SAN FRANCISCO, 23 octobre 2013 (AFP) - Face à une avalanche de critiques, dont celle du Premier ministre britannique, Facebook a décidé de retirer une vidéo de décapitation publiée sur son site et promis de renforcer les règles qui président à la censure de contenus "qui font l'apologie de la violence".
Sur la vidéo qui a déclenché la controverse, et que l'AFP a visionnée, un homme masqué décapite une femme puis exhibe sa tête face à la caméra. Selon le descriptif qui l'accompagne, la vidéo aurait été tournée au Mexique.
"Sur la base de critères améliorés, nous avons réexaminé les signalements récents de contenu violent et nous avons conclu que ce contenu faisait l'apologie de la violence de manière inappropriée et irresponsable", a indiqué l'entreprise californienne mardi soir dans un communiqué envoyé à l'AFP.
"Pour cette raison, nous l'avons retirée", a-t-elle ajouté.
Le retrait de cette vidéo de décapitation constitue un nouveau revirement du très populaire réseau et survient alors que Facebook essaie d'harmoniser les différentes sensibilités qui s'expriment sur son réseau, tout en affichant sa volonté de s'imposer comme une plateforme de liberté d'expression et d'information.
Dans son communiqué de mardi soir, le réseau social assure qu'il compte désormais "renforcer l'application de sa politique" de publication de contenus. Cela comprend notamment le retrait de vidéos ou photos qui "font l'apologie de la violence".
De plus, dès qu'un contenu jugé violent sera publié, l'utilisateur devra lui accoler un "avertissement et (s'assurer) que les personnes avec lesquelles le contenu est partagé est en âge" de l'évaluer.
Mais Facebook a notamment été critiqué pour avoir autorisé ce type de contenu violent alors que d'autres formes de contenu, comme la nudité, étaient interdites.
"Lorsque nous analysons du contenu qui nous est soumis, nous prêtons une attention particulière au contexte autour d'une image ou une vidéo violente", a expliquée la firme américaine.
"Parents inquiets"
Dans un premier temps, et déjà sous les critiques, Facebook, qui revendique 1,2 milliard d'utilisateurs, avait instauré en mai une interdiction de mise en ligne des vidéos de décapitation.
Mais, lundi, le groupe avait fait marche arrière en arguant du fait que le site était habitué au partage d'informations concernant les évènements mondiaux, ce qui comprend les actes terroristes et les violations des droits de l'homme. Dans la foulée, Facebook avait autorisé la diffusion de la vidéo de décapitation.
C'est alors qu'un torrent de critiques s'était abattu sur le réseau social.
Le Premier Ministre britannique David Cameron avait qualifié Facebook d'"irresponsable" et avait ajouté que les "parents inquiets" attendaient des explications de la part de la firme américaine.
"C'est irresponsable de la part de Facebook de publier des vidéos de décapitation, surtout sans avertissement", avait-il écrit sur son compte Twitter.
D'après des captures d'écran publiées sur plusieurs sites, le réseau social avait ajouté un avertissement à la vidéo de décapitation, précisant que "le contenu de cette vidéo est extrêmement violent et peut être choquant", avant de l'enlever.
gc-burs/gde/jca
Sur la vidéo qui a déclenché la controverse, et que l'AFP a visionnée, un homme masqué décapite une femme puis exhibe sa tête face à la caméra. Selon le descriptif qui l'accompagne, la vidéo aurait été tournée au Mexique.
"Sur la base de critères améliorés, nous avons réexaminé les signalements récents de contenu violent et nous avons conclu que ce contenu faisait l'apologie de la violence de manière inappropriée et irresponsable", a indiqué l'entreprise californienne mardi soir dans un communiqué envoyé à l'AFP.
"Pour cette raison, nous l'avons retirée", a-t-elle ajouté.
Le retrait de cette vidéo de décapitation constitue un nouveau revirement du très populaire réseau et survient alors que Facebook essaie d'harmoniser les différentes sensibilités qui s'expriment sur son réseau, tout en affichant sa volonté de s'imposer comme une plateforme de liberté d'expression et d'information.
Dans son communiqué de mardi soir, le réseau social assure qu'il compte désormais "renforcer l'application de sa politique" de publication de contenus. Cela comprend notamment le retrait de vidéos ou photos qui "font l'apologie de la violence".
De plus, dès qu'un contenu jugé violent sera publié, l'utilisateur devra lui accoler un "avertissement et (s'assurer) que les personnes avec lesquelles le contenu est partagé est en âge" de l'évaluer.
Mais Facebook a notamment été critiqué pour avoir autorisé ce type de contenu violent alors que d'autres formes de contenu, comme la nudité, étaient interdites.
"Lorsque nous analysons du contenu qui nous est soumis, nous prêtons une attention particulière au contexte autour d'une image ou une vidéo violente", a expliquée la firme américaine.
"Parents inquiets"
Dans un premier temps, et déjà sous les critiques, Facebook, qui revendique 1,2 milliard d'utilisateurs, avait instauré en mai une interdiction de mise en ligne des vidéos de décapitation.
Mais, lundi, le groupe avait fait marche arrière en arguant du fait que le site était habitué au partage d'informations concernant les évènements mondiaux, ce qui comprend les actes terroristes et les violations des droits de l'homme. Dans la foulée, Facebook avait autorisé la diffusion de la vidéo de décapitation.
C'est alors qu'un torrent de critiques s'était abattu sur le réseau social.
Le Premier Ministre britannique David Cameron avait qualifié Facebook d'"irresponsable" et avait ajouté que les "parents inquiets" attendaient des explications de la part de la firme américaine.
"C'est irresponsable de la part de Facebook de publier des vidéos de décapitation, surtout sans avertissement", avait-il écrit sur son compte Twitter.
D'après des captures d'écran publiées sur plusieurs sites, le réseau social avait ajouté un avertissement à la vidéo de décapitation, précisant que "le contenu de cette vidéo est extrêmement violent et peut être choquant", avant de l'enlever.
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