Le haut-commissaire ignore pour l'instant si la nouvelle ministre de la culture, Audrey Azoulay, accompagnera François Hollande pour ce voyage en Polynésie française. La ministre de la culture nationale pourrait néanmoins venir, comme cela était prévu avec Fleur Pellerin, dans le cadre de l'inscription du marae de Taputapuatea au patrimoine mondial de l'Unesco.
PAPEETE, le 11 février 2016. Alors que le président de la République est attendu dans dix jours à Tahiti et à Raiatea, les étapes de cette visite sont minutieusement préparées. Sécurité autour du cortège présidentiel, demande d'audiences : le Haut- commissariat est en première ligne pour régler toutes les préparatifs.
La visite, en Polynésie française du président de la République, crée un appel d'air pour toute une série de revendications et de débats se greffant de manière opportune, au point d'agacer, parfois, ceux qui doivent préparer ce voyage officiel et calculer -au millimètre- les rencontres qui pourront être organisées sur place dans ce temps très court. Au Haut-commissariat, depuis quelques semaines, de très nombreuses demandes d'audience ont ainsi été adressées au président. Quelques-unes ont même fait l'impasse sur le relais local de l'État et ont été expédiées directement à l'Élysée. Bien entendu, toutes ne pourront pas être satisfaites.
Pour Lionel Beffre, le haut-commissaire, il faudra avant tout être très attentif au discours officiel du président qui sera prononcé le lundi 22 février depuis la présidence de la Polynésie en fin de matinée. "Il s'exprimera sur des thèmes importants, chers aux Polynésiens. C'est pourquoi je dis qu'avant de penser à manifester, il faudrait d'abord écouter ce que le président a à dire. Par ailleurs, sur des sujets qui sont de la compétence de l'État, des audiences seront accordées avec des conseillers du président à des associations, à des groupes qui l'ont demandé. Ces rendez-vous sont en cours de finalisation" déclare le haut-commissaire qui rappelle, en passant, que l'environnement n'est pas une compétence de l'État… "Lorsque des manifestations expriment des craintes particulières, ces rendez-vous, ces audiences pourront certainement les lever. Ce ne sera pas le cas, lorsqu'il y a une volonté politique de manifester" prévient le haut commissaire.
Sur la question du nucléaire, il n'y aura pas de faux-semblant selon Lionel Beffre. Le sujet est incontournable, d'autant plus que le cinquantenaire du premier tir atmosphérique effectué depuis Moruroa se situe dans quelques mois à peine, le 2 juillet prochain. "On n'imagine pas qu'un président de la République qui vient ici ne s'exprimera pas au sujet du nucléaire, qui est, ici, extrêmement sensible. Le nucléaire fait partie des sujets majeurs" confirme encore le haut commissaire sans dévoiler, bien entendu, le fond de ce que François Hollande pourrait aborder dans son discours à Tahiti.
La visite, en Polynésie française du président de la République, crée un appel d'air pour toute une série de revendications et de débats se greffant de manière opportune, au point d'agacer, parfois, ceux qui doivent préparer ce voyage officiel et calculer -au millimètre- les rencontres qui pourront être organisées sur place dans ce temps très court. Au Haut-commissariat, depuis quelques semaines, de très nombreuses demandes d'audience ont ainsi été adressées au président. Quelques-unes ont même fait l'impasse sur le relais local de l'État et ont été expédiées directement à l'Élysée. Bien entendu, toutes ne pourront pas être satisfaites.
Pour Lionel Beffre, le haut-commissaire, il faudra avant tout être très attentif au discours officiel du président qui sera prononcé le lundi 22 février depuis la présidence de la Polynésie en fin de matinée. "Il s'exprimera sur des thèmes importants, chers aux Polynésiens. C'est pourquoi je dis qu'avant de penser à manifester, il faudrait d'abord écouter ce que le président a à dire. Par ailleurs, sur des sujets qui sont de la compétence de l'État, des audiences seront accordées avec des conseillers du président à des associations, à des groupes qui l'ont demandé. Ces rendez-vous sont en cours de finalisation" déclare le haut-commissaire qui rappelle, en passant, que l'environnement n'est pas une compétence de l'État… "Lorsque des manifestations expriment des craintes particulières, ces rendez-vous, ces audiences pourront certainement les lever. Ce ne sera pas le cas, lorsqu'il y a une volonté politique de manifester" prévient le haut commissaire.
Sur la question du nucléaire, il n'y aura pas de faux-semblant selon Lionel Beffre. Le sujet est incontournable, d'autant plus que le cinquantenaire du premier tir atmosphérique effectué depuis Moruroa se situe dans quelques mois à peine, le 2 juillet prochain. "On n'imagine pas qu'un président de la République qui vient ici ne s'exprimera pas au sujet du nucléaire, qui est, ici, extrêmement sensible. Le nucléaire fait partie des sujets majeurs" confirme encore le haut commissaire sans dévoiler, bien entendu, le fond de ce que François Hollande pourrait aborder dans son discours à Tahiti.
Itinéraire présidentiel
Le lundi 22 février prochain sera certainement un peu particulier pour tous ceux qui transitent quotidiennement par la capitale polynésienne (en moyenne 100 000 véhicules par jour). Avec la visite du président de la République dans Papeete, la circulation sera davantage perturbée qu'habituellement. Mais pas question de tout bloquer durant de longues heures. La sécurisation du cortège présidentiel nécessitera des fermetures momentanées de rues mais en limitant au maximum les contraintes. Toutes les mesures prises seront annoncées bien en amont assure le haut commissariat pour que chacun puisse prendre ses dispositions et adapte ses itinéraires en fonction de ces fermetures ou blocages de voies.
Le lundi 22 février prochain sera certainement un peu particulier pour tous ceux qui transitent quotidiennement par la capitale polynésienne (en moyenne 100 000 véhicules par jour). Avec la visite du président de la République dans Papeete, la circulation sera davantage perturbée qu'habituellement. Mais pas question de tout bloquer durant de longues heures. La sécurisation du cortège présidentiel nécessitera des fermetures momentanées de rues mais en limitant au maximum les contraintes. Toutes les mesures prises seront annoncées bien en amont assure le haut commissariat pour que chacun puisse prendre ses dispositions et adapte ses itinéraires en fonction de ces fermetures ou blocages de voies.