Tahiti, le 19 avril - La partie littorale du Village tahitien se prépare à recevoir quatre sites de stockage des 380 000 mètres cubes de matériaux nécessaires pour remblayer la zone. Les travaux doivent démarrer courant juillet pour 18 à 24 mois. Ils sont un préalable au chantier de terrassement et de gestion des eaux pluviales sur zone, nécessaire avant toute construction.
Quasiment dix ans qu’on en parle. D’abord Mahana Beach ; maintenant Village tahitien : le projet de complexe touristique de grande ampleur qui doit voir le jour à l’entrée de Punaauia avance à tout petits pas.
Annoncé pour “bientôt”, en avril 2019 par le ministre en charge des Grands travaux de l’époque, Teva Rohfritsch, le démarrage des travaux de remblai maritime et de terrassement préalables à la construction du Village tahitien ne devrait pas débuter avant fin 2022 pour une livraison prévue au mieux mi-2024.
En attendant le démarrage de ce chantier, une consultation publique est ouverte, dans le cadre de l’étude d’impact sur l’environnement préalable. Le document est consultable jusqu’au 1er mai prochain aux mairies de Faa’a et de Punaauia. Cette enquête commodo incommodo s’intéresse dans un premier temps à l’aménagement sur zone des sites de stockage destinés à accueillir jusqu’à 200 000 mètres cubes de matériaux de remblai. C’est l’étape préalable au terrassement du site. Au mieux les premiers dépôts de matériaux sont envisagés dans le courant du second semestre 2021.
Quatre sites de stockage sont identifiés. Ils sont situés de part et d’autre de l’actuel parc Vairai, en contre-bas de la RDO et sur la partie littorale déclarée d’utilité publique en 2015 mais toujours habitée par 44 familles sans titre. Familles pour lesquelles Grands projets de Polynésie (ex-TNAD), le maître d’ouvrage, est actuellement en quête de solutions de relogement en collaboration avec l’Office polynésien de l’habitat (OPH).
En phase de travaux, courant second semestre, une nuisance sonore modérée à forte est prévue dans le voisinage avec des émissions de 52 à 74 décibels : dégagement des emprises, dépôt des matériaux, lissage, gestion des eaux pluviales. Les matériaux seront stockés dans des talus de 800 mètres carrés, haut de quatre à six mètres. Un impact fort sur la qualité de l’air est aussi à redouter avec des émissions importantes de poussières et de gaz d’échappement pendant au moins 18 mois, selon le planning présenté par l’étude d’impact sur l’environnement. En revanche, la nuisance sur la circulation est estimée “faible à modérée”, bien que le trafic automobile soit mesuré à 2 000 véhicules par heure au rond-point du Maeva Beach, de 7h à 8h et de 16h à 17h. Le ballet de camions devra éviter les heures de pointe. Le premier site de stockage doit voir le jour sur le terrain situé entre le parc Vairai et la zone Bel Air.
Au total, 380 000 mètres cubes de roche et de terre doivent transiter via ces sites de stockage pendant la durée des travaux de terrassement. Il s’agit de l’apport de matière nécessaire au rehaussement de la partie littorale du projet du Village tahitien et au remblai maritime qui doit restaurer à terme le trait de côte de 1955, dans cette partie de Punaauia. Le niveau du sol de la partie littorale du Village tahitien sera situé à terme 2,5 mètres au-dessus de l’actuel.
Le temps long
Près de 400 000 mètres cubes de matériaux dont les sites d’extraction ne sont pas encore identifiés. L’étude d’impact suggère que les premiers chargements puissent être issus de chantiers routiers menés par l’Équipement. Mais pour le reste, des études d’impact sur l’environnement seront probablement nécessaires. Les études préalables aux terrassements sont encore à réaliser. La vaste étude qui devra régler la question du transit des eaux pluviales drainées sur zone par les bassins versants qui surplombent le site est encore à faire. Des travaux sont aussi à prévoir pour la gestion des quatre sources naturelles qui sont identifiées sur la zone d’une trentaine d’hectares rehaussée pour accueillir le Village tahitien.
La première réalisation à voir le jour sur le site devrait être le “Complexe salles de spectacles et centre de congrès du Village tahitien”. Il verra le jour sur les plateaux du haut de Outumaoro et n’est pas concerné par le niveau d’avancement du terrassement de la zone littorale. L’architecte de cette partie du projet d’aménagement doit être choisi le mois prochain avec près de six mois de retard. Le complexe table notamment sur une salle de spectacle modulable de 2 000 à 3 000 places, une salle de congrès de 600 places, un grand théâtre de 900 places, sécable à moitié, un espace d’exposition, des espaces de restauration et un parking de 1 500 places.
Bien plus dépendant de l’état d’avancement des terrassements de la partie littorale, l’attribution des lots d’hébergement du Village tahitien est toujours en phase de concertation. Cinq offres ont été retenues à l’issue de l’appel à candidatures qui s’est achevé en janvier 2020. Les lauréats devaient être connus en juin dernier, leur sélection a été repoussée à novembre 2020 mais est aujourd’hui annoncée pour juin 2021…
En attendant, la préparation de la partie littorale du futur complexe touristique est un chantier de 9 milliards de Fcfp, études comprises, financé par le Pays et prévu pour s’étaler sur cinq ans. Et on en est pour l’instant qu’aux prémices.
