NOUMEA (France), 19 oct 2012 (AFP) - Les prix à la consommation sont en moyenne 34% plus élevés en Nouvelle-Calédonie qu'en métropole, et l'écart atteint 89% sur les produits alimentaires, a révélé une étude du Cerom (Comptes économiques rapides de l'outre-mer) publiée vendredi.
Cette étude, réalisée en 2010, a comparé un panier type de produits et de services, représentatifs de la consommation des ménages.
L'écart de 34% observé en Nouvelle-Calédonie, distante de 18.000 km de Paris, est proche de celui relevé en Polynésie Française (25,9%), mais largement supérieur à celui des DOM (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion).
Comme en métropole, les transports constituent la première source de dépense, devant l'alimentation et le logement.
Le différentiel de prix culmine à 89% dans le secteur des produits alimentaires si "un Métropolitain consommait à l'identique en Nouvelle-Calédonie", note l'étude du Cerom.
En matière d'alcool et de tabacs, la différence se monte à 43%, essentiellement imputables aux boissons alcoolisées alors que les cigarettes sont plutôt moins chères à Nouméa qu'à Paris.
La diffusion de cette enquête intervient alors que la vie chère est au centre des préoccupations quotidiennes des habitants de Nouvelle-Calédonie, où 53.000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté.
En début de semaine, une intersyndicale contre la vie chère a réclamé une réforme globale de l'économie de Nouvelle-Calédonie, stigmatisant l'immobilisme des élus locaux et la puissance des lobbys de la grande distribution, du commerce de détail ou des banques.
La loi Lurel contre la vie chère outre-mer, adoptée la semaine dernière à l'Assemblée nationale, ne s'applique pas à la Nouvelle-Calédonie, territoire très autonome, directement compétent sur ces questions.
cw/bfa
Cette étude, réalisée en 2010, a comparé un panier type de produits et de services, représentatifs de la consommation des ménages.
L'écart de 34% observé en Nouvelle-Calédonie, distante de 18.000 km de Paris, est proche de celui relevé en Polynésie Française (25,9%), mais largement supérieur à celui des DOM (Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion).
Comme en métropole, les transports constituent la première source de dépense, devant l'alimentation et le logement.
Le différentiel de prix culmine à 89% dans le secteur des produits alimentaires si "un Métropolitain consommait à l'identique en Nouvelle-Calédonie", note l'étude du Cerom.
En matière d'alcool et de tabacs, la différence se monte à 43%, essentiellement imputables aux boissons alcoolisées alors que les cigarettes sont plutôt moins chères à Nouméa qu'à Paris.
La diffusion de cette enquête intervient alors que la vie chère est au centre des préoccupations quotidiennes des habitants de Nouvelle-Calédonie, où 53.000 personnes vivent sous le seuil de pauvreté.
En début de semaine, une intersyndicale contre la vie chère a réclamé une réforme globale de l'économie de Nouvelle-Calédonie, stigmatisant l'immobilisme des élus locaux et la puissance des lobbys de la grande distribution, du commerce de détail ou des banques.
La loi Lurel contre la vie chère outre-mer, adoptée la semaine dernière à l'Assemblée nationale, ne s'applique pas à la Nouvelle-Calédonie, territoire très autonome, directement compétent sur ces questions.
cw/bfa