Gaston Tong Sang accompagne Nina et Albert Moux pour inaugurer la nouvelle boutique Vodafone de Bora Bora
VAITAPE, le 21 aout 2016 - L'opérateur téléphonique Vodafone continue d'élargir son réseau, en direction désormais des Îles Sous-le-Vent. Une poussée dans les archipels qui commence par Bora Bora, île touristique par excellence. La Perle du Pacifique bénéficie depuis vendredi dernier du réseau 3G de l'opérateur pour l'internet mobile et d'une boutique Vodafone à Vaitape qui pratiquera les même prix qu'à Tahiti.
"En général les touristes ont vraiment besoin d'internet tout le temps, ils veulent être complètement indépendants aujourd'hui. Un hôtel peut avoir des problèmes de télévision ou de clim, mais il faut absolument avoir internet. Donc je pense que c'est vraiment une bonne chose que Vodafone déploie son réseau 3G ici. On ne sait pas encore comment ça va se faire en pratique, mais si les touristes peuvent venir avec leur propre téléphone et leur abonnement et se connecter directement, ça sera vraiment pratique pour eux" entame Michael Delmas, directeur de l'hôtel Maitai Polynesia de Bora Bora.
Justement, la forte fréquentation touristique de la Perle du Pacifique est un des deux arguments qui ont convaincu Vodafone d'y étendre son réseau, avant toutes les autres îles Sous-le-Vent. L'autre raison, comme l'explique Thomas Lefebvre-Segard, nouveau directeur général de Vodafone, est que c'est à Bora Bora que l'opérateur compte le plus d'abonnés en dehors de Tahiti et Moorea, dépassant même Raiatea.
"En général les touristes ont vraiment besoin d'internet tout le temps, ils veulent être complètement indépendants aujourd'hui. Un hôtel peut avoir des problèmes de télévision ou de clim, mais il faut absolument avoir internet. Donc je pense que c'est vraiment une bonne chose que Vodafone déploie son réseau 3G ici. On ne sait pas encore comment ça va se faire en pratique, mais si les touristes peuvent venir avec leur propre téléphone et leur abonnement et se connecter directement, ça sera vraiment pratique pour eux" entame Michael Delmas, directeur de l'hôtel Maitai Polynesia de Bora Bora.
Justement, la forte fréquentation touristique de la Perle du Pacifique est un des deux arguments qui ont convaincu Vodafone d'y étendre son réseau, avant toutes les autres îles Sous-le-Vent. L'autre raison, comme l'explique Thomas Lefebvre-Segard, nouveau directeur général de Vodafone, est que c'est à Bora Bora que l'opérateur compte le plus d'abonnés en dehors de Tahiti et Moorea, dépassant même Raiatea.
Le pasteur Junio Pumati, de l'église Maohi de Vaitape, a béni la boutique Vodafone de Bora Bora le jour de son ouverture.
C'est vraiment le tissu économique de l'île, les hôteliers en tête, qui réclamait l'arrivée de la concurrence dans le secteur télécom, comme l'explique Patrick Moux, vice-président de Vodafone : "l'objectif premier était d'apporter l'internet mobile très rapide à Bora Bora, comme à Tahiti. Parce que les professionnels nous disent qu'ils souffrent d'une lenteur récurrente sur le réseau actuel. Mais nous sommes encore reliés au cordon ombilical de l'OPT via le câble pour l'instant, donc on fait des tests pour voir si allons pouvoir atteindre la vitesse que l'on voudrait avoir, mais déjà les premiers tests montrent que nous avons une vitesse incomparable avec le réseau existant. Nous avons aussi eu une requête pressante de Vodafone Monde, qui recevait beaucoup de demandes de ses clients concernant Bora Bora, qui trouvaient que la connexion actuelle était loin d'être au niveau. Nous avons reçu les remontées clientèles, et les remarques c'était toujours "internet lent", "coupures régulières"… Ça n'allait pas pour ces touristes très fortunés."
BIENTÔT VODAFONE POUR LES AUTRES ÎLES SOUS-LE-VENT
BIENTÔT VODAFONE POUR LES AUTRES ÎLES SOUS-LE-VENT
Se passer du coûteux roaming avec l'opérateur historique Vini est aussi un vrai plus pour la jeune entreprise télécom. Car si l'investissement a été conséquent – plus de 100 millions de francs pour l'infrastructure réseau et l'ouverture d'une boutique, une dizaine d'emplois créés – il devrait être rentable rapidement comme l'explique Patrick Moux : "nous allons continuer notre développement dans le reste de l'archipel de la Société, mais il faut aussi un raisonnement économique logique. Dans les îles, il y a de bonnes mutualisations à faire avec l'opérateur historique afin de baisser les coûts et surtout de réduire la facture du consommateur polynésien. C'est là que le réseau de Bora Bora va nous permettre de faire un test, et savoir combien coûte vraiment la minute pour un polynésien dans les îles, où l'on nous dit que le réseau coûte très cher. Et c'est vrai, mais par rapport aux tarifs que m'a donné l'opérateur historique, et les tarifs que nous nous pouvons sortir, il semblerait qu'il y a une grosse différence… Donc il y va y avoir besoin d'un vrai débat pour savoir comment un opérateur qui vient de se lancer, avec un réseau neuf et très rapide, peut avoir une infrastructure qui coûte tellement moins cher que le réseau actuel, même avec les amortissements…"
Patrick Moux se fait plus mystérieux quand il s'agit d'annoncer quelles prochaines îles qui seront connectées au réseau Vodafone : "il faut garder la surprise, mais nous allons continuer, il y aura d'autres îles reliées bientôt". Lors de l'inauguration de la nouvelle boutique Vodafone ce vendredi 19 aout, jour d'ouverture officiel du réseau, c'était d'ailleurs une question récurrente des professionnels du tourisme. Le président de l'entreprise, Albert Moux en personne, leur a alors glissé quelques noms : Raiatea, Tahaa et Huahine… Sans préciser si cette liste était exhaustive ni donner de calendrier. Les habitants des autres îles devront donc patienter encore un peu.
