PAPEETE, le 11 mars 2015 - Ce mercredi matin au tribunal de Papeete, c'était Noël très en retard pour les amateurs de bijoux et les professionnels de l'or, des diamants et des perles. Les 97 lots proposés à la vente aux enchères sont tous partis, et certains acheteurs ont fait des affaires… en or.
Démarrée à 8h au tribunal de Papeete, la vente aux enchères organisée par le service France domaine a connu un beau succès. C'était le premier évènement de ce type en Polynésie, et les professionnels et curieux ont répondus présent. Les 97 lots incluaient colliers, bagues, bracelets, parures, montres de prestige et beaucoup de perles de Tahiti. De l'or, de l'argent, des diamants, des émeraudes, des saphirs, des pièces d'or… Tous issus de saisies judiciaires effectuées entre 1990 et 2004, et jamais réclamées après la fin de la procédure pénale.
Le lot le moins cher est parti pour 5000 Fcfp (le seul lot de bijoux fantaisie), suivi par des bijoux en argent adjugés à 6000 Fcfp. Le plus cher a été acheté 260 000 Fcfp par un artisan bijoutier (110 grammes d'or à fondre pour la matière première). Tous les acheteurs devront payer une taxe de 16% en plus de leur enchère.
"Ma plus belle affaire a été une bague en diamant de 0,65 carats, que j'ai eu pour 130 000 Fcfp. Mais en boutique elle en vaut 400 000 Fcfp !" nous confie Julien, l'un des bijoutiers présent. En tout, il fera pour presque 420 000 Fcfp d'achats, de quoi alimenter sa jeune boutique et compléter ses propres créations.
Démarrée à 8h au tribunal de Papeete, la vente aux enchères organisée par le service France domaine a connu un beau succès. C'était le premier évènement de ce type en Polynésie, et les professionnels et curieux ont répondus présent. Les 97 lots incluaient colliers, bagues, bracelets, parures, montres de prestige et beaucoup de perles de Tahiti. De l'or, de l'argent, des diamants, des émeraudes, des saphirs, des pièces d'or… Tous issus de saisies judiciaires effectuées entre 1990 et 2004, et jamais réclamées après la fin de la procédure pénale.
Le lot le moins cher est parti pour 5000 Fcfp (le seul lot de bijoux fantaisie), suivi par des bijoux en argent adjugés à 6000 Fcfp. Le plus cher a été acheté 260 000 Fcfp par un artisan bijoutier (110 grammes d'or à fondre pour la matière première). Tous les acheteurs devront payer une taxe de 16% en plus de leur enchère.
"Ma plus belle affaire a été une bague en diamant de 0,65 carats, que j'ai eu pour 130 000 Fcfp. Mais en boutique elle en vaut 400 000 Fcfp !" nous confie Julien, l'un des bijoutiers présent. En tout, il fera pour presque 420 000 Fcfp d'achats, de quoi alimenter sa jeune boutique et compléter ses propres créations.
Julien a acheté pour 400 000 Fcfp de lots, avec un fer à souder en prime.
Son avis d'expert : ceux qui ont acheté les bijoux montés, en particulier ceux avec des perles, ont pu payer jusqu'à 4 fois moins cher que dans le commerce, et ce sont eux qui ont eu les meilleurs prix sur toute la matinée. Les bijoux en or et diamants, par contre, étaient souvent moins rentables. Il faut dire que ce sont les plus faciles à estimer et que les professionnels étaient nombreux à se disputer pour les avoir.
Des cadeaux pour les enfants
Mais les particuliers aussi étaient là. Ainsi, le lot 54, "ensemble or blanc et diamants", est parti pour 160 000 Fcfp, acheté par Lam, une particulière. "Je l'ai acheté pour ma fille, ce sera un cadeau pour fêter son premier enfant. Je suis venue hier à la présentation prendre une photo et je lui ai montré, elle a adoré le pendentif diamant en forme de goute. Le reste du lot (NDA : une alliance et une paire de boucles d'oreilles, or et diamants), je le garderai pour de futurs cadeaux ! L'intérêt de cette vente, c'est que pour le même budget on peut avoir de vraiment plus beaux cadeaux !"
