VANCOUVER, 18 février 2012 (AFP) - La revue américaine Science a indiqué vendredi se plier à la décision le même jour à Genève d'un groupe d'experts réunis à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de prolonger le gel des travaux sur le développement d'un virus mutant dangereux de la grippe aviaire.
Les scientifiques travaillant sur le développement d'une mutation du virus H5N1 pourront poursuivre leurs recherches et publier leurs études après une nouvelle évaluation des paramètres de sécurité, avait annoncé plus tôt vendredi l'OMS.
Une vingtaine d'experts internationaux étaient réunis jeudi et vendredi à huis clos au siège l'organisation internationale pour prendre connaissance de ces recherches controversées et faire des recommandations.
"Nature (la revue britannique) et Science doivent attendre --avant de publier leurs recherches-- d'avoir plus d'informations de l'OMS et d'autres autorités pour savoir quand nous publierons le texte complet de ces études", a déclaré devant la presse Bruce Alberts, rédacteur en chef de Science.
Science et Nature s'apprêtaient, avant cette décision à l'OMS, à publier en mars des versions partielles de leurs recherches respectives mais "cela est remis en question", a précisé M. Alberts, en marge de la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science qui réunit 8.000 chercheurs à Vancouver (ouest du Canada) jusqu'à lundi.
Le 20 janvier, les auteurs de ces travaux avaient annoncé qu'ils cessaient leurs recherches pendant 60 jours.
En novembre, le Bureau national américain de la science pour la biosécurité (NSABB) avait demandé à Science et Nature qu'une partie des résultats de leurs recherches sur le virus H5N1 ne soient pas publiés, évoquant un risque potentiel de biosécurité.
Si la grippe aviaire causée par le virus H5N1 se transmet essentiellement entre volatiles, elle peut également toucher l'homme et est alors à 60% mortelle.
Une première équipe de chercheurs du laboratoire du Centre médical universitaire Erasmus de Rotterdam (Pays-Bas) avait annoncé en septembre avoir créé une mutation du virus H5N1 capable, pour la première fois, de se transmettre facilement entre mammifères et potentiellement entre humains.
L'autre équipe de l'Université du Wisconsin (nord des Etats-Unis) était parvenue au même résultat.
Les scientifiques travaillant sur le développement d'une mutation du virus H5N1 pourront poursuivre leurs recherches et publier leurs études après une nouvelle évaluation des paramètres de sécurité, avait annoncé plus tôt vendredi l'OMS.
Une vingtaine d'experts internationaux étaient réunis jeudi et vendredi à huis clos au siège l'organisation internationale pour prendre connaissance de ces recherches controversées et faire des recommandations.
"Nature (la revue britannique) et Science doivent attendre --avant de publier leurs recherches-- d'avoir plus d'informations de l'OMS et d'autres autorités pour savoir quand nous publierons le texte complet de ces études", a déclaré devant la presse Bruce Alberts, rédacteur en chef de Science.
Science et Nature s'apprêtaient, avant cette décision à l'OMS, à publier en mars des versions partielles de leurs recherches respectives mais "cela est remis en question", a précisé M. Alberts, en marge de la conférence annuelle de l'Association américaine pour l'avancement de la science qui réunit 8.000 chercheurs à Vancouver (ouest du Canada) jusqu'à lundi.
Le 20 janvier, les auteurs de ces travaux avaient annoncé qu'ils cessaient leurs recherches pendant 60 jours.
En novembre, le Bureau national américain de la science pour la biosécurité (NSABB) avait demandé à Science et Nature qu'une partie des résultats de leurs recherches sur le virus H5N1 ne soient pas publiés, évoquant un risque potentiel de biosécurité.
Si la grippe aviaire causée par le virus H5N1 se transmet essentiellement entre volatiles, elle peut également toucher l'homme et est alors à 60% mortelle.
Une première équipe de chercheurs du laboratoire du Centre médical universitaire Erasmus de Rotterdam (Pays-Bas) avait annoncé en septembre avoir créé une mutation du virus H5N1 capable, pour la première fois, de se transmettre facilement entre mammifères et potentiellement entre humains.
L'autre équipe de l'Université du Wisconsin (nord des Etats-Unis) était parvenue au même résultat.