Patrick Moux se fait plus mystérieux quand il s'agit d'annoncer quelles prochaines îles qui seront connectées au réseau Vodafone : "il faut garder la surprise, mais nous allons continuer, il y aura d'autres îles reliées bientôt". Lors de l'inauguration de la nouvelle boutique Vodafone ce vendredi 19 aout, jour d'ouverture officiel du réseau, c'était d'ailleurs une question récurrente des professionnels du tourisme. Le président de l'entreprise, Albert Moux en personne, leur a alors glissé quelques noms : Raiatea, Tahaa et Huahine… Sans préciser si cette liste était exhaustive ni donner de calendrier. Les habitants des autres îles devront donc patienter encore un peu.
Thomas Lefebvre-Segard (DG), Albert Moux (président) et Patrick Moux (vice-président) de Vodafone Polynésie
Albert Moux, fondateur et président de Vodafone Polynésie
"80% des touristes viennent à Bora Bora, c'était important qu'ils aient accès à notre réseau. Mais nous allons continuer le déploiement sur les Îles Sous-le-Vent. Vodafone, ça fait maintenant trois ans que nous sommes ouverts au public et nous avons entre 52 000 et 53 000 abonnés. L'investissement que nous avons fait depuis le début s'élève à une dizaine de milliards aujourd'hui !
C'est vrai que j'aime bien la concurrence, parce que la concurrence c'est le progrès, on se bat pour avoir le meilleur service, le meilleur réseau. S'il n'y a pas de concurrence c'est trop monotone. Ici à Bora Bora, nous allons proposer exactement le même service qu'à Tahiti, et je laisserai la population juger. Comme ça, quand je reviendrai ici début novembre pour la Hawaiki nui, je pourrai faire un premier bilan !"
"80% des touristes viennent à Bora Bora, c'était important qu'ils aient accès à notre réseau. Mais nous allons continuer le déploiement sur les Îles Sous-le-Vent. Vodafone, ça fait maintenant trois ans que nous sommes ouverts au public et nous avons entre 52 000 et 53 000 abonnés. L'investissement que nous avons fait depuis le début s'élève à une dizaine de milliards aujourd'hui !
C'est vrai que j'aime bien la concurrence, parce que la concurrence c'est le progrès, on se bat pour avoir le meilleur service, le meilleur réseau. S'il n'y a pas de concurrence c'est trop monotone. Ici à Bora Bora, nous allons proposer exactement le même service qu'à Tahiti, et je laisserai la population juger. Comme ça, quand je reviendrai ici début novembre pour la Hawaiki nui, je pourrai faire un premier bilan !"
Thomas Lefebvre-Segard, directeur général de Vodafone Polynésie
"C'est un moment important pour nous parce que nous allons nous rapprocher d'un certain nombre de personnes que l'on adressait pas par le passé. Nous voulons plus de proximité avec nos clients, c'est tout l'intérêt pour nous de venir ici. Et l'autre chose importante, c'est de proposer la 3G Vodafone, ça c'est important pour nous. Ça va permettre à tous ceux qui vivent à Bora Bora de profiter de notre qualité, de notre débit, de nos offres… et ça, je pense que ça va changer la vie de beaucoup de personnes. L'autre point, c'est de s'adresser à tous les touristes, ceux qui se déplacent de façon ponctuelle ici à Bora Bora. Ils pourront soit utiliser leur téléphone avec leur abonnement de chez eux, donc en roaming – nous avons des accords avec la grosse majorité des opérateurs internationaux, et tous les opérateurs Vodafone – et sinon, ils peuvent faire le choix de prendre une carte prépayée, et ils auront accès à la 3G.
Notre réseau couvre tout Bora Bora, même les hôtels et le lagon. Il y a un tout petit trou sur le motu du Hilton, et c'est un ajout qui est prévu pour très bientôt. Et notre offre sera exactement la même qu'à Tahiti. On ne paiera pas plus cher parce qu'on est à Bora Bora, on paiera le même prix qu'à Tahiti et qu'à Moorea : ce sera le réseau Vodafone, et à partir du moment où vous passez sur le réseau Vodafone, aucune mauvaise surprise !"
