TOKYO, 15 juillet 2014 - L'autorité japonaise de régulation nucléaire présentera mercredi un rapport de validation de la sûreté de deux réacteurs atomiques de l'ouest du Japon, avant-dernière étape avant un feu vert technique pour leur relance.
Une réunion des membres de cette instance indépendante aura lieu mercredi matin, au cours de laquelle sera examinée une proposition de certification des réacteurs Sendai 1 et 2 (situés dans le sud-ouest).
Cela fait désormais un an que l'autorité a commencé de passer en revue l'état de plusieurs réacteurs afin de se prononcer sur leur sûreté. Elle travaille sur la base de nouvelles normes durcies après l'accident de Fukushima en mars 2011 et entrées en vigueur en juillet 2013.
Le nouveau processus précise qu'un document d'approbation de la sûreté des installations doit impérativement être validé par les membres de l'autorité avant d'être soumis durant 30 jours aux commentaires publics. L'approbation définitive n'intervient qu'après.
Les tranches Sendai 1 et 2, exploitées par Kyushu Electric Power, ont bénéficié d'un traitement prioritaire car le dossier était jugé plus simple à étudier que celui d'autres réacteurs.
Si tout va bien, la validation technique définitive est attendue pour le mois d'août.
L'autorité se borne toutefois à dire si les installations sont techniquement sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage.
Puisque la volonté du gouvernement de droite de Shinzo Abe est de relancer tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité de régulation, l'étape la plus délicate à franchir pourrait être l'opposition d'une partie de la population locale.
Les observateurs estiment cependant que les réacteurs Sendai 1 et 2 pourraient être remis en exploitation à l'automne.
Actuellement le parc de 48 tranches atomiques de l'archipel est entièrement stoppé pour examen vis-à-vis de ces normes plus sévères.
Aucun réacteur ne peut redémarrer sans que l'autorité ait approuvé les mesures prises à l'égard de cette nouvelle règlementation, décidée à la lumière des lacunes vis-à-vis des risques d'accident grave mises en évidence lors de la catastrophe de Fukushima.
Le fait que l'autorité nucléaire soit en passe d'approuver le dossier technique de Sendai 1 et 2 enthousiasmait les investisseurs mardi à la Bourse de Tokyo: à la fin des échanges, l'action Kyushu Electric Power a gagné 0,96% à 1.252 yens. Elle était montée à 1.282 yens (+3,39%) en tout début de journée.
Entre-temps, l'agence de notation financière Moody's a estimé que le redémarrage de deux réacteurs ne saurait suffire à rétablir la rentabilité de la compagnie.
"C'est une étape positive", selon Moody's, "mais il faudrait relancer quatre tranches ou augmenter encore les tarifs de l'électricité pour que Kyushu Electric recouvre des profits durables". Toutefois, la première solution est la meilleure car il est peu probable que soit de nouveau approuvée une hausse des prix du courant après celle déjà importante endurée par les consommateurs.
Une réunion des membres de cette instance indépendante aura lieu mercredi matin, au cours de laquelle sera examinée une proposition de certification des réacteurs Sendai 1 et 2 (situés dans le sud-ouest).
Cela fait désormais un an que l'autorité a commencé de passer en revue l'état de plusieurs réacteurs afin de se prononcer sur leur sûreté. Elle travaille sur la base de nouvelles normes durcies après l'accident de Fukushima en mars 2011 et entrées en vigueur en juillet 2013.
Le nouveau processus précise qu'un document d'approbation de la sûreté des installations doit impérativement être validé par les membres de l'autorité avant d'être soumis durant 30 jours aux commentaires publics. L'approbation définitive n'intervient qu'après.
Les tranches Sendai 1 et 2, exploitées par Kyushu Electric Power, ont bénéficié d'un traitement prioritaire car le dossier était jugé plus simple à étudier que celui d'autres réacteurs.
Si tout va bien, la validation technique définitive est attendue pour le mois d'août.
L'autorité se borne toutefois à dire si les installations sont techniquement sûres. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de décider du redémarrage.
Puisque la volonté du gouvernement de droite de Shinzo Abe est de relancer tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité de régulation, l'étape la plus délicate à franchir pourrait être l'opposition d'une partie de la population locale.
Les observateurs estiment cependant que les réacteurs Sendai 1 et 2 pourraient être remis en exploitation à l'automne.
Actuellement le parc de 48 tranches atomiques de l'archipel est entièrement stoppé pour examen vis-à-vis de ces normes plus sévères.
Aucun réacteur ne peut redémarrer sans que l'autorité ait approuvé les mesures prises à l'égard de cette nouvelle règlementation, décidée à la lumière des lacunes vis-à-vis des risques d'accident grave mises en évidence lors de la catastrophe de Fukushima.
Le fait que l'autorité nucléaire soit en passe d'approuver le dossier technique de Sendai 1 et 2 enthousiasmait les investisseurs mardi à la Bourse de Tokyo: à la fin des échanges, l'action Kyushu Electric Power a gagné 0,96% à 1.252 yens. Elle était montée à 1.282 yens (+3,39%) en tout début de journée.
Entre-temps, l'agence de notation financière Moody's a estimé que le redémarrage de deux réacteurs ne saurait suffire à rétablir la rentabilité de la compagnie.
"C'est une étape positive", selon Moody's, "mais il faudrait relancer quatre tranches ou augmenter encore les tarifs de l'électricité pour que Kyushu Electric recouvre des profits durables". Toutefois, la première solution est la meilleure car il est peu probable que soit de nouveau approuvée une hausse des prix du courant après celle déjà importante endurée par les consommateurs.