Enfin un très bon résultat, une 2e place
Après la superbe deuxième place du jour, Trésors de Tahiti remonte d’une place au classement général et pointe désormais à la 10e place à un point du 9e. Une belle journée qui donne du baume au cœur à toute l’équipe avant le stade nautique de demain, de nouveau dans le Golfe du Morbihan.
Teva Plichart, le skipper
Teva Plichart, skipper de Tresors de Tahiti :
Comment qualifies-tu cette journée et cette superbe deuxième place ?
« La journée a été plus que folle. Au départ on s’est dit que le comité était cool, qu’ils envoyaient une manche juste pour faire plaisir au public qui était autour car ce n’était pas du tout navigable. C’était très difficile de naviguer, on est resté presque 10 minutes à nous regarder dériver dans le courant, sans vent, c’était totalement inouï ! De temps en temps on prenait une risée, des fois ça s’arrêtait. »
« Puis à un moment, on a été dans le bon paquet. On a alors travaillé pour rester concentrés, pour faire les bons choix stratégiques par rapport au vent et au courant. Pierre et Dimitri ont beaucoup discuté là-dessus et moi je les ai laissés faire, je suis resté uniquement concentré sur la vitesse du bateau. Je l’ai fait avancer du mieux que je pouvais et eux au meilleur endroit. Et voilà ça a payé ! »
« On est très content. On était 6-7 à la première pointe de l’île aux Moines, puis ensuite on a fait un petit paquet de quatre, après on a même réussi à passer en tête un court instant. Le seul contre qui on n’a pas pu lutter c’est Lorina – Golfe du Morbihan. Ils sont vraiment impressionnants de vitesse et de qualité de navigation. C’était un plaisir pour nous de les regarder passer tellement ils sont doués. »
Est-ce une jolie revanche sur l’accident d’hier ?
« Depuis le début du Tour, on se prend des petites claques sur la tête avec, selon les jours, des disqualifications, des casses, des bonnes manches qui ne se concrétisent pas parce ce qu’il y a des erreurs des adversaires qui nous plantent. Maintenant on y va sans pression, on se fait plaisir, on donne le mieux de nous-même. Et aujourd’hui ça a payé ! On a navigué très décontracté et ça nous a offert une deuxième place. »
Pourtant à 10 mètres de la ligne d’arrivée, rien n’était acquis ?
« C’est vrai ! Cette deuxième place, on a été la chercher. Sur la ligne d’arrivée, on décide de faire un petit coup à gauche pour avoir de l’air frais. On est revenu sur Grandeur Nature Veranda qui a été obligé de virer pour passer la ligne d’arrivée. On a réussi à les couvrir et à passer devant eux sur le fil. »
C’est le fait d’être entourés d’îles qui vous a mis en confiance ?
« Il fallait que l’on soit au milieu d’îles comme ici pour qu’on se sente comme chez nous et pour faire une belle journée ! Ce qui est très impressionnant dans le Golfe du Morbihan, c’est la gestion des courants. Le départ et la première heure de course, ça a été incroyable, c’était à la risée et au courant près. Mais si je refais le match comme ça à chaud, je dirais que tout s’est joué sur la gestion des pressions car le courant, il y en avait partout. Donc on a essayé de saisir le moindre souffle d’air et le gros de la régate s’est joué derrière l’île aux Moines sur 2-3 risées. »
Dans quel état d’esprit te sens-tu ce soir ?
« C’est rassurant que les journées se suivent et ne se ressemblent pas pour Trésors de Tahiti. Je ne cache pas qu’hier j’avais un petit coup au moral. Heureusement Emmanuel Versace, le manager de projet, m’a dit que ce n’était pas fini, que ce n’était qu’une coque et qu’il restait encore 15 jours de régate. Maintenant on se fait plaisir et c’est le principal ! »
Comment qualifies-tu cette journée et cette superbe deuxième place ?
« La journée a été plus que folle. Au départ on s’est dit que le comité était cool, qu’ils envoyaient une manche juste pour faire plaisir au public qui était autour car ce n’était pas du tout navigable. C’était très difficile de naviguer, on est resté presque 10 minutes à nous regarder dériver dans le courant, sans vent, c’était totalement inouï ! De temps en temps on prenait une risée, des fois ça s’arrêtait. »
« Puis à un moment, on a été dans le bon paquet. On a alors travaillé pour rester concentrés, pour faire les bons choix stratégiques par rapport au vent et au courant. Pierre et Dimitri ont beaucoup discuté là-dessus et moi je les ai laissés faire, je suis resté uniquement concentré sur la vitesse du bateau. Je l’ai fait avancer du mieux que je pouvais et eux au meilleur endroit. Et voilà ça a payé ! »
« On est très content. On était 6-7 à la première pointe de l’île aux Moines, puis ensuite on a fait un petit paquet de quatre, après on a même réussi à passer en tête un court instant. Le seul contre qui on n’a pas pu lutter c’est Lorina – Golfe du Morbihan. Ils sont vraiment impressionnants de vitesse et de qualité de navigation. C’était un plaisir pour nous de les regarder passer tellement ils sont doués. »
Est-ce une jolie revanche sur l’accident d’hier ?
« Depuis le début du Tour, on se prend des petites claques sur la tête avec, selon les jours, des disqualifications, des casses, des bonnes manches qui ne se concrétisent pas parce ce qu’il y a des erreurs des adversaires qui nous plantent. Maintenant on y va sans pression, on se fait plaisir, on donne le mieux de nous-même. Et aujourd’hui ça a payé ! On a navigué très décontracté et ça nous a offert une deuxième place. »
Pourtant à 10 mètres de la ligne d’arrivée, rien n’était acquis ?
« C’est vrai ! Cette deuxième place, on a été la chercher. Sur la ligne d’arrivée, on décide de faire un petit coup à gauche pour avoir de l’air frais. On est revenu sur Grandeur Nature Veranda qui a été obligé de virer pour passer la ligne d’arrivée. On a réussi à les couvrir et à passer devant eux sur le fil. »
C’est le fait d’être entourés d’îles qui vous a mis en confiance ?
« Il fallait que l’on soit au milieu d’îles comme ici pour qu’on se sente comme chez nous et pour faire une belle journée ! Ce qui est très impressionnant dans le Golfe du Morbihan, c’est la gestion des courants. Le départ et la première heure de course, ça a été incroyable, c’était à la risée et au courant près. Mais si je refais le match comme ça à chaud, je dirais que tout s’est joué sur la gestion des pressions car le courant, il y en avait partout. Donc on a essayé de saisir le moindre souffle d’air et le gros de la régate s’est joué derrière l’île aux Moines sur 2-3 risées. »
Dans quel état d’esprit te sens-tu ce soir ?
« C’est rassurant que les journées se suivent et ne se ressemblent pas pour Trésors de Tahiti. Je ne cache pas qu’hier j’avais un petit coup au moral. Heureusement Emmanuel Versace, le manager de projet, m’a dit que ce n’était pas fini, que ce n’était qu’une coque et qu’il restait encore 15 jours de régate. Maintenant on se fait plaisir et c’est le principal ! »
L'avarie de la veille a pu être rapidement réparée