C'est finalement Tuiterai Salmon et Marie-Laure Rousseau qui s'imposent dans la catégorie reine
ARUE, le 8 juin 2014. Le championnat de Polynésie proposé par la fédération tahitienne de voile clôture la saison 2013-2014. Il s’est déroulé pendant le long week end de la pentecôte sur le plan d’eau d’Arue, entre le Taaone et la pointe Vénus. Trois catégories étaient présentes : le hobie cat 16, le hobie cat ‘dragoon’ et les optimistes pour les – de 15 ans.
En hobie cat 16, la catégorie reine, nous avions 11 équipages inscrits. C’est Tuiterai Salmon et Marie Laure Rousseau qui gagnent ce championnat devant Moana Le Calvic et Nicolas Champ. Sur la 3ème marche du podium nous avons le tandem Loana Gutierrez et Jean-Loup Rousseau.
En hobie cat ‘dragoon’ c’est le tandem Vaitea Delvallet/Romain Vigneron qui est premier devant Hereiti NG/Hereani Faua et Tanguy Gay/Tamahau Hippert. En optimiste c’est le jeune Cesar Villa qui s’impose devant Thomas Poirrier et Elisea Beaudet.
En hobie cat 16, la catégorie reine, nous avions 11 équipages inscrits. C’est Tuiterai Salmon et Marie Laure Rousseau qui gagnent ce championnat devant Moana Le Calvic et Nicolas Champ. Sur la 3ème marche du podium nous avons le tandem Loana Gutierrez et Jean-Loup Rousseau.
En hobie cat ‘dragoon’ c’est le tandem Vaitea Delvallet/Romain Vigneron qui est premier devant Hereiti NG/Hereani Faua et Tanguy Gay/Tamahau Hippert. En optimiste c’est le jeune Cesar Villa qui s’impose devant Thomas Poirrier et Elisea Beaudet.
Teiva Véronique, cadre fédéral :
« Ces championnats de Polynésie vont nous permettre de préparer les futures sélections pour les jeux du Pacifique de 2015. C’est le dernier événement du championnat fédéral. J’ai eu une bonne surprise avec les équipages ‘jeunes’ de Raiatea qui arrivent à être devant des équipages confirmés. Ils passaient la première bouée en tête mais n’arrivaient pas à confirmer le résultat faute d’expérience et faute de réglages. Cela permet d’avoir aussi ces potentiels là, pour préparer les compétitions futures internationales, après les jeux du Pacifique. »
« Ce championnat dure trois jours. On essaie de jongler avec les conditions météo pour viser un championnat sur 8 à 10 manches. Lorsqu’il y a du ‘petit temps’ c’est sûr qu’on avance moins vite. Par contre, les moindres petites fautes ou différences de réglage pénalisent tout de suite, ce qui fait que nous pouvons avoir de gros écarts. La spécificité c’est aussi de devoir toujours bien équilibrer son bateau, toujours être concentré à 100% dans toute la manche. En voile, on a l’habitude de dire que c’est la ‘guerre de nerfs’ plus que la ‘guerre des niveaux’ ou que la ‘guerre physique’. »
« En hobie cat 16 on a des gens de tous âges. Je prends l’exemple de Didier Arnould qui était premier au général avant de finir 6ème, c’est quelqu’un qui a une cinquantaine d’années, qui navigue depuis petit en Polynésie et qui a à son actif beaucoup de championnats du monde en hobie cat, en planche à voile... On a des équipages un peu plus jeunes qui ont aussi de l’expérience en voile. C’est un sport à maturité tardive. En dehors de l’aspect physique, il y a l’aspect observation, sensation, acquisition du bateau. Il y a aussi les spécificités du milieu marin que ce soit le vent, le courant, le littoral, l’aspect réglage technique sur les bateaux, la vision et le combat sur l’eau par rapport au concurrent. Ce qui fait que les jeunes se battent contre les anciens, car les anciens ont souvent plus d’expérience et tirent souvent leur épingle du jeu, ce qui fait la différence par rapport à d’autres sports où arrivé à un certain âge, on arrive plus à suivre le rythme physique. »
