Nazaré (Portugal), 31 jan 2013 (AFP) - Accident géologique au large du Portugal, le "canyon de Nazaré" est devenu la nouvelle Mecque des surfeurs amateurs de sensations fortes grâce aux exploits de l'Américain Garrett McNamara, qui vient peut-être d'y établir un nouveau record en domptant un monstre estimé à près de 30 mètres.
La montagne d'eau qui a déferlé le 1er novembre 2011 sur la Praia do Norte, la "plage du nord" de Nazaré, avait déjà placé cette ville de pêcheurs, à 130 km au nord de Lisbonne, parmi les hauts lieux des vagues géantes à travers le monde. Car sur la face de cette vague, la planche de McNamara traçait son sillage d'adrénaline et de gloire.
Les images de la folle chevauchée ont aussitôt secoué la planète surf et, surtout, la communauté de ceux qui consacrent leur vie à chasser des houles démesurées à travers les océans.
Garrett McNamara, un de ses membres les plus légendaires, a donc reçu le prix de la plus grande vague surfée l'année précédente, décerné par l'équipementier Billabong à l'occasion des "XXL Awards 2012", grand-messe annuelle des "big wave riders" du monde entier.
Munis de photos et de règles numériques, les experts de Billabong ont estimé que la vague mesurait 78 pieds de haut, soit 23,77 mètres, chiffre retenu par les Records du Guinness pour certifier qu'il s'agissait de "la plus grande vague jamais surfée".
Nouveau record à 30 mètres?
Puis, lundi dernier, McNamara était de retour à la Praia do Norte pour un rendez-vous avec la houle exceptionnelle annoncée par des modèles de prévision de plus en plus fiables.
Les images de la nouvelle glisse d'anthologie ont vite fait le tour du monde et certains ont évoqué un nouveau record à 100 pieds (30,48 mètres).
Interrogé le lendemain par l'AFP, le surfeur hawaïen de 45 ans jugeait l'estimation "un peu poussée" et préférait "ne pas y mettre un chiffre".
"Je n'ai aucune idée de la taille de la vague, a-t-il dit. La descente a certainement été plus longue (que celle de novembre 2001). Les deux vagues étaient si différentes que je ne saurais dire laquelle était plus grande".
"Les Records du Guinness travaillent en partenariat avec Billabong XXL, l'expert en matière de surf sur grandes vagues (...) afin de vérifier officiellement la taille exacte de la vague que Garrett McNamara a surfée lundi", a indiqué un porte-parole de l'institution.
D'après McNamara lui-même, le record a bien été battu, mais par son partenaire Kealii Mamala qui surfait avec lui. "La vague de Kealii était sans doute plus grande que celle que j'ai prise il y a un an", a-t-il assuré.
"On veut juste s'amuser"
Vieux complices assoiffés d'adrénaline, les deux hommes ont plusieurs fois défié la force de la nature, comme en 2007, lorsqu'ils ont surfé des vagues créées par la chute de morceaux de glaciers en Alaska.
Ces amateurs de glisse extrême pratiquent une modalité du surf appelée le "tow-in", qui consiste à se faire remorquer par un jet-ski pour attraper des déferlantes plus grosses qu'avec la seule force des bras.
La Praia do Norte offre des conditions exceptionnelles pour surfer ces vagues en raison d'un phénomène géologique dénommé le "canyon de Nazaré": une faille au fond de la mer, de 170 km de long et 5 km de profondeur, qui propulse la houle de l'océan Atlantique vers le littoral.
"Nazaré est un endroit très spécial et imprévisible, c'est un mystère", décrit McNamara, le premier à avoir exploré tout le potentiel de la Praia do Norte, qui rivalise désormais avec des vagues comme Jaws à Hawaï, ou Puerto Escondido au Mexique.
Sur les raisons qui le poussent à toujours tester davantage les limites de l'homme et de l'océan, McNamara joue la simplicité: "on veut juste s'amuser, la taille c'est pas important..."
La montagne d'eau qui a déferlé le 1er novembre 2011 sur la Praia do Norte, la "plage du nord" de Nazaré, avait déjà placé cette ville de pêcheurs, à 130 km au nord de Lisbonne, parmi les hauts lieux des vagues géantes à travers le monde. Car sur la face de cette vague, la planche de McNamara traçait son sillage d'adrénaline et de gloire.
Les images de la folle chevauchée ont aussitôt secoué la planète surf et, surtout, la communauté de ceux qui consacrent leur vie à chasser des houles démesurées à travers les océans.
Garrett McNamara, un de ses membres les plus légendaires, a donc reçu le prix de la plus grande vague surfée l'année précédente, décerné par l'équipementier Billabong à l'occasion des "XXL Awards 2012", grand-messe annuelle des "big wave riders" du monde entier.
Munis de photos et de règles numériques, les experts de Billabong ont estimé que la vague mesurait 78 pieds de haut, soit 23,77 mètres, chiffre retenu par les Records du Guinness pour certifier qu'il s'agissait de "la plus grande vague jamais surfée".
Nouveau record à 30 mètres?
Puis, lundi dernier, McNamara était de retour à la Praia do Norte pour un rendez-vous avec la houle exceptionnelle annoncée par des modèles de prévision de plus en plus fiables.
Les images de la nouvelle glisse d'anthologie ont vite fait le tour du monde et certains ont évoqué un nouveau record à 100 pieds (30,48 mètres).
Interrogé le lendemain par l'AFP, le surfeur hawaïen de 45 ans jugeait l'estimation "un peu poussée" et préférait "ne pas y mettre un chiffre".
"Je n'ai aucune idée de la taille de la vague, a-t-il dit. La descente a certainement été plus longue (que celle de novembre 2001). Les deux vagues étaient si différentes que je ne saurais dire laquelle était plus grande".
"Les Records du Guinness travaillent en partenariat avec Billabong XXL, l'expert en matière de surf sur grandes vagues (...) afin de vérifier officiellement la taille exacte de la vague que Garrett McNamara a surfée lundi", a indiqué un porte-parole de l'institution.
D'après McNamara lui-même, le record a bien été battu, mais par son partenaire Kealii Mamala qui surfait avec lui. "La vague de Kealii était sans doute plus grande que celle que j'ai prise il y a un an", a-t-il assuré.
"On veut juste s'amuser"
Vieux complices assoiffés d'adrénaline, les deux hommes ont plusieurs fois défié la force de la nature, comme en 2007, lorsqu'ils ont surfé des vagues créées par la chute de morceaux de glaciers en Alaska.
Ces amateurs de glisse extrême pratiquent une modalité du surf appelée le "tow-in", qui consiste à se faire remorquer par un jet-ski pour attraper des déferlantes plus grosses qu'avec la seule force des bras.
La Praia do Norte offre des conditions exceptionnelles pour surfer ces vagues en raison d'un phénomène géologique dénommé le "canyon de Nazaré": une faille au fond de la mer, de 170 km de long et 5 km de profondeur, qui propulse la houle de l'océan Atlantique vers le littoral.
"Nazaré est un endroit très spécial et imprévisible, c'est un mystère", décrit McNamara, le premier à avoir exploré tout le potentiel de la Praia do Norte, qui rivalise désormais avec des vagues comme Jaws à Hawaï, ou Puerto Escondido au Mexique.
Sur les raisons qui le poussent à toujours tester davantage les limites de l'homme et de l'océan, McNamara joue la simplicité: "on veut juste s'amuser, la taille c'est pas important..."