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Fort-de-France, France | AFP | mercredi 25/09/2024 - La collectivité territoriale de Martinique (CTM) va supprimer une taxe sur les biens importés pour des milliers de produits de première nécessité, en réponse au large mouvement contre la vie chère démarré début septembre dans l'île antillaise, a-t-elle annoncé mercredi.
"Un dispositif exceptionnel visant à supprimer les taux d'octroi de mer (...) sur 54 familles de produits essentiels, représentant plus de 5.900 articles de première nécessité (pâtes, conserves, couches, etc.), sera proposé à l'Assemblée de Martinique lors de sa session des 3 et 4 octobre 2024", a annoncé la CTM dans un communiqué.
Selon la même source, ce dispositif prévu pour une période de 36 mois représente "un effort fiscal annuel de 5,98 millions d'euros pour les collectivités" qui sera compensé par "une taxation accrue de produits dits +premium+", tels que les voitures diesel de forte cylindrée ou les appareils électroniques.
"Notre priorité est d'aider les Martiniquais à faire face à la vie chère tout en maintenant les recettes indispensables au fonctionnement de nos communes", a déclaré le président de la CTM, Serge Letchimy, cité dans le communiqué.
Un mouvement contre la vie chère, thématique récurrente dans les Antilles françaises, a été lancé début septembre par un collectif baptisé RRPRAC, qui exige un alignement sur l'Hexagone des prix des produits alimentaires, 40% plus chers en Martinique.
En marge de ce mouvement, l'île a été secouée par de vives tensions qui ont contraint la préfecture à instaurer un couvre-feu nocturne dans certains quartiers de Fort-de-France et de la commune limitrophe du Lamentin.
"Un dispositif exceptionnel visant à supprimer les taux d'octroi de mer (...) sur 54 familles de produits essentiels, représentant plus de 5.900 articles de première nécessité (pâtes, conserves, couches, etc.), sera proposé à l'Assemblée de Martinique lors de sa session des 3 et 4 octobre 2024", a annoncé la CTM dans un communiqué.
Selon la même source, ce dispositif prévu pour une période de 36 mois représente "un effort fiscal annuel de 5,98 millions d'euros pour les collectivités" qui sera compensé par "une taxation accrue de produits dits +premium+", tels que les voitures diesel de forte cylindrée ou les appareils électroniques.
"Notre priorité est d'aider les Martiniquais à faire face à la vie chère tout en maintenant les recettes indispensables au fonctionnement de nos communes", a déclaré le président de la CTM, Serge Letchimy, cité dans le communiqué.
Un mouvement contre la vie chère, thématique récurrente dans les Antilles françaises, a été lancé début septembre par un collectif baptisé RRPRAC, qui exige un alignement sur l'Hexagone des prix des produits alimentaires, 40% plus chers en Martinique.
En marge de ce mouvement, l'île a été secouée par de vives tensions qui ont contraint la préfecture à instaurer un couvre-feu nocturne dans certains quartiers de Fort-de-France et de la commune limitrophe du Lamentin.