PARIS, le 15 décembre 2017. Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, a annoncé ce jeudi travailler à la mise en place de conventions avec des universités francophones plus proches des territoires ultramarins.
Les députés ont étudié cette semaine le projet de loi "relatif à l'orientation et à la réussite des étudiants", qui vise notamment à supprimer le tirage au sort et réduire le taux d'échec en première année de fac. Ce texte prévoit aussi la possibilité d'une année de césure pour les étudiants.
Danièle Obono, députée de Paris, du groupe Insoumis, a mis en avant "les limites de ce projet de loi, et les problèmes qu’il pose – limites et problèmes qui ne sont qu’accentués en outre-mer (….) La priorité devrait être de corriger les inégalités économiques, au bénéfice des familles, des étudiants et des étudiantes à bas revenus. (…) L’introduction de l’année de césure, en ouvrant des parcours à la carte, va privilégier celles et ceux qui disposent déjà d’un capital."
Pour faire face aux difficultés du coût lié à l'éloignement, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, a souligné travailler à la "mise en place de conventionnements avec des universités francophones plus proches des territoires ultramarins, de manière à élargir l’offre de formation proposée aux étudiants de ces territoires. Nous travaillons également à la création de doubles diplômes avec ces universités francophones de proximité. Le double diplôme a cet avantage de préserver les droits d’inscription des diplômes français pour les étudiants ultramarins."
Les députés ont aussi longuement discuté de l'adaptation du projet de loi aux Outre-mer, les échanges étant nourris en particulier sur la Nouvelle-Calédonie, avec Philippe Gomès (UDI, Agir) et Jean-Luc Mélenchon notamment, mais également sur la Polynésie française avec Nicole Sanquer.
La députée polynésienne a demandé à ce que soit proposé aux élèves des classes préparatoires aux grandes écoles de Polynésie française la possibilité de bénéficier d’une inscription à l’université et d’équivalences, ce qui est le cas en métropole.
En Polynésie française, l'Etat est compétent pour l’enseignement supérieur universitaire. Pour Frédérique Vidal puisque " l’amendement porte à la fois sur les classes préparatoires aux grandes écoles, les sections de techniciens supérieurs et les formations universitaires, cette assemblée n’est pas (…) en mesure d’apporter des modifications en la matière". Pour que ce soit applicable, la ministre propose que ce point soit discuté à part avec le Pays.
Les députés ont étudié cette semaine le projet de loi "relatif à l'orientation et à la réussite des étudiants", qui vise notamment à supprimer le tirage au sort et réduire le taux d'échec en première année de fac. Ce texte prévoit aussi la possibilité d'une année de césure pour les étudiants.
Danièle Obono, députée de Paris, du groupe Insoumis, a mis en avant "les limites de ce projet de loi, et les problèmes qu’il pose – limites et problèmes qui ne sont qu’accentués en outre-mer (….) La priorité devrait être de corriger les inégalités économiques, au bénéfice des familles, des étudiants et des étudiantes à bas revenus. (…) L’introduction de l’année de césure, en ouvrant des parcours à la carte, va privilégier celles et ceux qui disposent déjà d’un capital."
Pour faire face aux difficultés du coût lié à l'éloignement, Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, a souligné travailler à la "mise en place de conventionnements avec des universités francophones plus proches des territoires ultramarins, de manière à élargir l’offre de formation proposée aux étudiants de ces territoires. Nous travaillons également à la création de doubles diplômes avec ces universités francophones de proximité. Le double diplôme a cet avantage de préserver les droits d’inscription des diplômes français pour les étudiants ultramarins."
Les députés ont aussi longuement discuté de l'adaptation du projet de loi aux Outre-mer, les échanges étant nourris en particulier sur la Nouvelle-Calédonie, avec Philippe Gomès (UDI, Agir) et Jean-Luc Mélenchon notamment, mais également sur la Polynésie française avec Nicole Sanquer.
La députée polynésienne a demandé à ce que soit proposé aux élèves des classes préparatoires aux grandes écoles de Polynésie française la possibilité de bénéficier d’une inscription à l’université et d’équivalences, ce qui est le cas en métropole.
En Polynésie française, l'Etat est compétent pour l’enseignement supérieur universitaire. Pour Frédérique Vidal puisque " l’amendement porte à la fois sur les classes préparatoires aux grandes écoles, les sections de techniciens supérieurs et les formations universitaires, cette assemblée n’est pas (…) en mesure d’apporter des modifications en la matière". Pour que ce soit applicable, la ministre propose que ce point soit discuté à part avec le Pays.