« Nous voudrions informer le public que nous allons développer l’aspect sportif, ouvrir des groupes plus axés sur les jeunes, ce qui ne se faisait pas jusqu’à aujourd’hui. Je fais un appel à tous les jeunes qui aiment la voile et qui aimeraient naviguer plus souvent, participer aux régates voire ensuite aux évènements internationaux. On va ouvrir ces groupes donc qu’ils se rapprochent de l’Ecole de Voile de Arue pour intégrer ces groupes et être suivis par les entraîneurs de la fédération. En juillet, on organise, en vue de la saison 2014-2015, une formation de moniteur de voile donc les intéressés peuvent se rapprocher de la fédération. »
« Parmi les équipages de Raiatea nous avons Basile, le jeune fils de Laurent Bourgnon qui est une star de la voile hauturière, qui a gagné deux fois la Route du Rhum. C’est un ‘plus’ pour la voile locale qu’il soit présent sur le territoire et que son fils navigue avec des équipages Polynésiens. Merci à lui d’être là. » SB
« Ces championnats de Polynésie vont nous permettre de préparer les futures sélections pour les jeux du Pacifique de 2015. C’est le dernier événement du championnat fédéral. J’ai eu une bonne surprise avec les équipages ‘jeunes’ de Raiatea qui arrivent à être devant des équipages confirmés. Ils passaient la première bouée en tête mais n’arrivaient pas à confirmer le résultat faute d’expérience et faute de réglages. Cela permet d’avoir aussi ces potentiels là, pour préparer les compétitions futures internationales, après les jeux du Pacifique. »
« Ce championnat dure trois jours. On essaie de jongler avec les conditions météo pour viser un championnat sur 8 à 10 manches. Lorsqu’il y a du ‘petit temps’ c’est sûr qu’on avance moins vite. Par contre, les moindres petites fautes ou différences de réglage pénalisent tout de suite, ce qui fait que nous pouvons avoir de gros écarts. La spécificité c’est aussi de devoir toujours bien équilibrer son bateau, toujours être concentré à 100% dans toute la manche. En voile, on a l’habitude de dire que c’est la ‘guerre de nerfs’ plus que la ‘guerre des niveaux’ ou que la ‘guerre physique’. »
« En hobie cat 16 on a des gens de tous âges. Je prends l’exemple de Didier Arnould qui était premier au général avant de finir 6ème, c’est quelqu’un qui a une cinquantaine d’années, qui navigue depuis petit en Polynésie et qui a à son actif beaucoup de championnats du monde en hobie cat, en planche à voile... On a des équipages un peu plus jeunes qui ont aussi de l’expérience en voile. C’est un sport à maturité tardive. En dehors de l’aspect physique, il y a l’aspect observation, sensation, acquisition du bateau. Il y a aussi les spécificités du milieu marin que ce soit le vent, le courant, le littoral, l’aspect réglage technique sur les bateaux, la vision et le combat sur l’eau par rapport au concurrent. Ce qui fait que les jeunes se battent contre les anciens, car les anciens ont souvent plus d’expérience et tirent souvent leur épingle du jeu, ce qui fait la différence par rapport à d’autres sports où arrivé à un certain âge, on arrive plus à suivre le rythme physique. »
« Nous voudrions informer le public que nous allons développer l’aspect sportif, ouvrir des groupes plus axés sur les jeunes, ce qui ne se faisait pas jusqu’à aujourd’hui. Je fais un appel à tous les jeunes qui aiment la voile et qui aimeraient naviguer plus souvent, participer aux régates voire ensuite aux évènements internationaux. On va ouvrir ces groupes donc qu’ils se rapprochent de l’Ecole de Voile de Arue pour intégrer ces groupes et être suivis par les entraîneurs de la fédération. En juillet, on organise, en vue de la saison 2014-2015, une formation de moniteur de voile donc les intéressés peuvent se rapprocher de la fédération. »
« Parmi les équipages de Raiatea nous avons Basile, le jeune fils de Laurent Bourgnon qui est une star de la voile hauturière, qui a gagné deux fois la Route du Rhum. C’est un ‘plus’ pour la voile locale qu’il soit présent sur le territoire et que son fils navigue avec des équipages Polynésiens. Merci à lui d’être là. » SB
15 jeunes compétiteurs en optimiste
Basile Bourgnon compte apparamment suivre les traces de son père