voyages à destination de cette zone sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, à l’exception des missions à caractère scientifique, a précisé le gouverneur.
L’activité sismique dans cette zone a été aussi particulièrement intense ces derniers jours.
Cette activité volcanique pourrait aussi très rapidement avoir des répercussions sur le survol de cette zone, à environ 175 kilomètres au Nord de Saipan, très fréquentée par les vols long courrier en provenance d’Asie.
Selon les premières observations, y compris par satellite, réalisées par les agences américaines spécialisées, ce regain d’activité a déjà formé dans l’atmosphère un important nuage de vapeur d’eau, de cendres et de scories qui, selon les estimations, se serait élevé à une hauteur estimée à plus d’un kilomètre.
Ces dernières semaines, le gouvernement américain a débloqué des fonds supplémentaires afin de mettre à jour les systèmes et les réseaux d’instruments de mesure dans cette région, afin de permettre la transmission de ces données en temps réel vers des stations d’analyses.
Le gouverneur des Marianne a donc estimé nécessaire de déclarer un état d’urgence pour toute l’île et ses environs, qui sont désormais réputées impropres à l’habitation humaine.
Tous les voyages à destination de cette zone sont suspendus jusqu’à nouvel ordre, à l’exception des missions à caractère scientifique, a précisé le gouverneur.
L’activité sismique dans cette zone a été aussi particulièrement intense ces derniers jours.
Cette activité volcanique pourrait aussi très rapidement avoir des répercussions sur le survol de cette zone, à environ 175 kilomètres au Nord de Saipan, très fréquentée par les vols long courrier en provenance d’Asie.
Selon les premières observations, y compris par satellite, réalisées par les agences américaines spécialisées, ce regain d’activité a déjà formé dans l’atmosphère un important nuage de vapeur d’eau, de cendres et de scories qui, selon les estimations, se serait élevé à une hauteur estimée à plus d’un kilomètre.
Ces dernières semaines, le gouvernement américain a débloqué des fonds supplémentaires afin de mettre à jour les systèmes et les réseaux d’instruments de mesure dans cette région, afin de permettre la transmission de ces données en temps réel vers des stations d’analyses.
Chaîne de volcans toute proche
Dans toute cette région, au Nord de Saipan, les volcans émergés et sous-marins se succèdent.
Tout ce chapelet d’île est en fait a partie émergée de volcans toujours actifs.
Les plus importants sont îles d’Agrihan, d'Anatahan et d'Alamagan.
Ces volcans sont situés non loin de la fosse des Marianne, point d'affrontement entre les plaques tectoniques eurasienne et Pacifique et qui constitue l'un des points chauds du globe et de cette région, généralement désignée sous le nom de « ceinture de feu du Pacifique ».
En avril 1990, lors du dernier regain d'activité de ces volcans, les quelque 266 habitants des îles d'Anatahan, d'Alamagan et d'Agrihan, ont dû être évacués et n'y sont depuis jamais revenus.
Tout ce chapelet d’île est en fait a partie émergée de volcans toujours actifs.
Les plus importants sont îles d’Agrihan, d'Anatahan et d'Alamagan.
Ces volcans sont situés non loin de la fosse des Marianne, point d'affrontement entre les plaques tectoniques eurasienne et Pacifique et qui constitue l'un des points chauds du globe et de cette région, généralement désignée sous le nom de « ceinture de feu du Pacifique ».
En avril 1990, lors du dernier regain d'activité de ces volcans, les quelque 266 habitants des îles d'Anatahan, d'Alamagan et d'Agrihan, ont dû être évacués et n'y sont depuis jamais revenus.
Réguliers réveils du volcan d'Anatahan
Plus récemment, le volcan d'Anatahan a lui aussi connu une phase d’intense activité.
Son dernier réveil notable remonte à mars 2007, lorsque ce mont a recommencé à émettre d'importants panaches de fumée qui sont retombés sur les îles habitées du territoire américain des Marianne du Nord, causant d'importantes perturbations.
Toutes les écoles publiques du territoire avaient alors reçu pour instruction de ne pas ouvrir, eu égard aux risque de ces retombées de cendres et de scories acides pour la santé des enfants.
Lors de son premier réveil, en mai 2003, l'éruption la plus intense de son histoire récente, le volcan émettant d'épaisses fumées rougeâtres et des cendres projetées à une hauteur estimée à six mille mètres d'altitude.
Cette activité avait alors suscité la déclaration d'un État d'urgence par le Gouverneur du territoire océanien des Marianne du Nord (Est des Philippines).
En avril 2005, ce volcan entrait à nouveau dans une phase d’activité intense, projetant dans l’atmosphère un panache à une altitude mesurée à 50.000 pieds (environ 16.600 mètres).
Deux mois auparavant toujours en raison de ce regain d'activité, les autorités avaient dû, par précaution, fermer leur espace aérien (en raison du danger des particules pour les tuyères des réacteurs).
Entre-temps, dans le Pacifique Sud-ouest, les autorités de l’archipel de Vanuatu ont rehaussé à un niveau trois l’alerte concernant le Mont Yasur, sur l’île de Tanna (Sud de l’archipel), qui connaît depuis le début de l’année une activité particulière intense.
Toutes les visites touristiques sur site ont été suspendues.
En Nouvelle-Calédonie voisine, la compagnie aérienne domestique Air Calédonie a dû annuler certains de ses vols dès dimanche (en particulier ceux à destination des îles de Maré et Lifou, dans les Loyautés, proches de Tanna).
Les vols pour ces destinations ont aussi connu lundi d’importants retards, un panache de cendres volcaniques attribuable au volcan de Tanna ayant été signalé.
Son dernier réveil notable remonte à mars 2007, lorsque ce mont a recommencé à émettre d'importants panaches de fumée qui sont retombés sur les îles habitées du territoire américain des Marianne du Nord, causant d'importantes perturbations.
Toutes les écoles publiques du territoire avaient alors reçu pour instruction de ne pas ouvrir, eu égard aux risque de ces retombées de cendres et de scories acides pour la santé des enfants.
Lors de son premier réveil, en mai 2003, l'éruption la plus intense de son histoire récente, le volcan émettant d'épaisses fumées rougeâtres et des cendres projetées à une hauteur estimée à six mille mètres d'altitude.
Cette activité avait alors suscité la déclaration d'un État d'urgence par le Gouverneur du territoire océanien des Marianne du Nord (Est des Philippines).
En avril 2005, ce volcan entrait à nouveau dans une phase d’activité intense, projetant dans l’atmosphère un panache à une altitude mesurée à 50.000 pieds (environ 16.600 mètres).
Deux mois auparavant toujours en raison de ce regain d'activité, les autorités avaient dû, par précaution, fermer leur espace aérien (en raison du danger des particules pour les tuyères des réacteurs).
Entre-temps, dans le Pacifique Sud-ouest, les autorités de l’archipel de Vanuatu ont rehaussé à un niveau trois l’alerte concernant le Mont Yasur, sur l’île de Tanna (Sud de l’archipel), qui connaît depuis le début de l’année une activité particulière intense.
Toutes les visites touristiques sur site ont été suspendues.
En Nouvelle-Calédonie voisine, la compagnie aérienne domestique Air Calédonie a dû annuler certains de ses vols dès dimanche (en particulier ceux à destination des îles de Maré et Lifou, dans les Loyautés, proches de Tanna).
Les vols pour ces destinations ont aussi connu lundi d’importants retards, un panache de cendres volcaniques attribuable au volcan de Tanna ayant été signalé.
