BUENOS AIRES, 13 juin 2011 (AFP) - Une nouvelle série d'annulations de vols a été provoquée lundi par le nuage de cendres du volcan chilien Puyehue dans plusieurs pays de l'hémisphère sud: Argentine, Uruguay, Australie et Nouvelle-Zélande.
Tous les vols étaient à nouveau annulés à Buenos Aires où plusieurs passagers se montraient excédés, et l'avion transportant le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, vers la capitale argentine a dû être dérouté.
En outre, des vents puissants ont apporté les cendres du volcan Puyehue, entré en éruption le 4 juin après un demi-siècle de sommeil, au-dessus du sud des océans Atlantique et Indien, vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
"Les conditions météorologiques ont à nouveau empiré, un nuage de cendres se trouvant dans la zone des aéroports d'Ezeiza (international) et d'Aeroparque (vols intérieurs et vers les pays limitrophes)", a annoncé l'Administration de l'aviation civile argentine (Anac).
"Nous nous rongeons les orteils, tellement nous sommes anxieux", a dit à l'AFP Talia, une touriste équatorienne qui faisait les cent pas à l'aéroport d'Ezeiza. "Je dois retourner à Guayaquil (Equateur) car je suis un traitement médical et ici je ne trouve pas les médicaments", a-t-elle ajouté.
Un peu plus loin, Daniel Alegrin, semblait égaré. "Notre vol pour Alicante (Espagne) a été repoussé d'une semaine, or, nous venons de Rosario (centre-est) et la compagnie refuse de prendre en charge notre retour chez nous en expliquant qu'il s'agit d'un cas de catastrophe naturelle", a-t-il dit.
Les commerces de l'aéroport souffraient tout autant. "Pas un sou n'est rentré aujourd'hui", a dit Noelia Lopez, responsable d'un magasin de souvenirs du Club de foot Boca Juniors. "Un jour normal, nous faisons environ 6.000 pesos (1.000 euros)", a-t-elle déploré.
Les avions qui devaient atterrir à Buenos Aires ont été déroutés vers d'autres aéroports. Cela a été le cas de l'appareil à bord duquel voyageait le secrétaire général de l'ONU, qui s'est finalement posé à Cordoba (centre-ouest, à 700 km de la capitale argentine). M. Ban Ki-moon est finalement arrivé par la route à Buenos Aires, où il effectue une visite de deux jours.
En Uruguay, tous les vols avaient été également suspendus à l'aéroport international Carrasco de la capitale, Montevideo.
De son côté, la compagnie australienne Qantas a annulé de nouveaux vols lundi, mais d'autres compagnies aériennes, en Australie et en Nouvelle-Zélande, ont décidé de maintenir leurs liaisons.
Qantas a annulé lundi toutes ses liaisons avec l'île de Tasmanie (sud) et avec la Nouvelle-Zélande. Les vols à l'arrivée et au départ de Melbourne (sud-est) ont été suspendus. Trois vols, vers Buenos Aires et Los Angeles, ont eux aussi été annulés.
Ces annulations, qui s'ajoutent à celles de dimanche, affectent quelque 10.000 passagers de Qantas et 12.000 de Jetstar, la compagnie à bas prix filiale de Qantas.
En Nouvelle-Zélande, le nuage de cendres recouvre la quasi totalité du pays et devrait rester là au moins 24 heures, selon les autorités de l'aviation civile. Ces autorités estiment qu'il n'est pas dangereux de voler en-dessous du nuage mais la décision relève du choix des compagnies aériennes.
Air New Zealand n'a pas suspendu ses vols et ajuste ses trajets en fonction de la position du nuage.
Selon le Centre australien de conseils sur les cendres volcaniques, le nuage de cendres devrait continuer sa course autour du monde, après être passé au-dessus de la Tasmanie et de la Nouvelle-Zélande.
Tous les vols étaient à nouveau annulés à Buenos Aires où plusieurs passagers se montraient excédés, et l'avion transportant le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, vers la capitale argentine a dû être dérouté.
En outre, des vents puissants ont apporté les cendres du volcan Puyehue, entré en éruption le 4 juin après un demi-siècle de sommeil, au-dessus du sud des océans Atlantique et Indien, vers l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
"Les conditions météorologiques ont à nouveau empiré, un nuage de cendres se trouvant dans la zone des aéroports d'Ezeiza (international) et d'Aeroparque (vols intérieurs et vers les pays limitrophes)", a annoncé l'Administration de l'aviation civile argentine (Anac).
"Nous nous rongeons les orteils, tellement nous sommes anxieux", a dit à l'AFP Talia, une touriste équatorienne qui faisait les cent pas à l'aéroport d'Ezeiza. "Je dois retourner à Guayaquil (Equateur) car je suis un traitement médical et ici je ne trouve pas les médicaments", a-t-elle ajouté.
Un peu plus loin, Daniel Alegrin, semblait égaré. "Notre vol pour Alicante (Espagne) a été repoussé d'une semaine, or, nous venons de Rosario (centre-est) et la compagnie refuse de prendre en charge notre retour chez nous en expliquant qu'il s'agit d'un cas de catastrophe naturelle", a-t-il dit.
Les commerces de l'aéroport souffraient tout autant. "Pas un sou n'est rentré aujourd'hui", a dit Noelia Lopez, responsable d'un magasin de souvenirs du Club de foot Boca Juniors. "Un jour normal, nous faisons environ 6.000 pesos (1.000 euros)", a-t-elle déploré.
Les avions qui devaient atterrir à Buenos Aires ont été déroutés vers d'autres aéroports. Cela a été le cas de l'appareil à bord duquel voyageait le secrétaire général de l'ONU, qui s'est finalement posé à Cordoba (centre-ouest, à 700 km de la capitale argentine). M. Ban Ki-moon est finalement arrivé par la route à Buenos Aires, où il effectue une visite de deux jours.
En Uruguay, tous les vols avaient été également suspendus à l'aéroport international Carrasco de la capitale, Montevideo.
De son côté, la compagnie australienne Qantas a annulé de nouveaux vols lundi, mais d'autres compagnies aériennes, en Australie et en Nouvelle-Zélande, ont décidé de maintenir leurs liaisons.
Qantas a annulé lundi toutes ses liaisons avec l'île de Tasmanie (sud) et avec la Nouvelle-Zélande. Les vols à l'arrivée et au départ de Melbourne (sud-est) ont été suspendus. Trois vols, vers Buenos Aires et Los Angeles, ont eux aussi été annulés.
Ces annulations, qui s'ajoutent à celles de dimanche, affectent quelque 10.000 passagers de Qantas et 12.000 de Jetstar, la compagnie à bas prix filiale de Qantas.
En Nouvelle-Zélande, le nuage de cendres recouvre la quasi totalité du pays et devrait rester là au moins 24 heures, selon les autorités de l'aviation civile. Ces autorités estiment qu'il n'est pas dangereux de voler en-dessous du nuage mais la décision relève du choix des compagnies aériennes.
Air New Zealand n'a pas suspendu ses vols et ajuste ses trajets en fonction de la position du nuage.
Selon le Centre australien de conseils sur les cendres volcaniques, le nuage de cendres devrait continuer sa course autour du monde, après être passé au-dessus de la Tasmanie et de la Nouvelle-Zélande.