Quasiment dix ans qu’on en parle. D’abord Mahana Beach ; maintenant Village tahitien : le projet de complexe touristique de grande ampleur qui doit voir le jour à l’entrée de Punaauia avance à tout petits pas.
Annoncé pour “bientôt”, en avril 2019 par le ministre en charge des Grands travaux de l’époque, Teva Rohfritsch, le démarrage des travaux de remblai maritime et de terrassement préalables à la construction du Village tahitien ne devrait pas débuter avant fin 2022 pour une livraison prévue au mieux mi-2024.
En attendant le démarrage de ce chantier, une consultation publique est ouverte, dans le cadre de l’étude d’impact sur l’environnement préalable. Le document est consultable jusqu’au 1er mai prochain aux mairies de Faa’a et de Punaauia. Cette enquête commodo incommodo s’intéresse dans un premier temps à l’aménagement sur zone des sites de stockage destinés à accueillir jusqu’à 200 000 mètres cubes de matériaux de remblai. C’est l’étape préalable au terrassement du site. Au mieux les premiers dépôts de matériaux sont envisagés dans le courant du second semestre 2021.
Quatre sites de stockage sont identifiés. Ils sont situés de part et d’autre de l’actuel parc Vairai, en contre-bas de la RDO et sur la partie littorale déclarée d’utilité publique en 2015 mais toujours habitée par 44 familles sans titre. Familles pour lesquelles Grands projets de Polynésie (ex-TNAD), le maître d’ouvrage, est actuellement en quête de solutions de relogement en collaboration avec l’Office polynésien de l’habitat (OPH).
En phase de travaux, courant second semestre, une nuisance sonore modérée à forte est prévue dans le voisinage avec des émissions de 52 à 74 décibels : dégagement des emprises, dépôt des matériaux, lissage, gestion des eaux pluviales. Les matériaux seront stockés dans des talus de 800 mètres carrés, haut de quatre à six mètres. Un impact fort sur la qualité de l’air est aussi à redouter avec des émissions importantes de poussières et de gaz d’échappement pendant au moins 18 mois, selon le planning présenté par l’étude d’impact sur l’environnement. En revanche, la nuisance sur la circulation est estimée “faible à modérée”, bien que le trafic automobile soit mesuré à 2 000 véhicules par heure au rond-point du Maeva Beach, de 7h à 8h et de 16h à 17h. Le ballet de camions devra éviter les heures de pointe. Le premier site de stockage doit voir le jour sur le terrain situé entre le parc Vairai et la zone Bel Air.
Au total, 380 000 mètres cubes de roche et de terre doivent transiter via ces sites de stockage pendant la durée des travaux de terrassement. Il s’agit de l’apport de matière nécessaire au rehaussement de la partie littorale du projet du Village tahitien et au remblai maritime qui doit restaurer à terme le trait de côte de 1955, dans cette partie de Punaauia. Le niveau du sol de la partie littorale du Village tahitien sera situé à terme 2,5 mètres au-dessus de l’actuel.
Le temps long
Près de 400 000 mètres cubes de matériaux dont les sites d’extraction ne sont pas encore identifiés. L’étude d’impact suggère que les premiers chargements puissent être issus de chantiers routiers menés par l’Équipement. Mais pour le reste, des études d’impact sur l’environnement seront probablement nécessaires. Les études préalables aux terrassements sont encore à réaliser. La vaste étude qui devra régler la question du transit des eaux pluviales drainées sur zone par les bassins versants qui surplombent le site est encore à faire. Des travaux sont aussi à prévoir pour la gestion des quatre sources naturelles qui sont identifiées sur la zone d’une trentaine d’hectares rehaussée pour accueillir le Village tahitien.
La première réalisation à voir le jour sur le site devrait être le “Complexe salles de spectacles et centre de congrès du Village tahitien”. Il verra le jour sur les plateaux du haut de Outumaoro et n’est pas concerné par le niveau d’avancement du terrassement de la zone littorale. L’architecte de cette partie du projet d’aménagement doit être choisi le mois prochain avec près de six mois de retard. Le complexe table notamment sur une salle de spectacle modulable de 2 000 à 3 000 places, une salle de congrès de 600 places, un grand théâtre de 900 places, sécable à moitié, un espace d’exposition, des espaces de restauration et un parking de 1 500 places.
Bien plus dépendant de l’état d’avancement des terrassements de la partie littorale, l’attribution des lots d’hébergement du Village tahitien est toujours en phase de concertation. Cinq offres ont été retenues à l’issue de l’appel à candidatures qui s’est achevé en janvier 2020. Les lauréats devaient être connus en juin dernier, leur sélection a été repoussée à novembre 2020 mais est aujourd’hui annoncée pour juin 2021…
En attendant, la préparation de la partie littorale du futur complexe touristique est un chantier de 9 milliards de Fcfp, études comprises, financé par le Pays et prévu pour s’étaler sur cinq ans. Et on en est pour l’instant qu’aux prémices.