"C'est un moment important pour nous parce que nous allons nous rapprocher d'un certain nombre de personnes que l'on adressait pas par le passé. Nous voulons plus de proximité avec nos clients, c'est tout l'intérêt pour nous de venir ici. Et l'autre chose importante, c'est de proposer la 3G Vodafone, ça c'est important pour nous. Ça va permettre à tous ceux qui vivent à Bora Bora de profiter de notre qualité, de notre débit, de nos offres… et ça, je pense que ça va changer la vie de beaucoup de personnes. L'autre point, c'est de s'adresser à tous les touristes, ceux qui se déplacent de façon ponctuelle ici à Bora Bora. Ils pourront soit utiliser leur téléphone avec leur abonnement de chez eux, donc en roaming – nous avons des accords avec la grosse majorité des opérateurs internationaux, et tous les opérateurs Vodafone – et sinon, ils peuvent faire le choix de prendre une carte prépayée, et ils auront accès à la 3G.
Notre réseau couvre tout Bora Bora, même les hôtels et le lagon. Il y a un tout petit trou sur le motu du Hilton, et c'est un ajout qui est prévu pour très bientôt. Et notre offre sera exactement la même qu'à Tahiti. On ne paiera pas plus cher parce qu'on est à Bora Bora, on paiera le même prix qu'à Tahiti et qu'à Moorea : ce sera le réseau Vodafone, et à partir du moment où vous passez sur le réseau Vodafone, aucune mauvaise surprise !"
Gaston Tong Sang, maire de Bora Bora
"Je suis un maire comblé avec l'ouverture de ce réseau. Parce que ça participe à offrir à la population et à nos chers visiteurs un service supplémentaire en matière de télécommunications. Je dirai même que la communication par internet, les téléphones mobiles, Facetime, Skype, Facebook… Font désormais partie de cette culture du voyage. On veut partager ce qu'on voit, et s'il y a un réseau internet rapide, on n'a pas l'impression d'être éloigné de chez soi.
C'est un service pour les touristes, mais aussi un vrai outil de promotion de la destination. Aujourd'hui notre promotion se fait de plus par les réseaux sociaux, on partage avec ses amis et avec d'autres, et on leur donne envie de venir. Ça permet aussi de donner une autre image que celle de la télévision. Quand il y a eu un fait divers qui a nous donné une mauvaise image il y a un an, ça a été durement ressenti ici, on m'en a parlé jusque de l'Élysée. Ce sont les réseaux sociaux qui ont permis d'arrondir les angles, de montrer qu'il n'y a pas d'insécurité en vérité, alors que la télévision va choisir les informations qui choquent…"
"Je suis un maire comblé avec l'ouverture de ce réseau. Parce que ça participe à offrir à la population et à nos chers visiteurs un service supplémentaire en matière de télécommunications. Je dirai même que la communication par internet, les téléphones mobiles, Facetime, Skype, Facebook… Font désormais partie de cette culture du voyage. On veut partager ce qu'on voit, et s'il y a un réseau internet rapide, on n'a pas l'impression d'être éloigné de chez soi.
C'est un service pour les touristes, mais aussi un vrai outil de promotion de la destination. Aujourd'hui notre promotion se fait de plus par les réseaux sociaux, on partage avec ses amis et avec d'autres, et on leur donne envie de venir. Ça permet aussi de donner une autre image que celle de la télévision. Quand il y a eu un fait divers qui a nous donné une mauvaise image il y a un an, ça a été durement ressenti ici, on m'en a parlé jusque de l'Élysée. Ce sont les réseaux sociaux qui ont permis d'arrondir les angles, de montrer qu'il n'y a pas d'insécurité en vérité, alors que la télévision va choisir les informations qui choquent…"
Chloé, Iwalani, Tuhiva et Carène, l'équipe de la boutique Vodafone de Vaitape
"Ce sont des habitants de Bora Bora qui vont travailler dans cette boutique, pour servir les habitants de Bora Bora. C'est la première boutique des Îles Sous-le-Vent, avec la 3G, les mêmes produits et le même service après-ventes qu'à Tahiti. La seule différence sera au niveau des délais, puisqu'on travaille avec le bateau et il y aura juste un peu plus d'attente. Nous aurons donc les mêmes accessoires, avec la même gamme qu'à Tahiti, même si nous n'aurons pas autant de stocks. Nous avons même des casques et des enceintes."
"Ce sont des habitants de Bora Bora qui vont travailler dans cette boutique, pour servir les habitants de Bora Bora. C'est la première boutique des Îles Sous-le-Vent, avec la 3G, les mêmes produits et le même service après-ventes qu'à Tahiti. La seule différence sera au niveau des délais, puisqu'on travaille avec le bateau et il y aura juste un peu plus d'attente. Nous aurons donc les mêmes accessoires, avec la même gamme qu'à Tahiti, même si nous n'aurons pas autant de stocks. Nous avons même des casques et des enceintes."