Une autre acheteuse, Miriana, était là pour se racheter des bijoux après un cambriolage qui lui a couté tous ses joyaux : "Du coup j'ai acheté beaucoup de choses, les prix sont très intéressants. Je vais en offrir à mes petits-enfants, et garder les plus gros lots de diamants. J'ai acheté 6 lots, je ne pensais pas que j'en aurai autant, mais les gens ne montent pas ! C'est 4, 5 fois moins cher que dans le commerce."
Outre les bijoutiers et adeptes de bijoux, il y avait aussi des intermédiaires ou des grossistes, qui se sont disputés les lots de perles et les lots contenant de nombreux petits objets. Ainsi Bernard, missionné par un bijoutier des îles, est un habitué des ventes aux enchères : "mais celle-ci est exceptionnelle. Ma stratégie c'est d'attendre, calculer, voir ce qu'il se passe. Ca fait quatre jours qu'on travaille sur la liste pour estimer les prix. Mais il y a des fois on a des coups de cœur et on peut monter… Sauf que là, mon coup de cœur a été pris par quelqu'un d'autre, c'était le dernier lot, le collier de perles et or, qui est parti à 100 000 Fcfp !"
Le commissaire aux ventes, également responsable du service France domaine, explique que l'organisation de ces enchères a nécessité 3 semaines de travail à trois personnes. Il regrette un peu que les prix n'aient pas plus monté : "ça c'est relativement bien passé, mais je pense qu'on en a trop proposé d'un coup. Mais ça reste tout à fait correct."
Des cadeaux pour les enfants
Mais les particuliers aussi étaient là. Ainsi, le lot 54, "ensemble or blanc et diamants", est parti pour 160 000 Fcfp, acheté par Lam, une particulière. "Je l'ai acheté pour ma fille, ce sera un cadeau pour fêter son premier enfant. Je suis venue hier à la présentation prendre une photo et je lui ai montré, elle a adoré le pendentif diamant en forme de goute. Le reste du lot (NDA : une alliance et une paire de boucles d'oreilles, or et diamants), je le garderai pour de futurs cadeaux ! L'intérêt de cette vente, c'est que pour le même budget on peut avoir de vraiment plus beaux cadeaux !"
Une autre acheteuse, Miriana, était là pour se racheter des bijoux après un cambriolage qui lui a couté tous ses joyaux : "Du coup j'ai acheté beaucoup de choses, les prix sont très intéressants. Je vais en offrir à mes petits-enfants, et garder les plus gros lots de diamants. J'ai acheté 6 lots, je ne pensais pas que j'en aurai autant, mais les gens ne montent pas ! C'est 4, 5 fois moins cher que dans le commerce."
Outre les bijoutiers et adeptes de bijoux, il y avait aussi des intermédiaires ou des grossistes, qui se sont disputés les lots de perles et les lots contenant de nombreux petits objets. Ainsi Bernard, missionné par un bijoutier des îles, est un habitué des ventes aux enchères : "mais celle-ci est exceptionnelle. Ma stratégie c'est d'attendre, calculer, voir ce qu'il se passe. Ca fait quatre jours qu'on travaille sur la liste pour estimer les prix. Mais il y a des fois on a des coups de cœur et on peut monter… Sauf que là, mon coup de cœur a été pris par quelqu'un d'autre, c'était le dernier lot, le collier de perles et or, qui est parti à 100 000 Fcfp !"
Le commissaire aux ventes, également responsable du service France domaine, explique que l'organisation de ces enchères a nécessité 3 semaines de travail à trois personnes. Il regrette un peu que les prix n'aient pas plus monté : "ça c'est relativement bien passé, mais je pense qu'on en a trop proposé d'un coup. Mais ça reste tout à fait correct."