PARIS, 09 oct 2012 (AFP) - Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a déclaré mardi plancher sur la mise en place d'une fiscalité incitative pour encourager les agriculteurs à utiliser moins de pesticides, tout en ouvrant la porte à une révision des objectifs de réduction affichés jusqu'ici.
Il s'exprimait lors d'un point d'étape du plan Ecophyto, lancé en 2008 après le Grenelle de l'environnement, et qui vise, si possible, une réduction de moitié de l'usage des pesticides d'ici 2018.
Mais, pour le nouveau gouvernement, cet objectif chiffré paraît "très ambitieux" puisque, dans les faits, le recours aux phytosanitaires continue d'augmenter: en 2011, il a progressé de 2,5%, a souligné M. Le Foll.
Plutôt que de se focaliser sur "un chiffre fétiche", le ministre a donc choisi de réorienter le plan Ecophyto sur cinq thèmes.
D'abord, la mise en place d'un groupe de travail pour plancher sur une possible fiscalité incitative, sur la base: "moins on consomme (de pesticides), moins on paye".
Il faut également améliorer le conseil donné aux agriculteurs, estime M. Le Foll et "différencier le conseil sur un modèle de production" du "conseil sur tel ou tel produit".
Car "si on veut réussir, il faut changer la manière dont on produit et là il y a un vrai conseil à donner", a-t-il estimé. Le ministère organisera d'ailleurs le 26 novembre une grande journée autour du "Produisons autrement".
Par ailleurs, le ministre souhaite "mieux cibler les objectifs de réduction par bassin de production et type de culture", soutenir le développement de techniques alternatives pour traiter les végétaux et renforcer la lutte contre l'importation frauduleuse des pesticides.
Ce plan, doté d'un budget de 41 millions d'euros par an, vise à réduire la dépendance des exploitations agricoles aux pesticides, tout en s'assurant de leur viabilité économique.
Aujourd'hui, 1.900 fermes pilotes se sont engagées sur des modèles de production économe, selon le ministère qui dresse un bilan provisoire.
Le réseau d'épidémiosurveillance - 13.000 parcelles suivies par 4.000 observateurs - a également permis de publier plus de 8.000 bulletins de santé du végétal.
Enfin, quelque 200.000 professionnels (agriculteurs, distributeurs, conseillers) - sur les 800.000 concernés - ont déjà suivi la formation leur permettant d'obtenir le certificat "Certiphyto".
Les 17 millions de jardiniers amateurs sont également concernés par ce plan. Un site internet est à leur disposition (www.jardiner-autrement.fr).
Il s'exprimait lors d'un point d'étape du plan Ecophyto, lancé en 2008 après le Grenelle de l'environnement, et qui vise, si possible, une réduction de moitié de l'usage des pesticides d'ici 2018.
Mais, pour le nouveau gouvernement, cet objectif chiffré paraît "très ambitieux" puisque, dans les faits, le recours aux phytosanitaires continue d'augmenter: en 2011, il a progressé de 2,5%, a souligné M. Le Foll.
Plutôt que de se focaliser sur "un chiffre fétiche", le ministre a donc choisi de réorienter le plan Ecophyto sur cinq thèmes.
D'abord, la mise en place d'un groupe de travail pour plancher sur une possible fiscalité incitative, sur la base: "moins on consomme (de pesticides), moins on paye".
Il faut également améliorer le conseil donné aux agriculteurs, estime M. Le Foll et "différencier le conseil sur un modèle de production" du "conseil sur tel ou tel produit".
Car "si on veut réussir, il faut changer la manière dont on produit et là il y a un vrai conseil à donner", a-t-il estimé. Le ministère organisera d'ailleurs le 26 novembre une grande journée autour du "Produisons autrement".
Par ailleurs, le ministre souhaite "mieux cibler les objectifs de réduction par bassin de production et type de culture", soutenir le développement de techniques alternatives pour traiter les végétaux et renforcer la lutte contre l'importation frauduleuse des pesticides.
Ce plan, doté d'un budget de 41 millions d'euros par an, vise à réduire la dépendance des exploitations agricoles aux pesticides, tout en s'assurant de leur viabilité économique.
Aujourd'hui, 1.900 fermes pilotes se sont engagées sur des modèles de production économe, selon le ministère qui dresse un bilan provisoire.
Le réseau d'épidémiosurveillance - 13.000 parcelles suivies par 4.000 observateurs - a également permis de publier plus de 8.000 bulletins de santé du végétal.
Enfin, quelque 200.000 professionnels (agriculteurs, distributeurs, conseillers) - sur les 800.000 concernés - ont déjà suivi la formation leur permettant d'obtenir le certificat "Certiphyto".
Les 17 millions de jardiniers amateurs sont également concernés par ce plan. Un site internet est à leur disposition (www.jardiner-autrement.fr).