Visite au SDR : F. Riveta rappelle les principaux axes de sa politique agricole


PAPEETE, le 22 octobre 2014. (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE) Le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, a rencontré le personnel du Service du développement rural (SDR), mardi matin, à Pirae, en présence de la présidente de la chambre d’agriculture et pêche lagonaire (CAPL), Yvette Temauri. Cette visite a été l’occasion pour le ministre d’évoquer la feuille de route du SDR ainsi que les principaux axes de la politique agricole qu’il souhaite mettre en place.

En matière de politique de souveraineté alimentaire, le ministre a rappelé la priorité donnée au développement et à l’écoulement des productions locales sur le marché intérieur, ce qui nécessite la mise en œuvre de mesures d’accompagnement pour les filières de productions estimées prioritaires. Le ministre a par ailleurs souligné qu’il allait œuvrer pour la remise en route de la société anonyme Kai Hotu Rau, laquelle sera d’une grande utilité pour l’établissement d’un circuit de commercialisation efficace des produits agricoles des archipels.

Frédéric Riveta a exprimé son désir de voir la CAPL et le SDR travailler ensemble sur le statut des professionnels de ce secteur, ceux-ci souhaitant être reconnus comme des interlocuteurs constructifs des institutions publiques et comme de véritables partenaires de la gestion de la politique agricole. « Je veux que les missions du service du développement rural soient reconcentrées autour de l’assistance des professionnels en matière de culture, de recherche et de programmes de productions. Il doit constituer dans ce domaine un interlocuteur privilégié », a précisé le ministre.

Dans son allocution, le ministre a aussi évoqué le fait que l’agriculture puisse s’inscrire pleinement dans le cadre du développement durable du Pays. « L’agriculture doit s’efforcer de réduire les nuisances environnementales qu’elle est susceptible de générer ; elle doit évoluer vers des systèmes de production moins consommateurs en engrais et pesticides notamment grâce aux modes de production biologiques qui répondent à la fois à un enjeu environnemental et à une demande croissante des consommateurs », a indiqué le ministre. Ceci permettrait de concilier croissance et efficacité économique, équité et progrès social, tout en préservant l’environnement.

Rédigé par Présidence de la Polynésie Française le Mercredi 22 Octobre 2014 à 08:23 | Lu 515 fois